Elle, moi et pourquoi pas lui.

1.58

...

Je me réveille, apeurée par l'agitation qu'il y avait autour de moi.
Tout le monde été agité, ça crier de partout, ça insulter, injurier... enfin bref c'était la jungle.

Je me leva du canapé toujours fatiguée, à vrai dire c'est pas facile de reprendre ses esprits après un tel réveil.
Je faisais face à une grande scène de bagarre où en ouvrant les yeux j'ai pu voir Zackaria lançait une chaise en direction de Mohammed... la seule question que je me posais c'était « Qu'est ce qu'il se passe ? », enfaite c'était la seule question qui résonnait dans ma tête, voilà.

Je suis une personne très peureuse et assez incapable de gérer ce genre de situation, et vu la manière dont ils étaient tous énervé, je me retira dans la cuisine, car véridiquement; j'avais peur... les battements de mon cœur s'accéléraient, et j'arrivais plus à gérer ma respiration.
Pendant que je me servais un verre d'eau, tout en essayant de garder mon calme, en relevant la tête j'ai pu voir Adel sortir une arme à feu, et la braqué vers le plafond.
Je poussa un crie aigu, puis me jeta au sol.

Mon dieu quelle histoire...

Ma respiration se mit à accélérer de plus belle, j'étais au bout de ma vie, j'avais l'impression que rien arranger la situation, l'environnement, ma respiration, le fait de sentir mon cœur résonnait dans ma gorge... tout me pousser à m'exciter encore plus.

Je n'entendais plus rien, sauf le bruit de mon poux, je pouvais voir la lumière au dessus de moi, avec difficulté j'ai essayé de demander de l'aide à quelqu'un, mais personne ne m'entendait.

Et ce n'est qu'après quelques secondes qu'une personne m'a aperçu, elle alerta les autres en criant, puis a essayé de me lever mais je lui demanda, en quelques mots très saccadés et peu compréhensible, mon aérosol-doseur qui se trouvait dans mon sac à main, à l'étage.
La seule chose qui, à cet instant précis, pouvait me sauver la vie.

Peu de temps après avoir repris mon souffle, Ikram mon unique sauveteuse (ça ne se dit pas, mais girl power quand même), m'aida a monter jusqu'à ma chambre.
Dieu merci qu'elle était là.

On monta les escaliers lentement car elle ne voulait pas me brusqué, mais si elle savait que je l'étais déjà elle ne s'inquièterait pas que pour le fait de monter.
De mon côté, je ne pouvais m'empêcher de penser aux garçons, plus précisément à Yémen.
Je ne savais où il était, je ne l'avais pas aperçu tout à l'heure, alors je m'inquiétais.

On entra dans la chambre, elle m'accompagna jusqu'au lit puis elle est allée chercher une serviette froidement humidifiée pour la reposer sur mon torse.
Elle me disait qu'à l'armée c'était de cette manière que sa collègue se soulageait.
Je la remercia d'un cœur profond.

Ikram - C'est rien, mais c'est normal que tu tremble comme ça ? Me questionne t-elle assez inquiète.
- Adel a sortit une arme, je suis en panique total, il est en bas, dans le salon, avec une arme à feu... dis-je en serrant la main d'Ikram.

J'avais peur, j'étais tremblante et inquiète, je me posais milles et une question.
Ikram retira sa main de la mienne délicatement et tenta de se lever, mais je l'ai retenu en la suppliant de rester avec moi.

- Non attend s'il te plaît, reste avec moi. La suppliais-je.
Ikram - Ok, je partirais quand Yémen sera là.
- Il est où ?
Ikram - En bas je pense. Répond-elle pas trop sûre de sa réponse.