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...

Moi: Un ami.
Maman: Ami ? Quel ami ?
Moi: T'inquiète pas.
Maman: Bon ça va alors, sors avec ton « ami », mais si vos sorties continue je vais vouloir rencontré cet « ami » comme tu dis si bien.

Je lui fais un bisou et sors. Une vrai commère cette dame. Je referme la porte à clé derrière moi, puis prends le siège auto de Mia dans ma voiture et monte dans celle de Yémen.

Il était appuyé sur le rebord de sa fenêtre et fixait droit devant lui.
Je le regarde sans parler.
Il avait les cheveux encore mouillés.

Moi: Yémen tu vas attrapé froid comme ça. On est plus en été hein.

Il sort de ses pensées et me regarde l'air perdu.

Yémen: Hum ?
Moi: Tes cheveux, fallait bien les sécher.

Je pose ma main sur sa nuque et essuie l'eau.

Yémen: On fait quoi ?
Moi: On va chez toi ?
Yémen: Ok.

Il démarre, j'avais toujours ma main poser sur sa nuque alors je me suis mise à lui faire des papouilles.

Il avait l'air calme aujourd'hui, son expression faciale était tendre. J'aime bien le voir comme ça, malgré le fait qu'il ait toujours sa mâchoire contractée, je trouve que ça le rend beau.

On s'arrête au centre commercial, Yémen vas se prendre un trucs à manger au traiteur Italien et de mon côté je fais un bref tour du centre pour faire du lèche vitrine en attendant.

En sortant d'un magasin, je croise Darell.
Il s'approche de moi, je le salue.

Moi: Comment tu vas ?
Darell: Très bien et toi ?
Moi: Ça va merci, c'est toujours ici que je te croise. Tu travailles par là ?
Darell: C'est vrai, c'est vrai. Oui à l'accueil du centre commercial, c'est ma zone ici.
Moi: Hum, je comprends mieux.

Il regarde autour de nous.

Moi: Bon bah ça m'as fait plaisir de te voir...
Darell: Attend !

Il pose sa main sur mon épaule, je m'arrête et le regarde attentivement.

Moi: Oui ?
Darell: Euh... c'était pour te parler de... enfin d'un...
Moi: De ?
Darell: Je sais pas si tu les as reçu mais ses derniers temps je t'ai envoyé des cadeaux.
Moi: Ah bon ?
Darell: Tu les as pas reçu ? Le bouquet, le ballon ?

Je réfléchissais, mais aucuns souvenirs ne me vains en tête.

Darell: Je t'ai même envoyé mon numéro.
Moi: Ah oui c'est bon, c'était de toi ?
Darell: Oui, je voulais te faire plaisir.
Moi: Et bien merci, mais pourquoi un numéro ?
Darell: Eh bien enfaite, voilà. Je voulais que tu m'appelles pour que l'on puisse parler de nous.

Sans le vouloir je glousse un petit  rire.

Moi: Nous... nous deux ?
Darell: Oui, tu sais enfaite j'avais juste besoin de réfléchir, et je me suis rendu compte que tu étais peut être la femme que...

Elle, moi et pourquoi pas lui.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant