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...

Le lendemain

Suite à mon altercation de la veille avec Jonathan, j'ai eus une énorme migraine, ce qui m'a fais passé une très mauvaise nuit.
Le genre de migraine qui vous monopolise sur votre lit, sans bruit, sans lumière, sans bouger... Où vous pouvez même sentir votre poux battre sur vos tempes... et bien c'est ce genre de migraine que j'avais.

Je me suis faite réveillée par Mia qui jouait sur le lit.
Toujours sous mon mal de crâne, j'appelle un des garçons pour venir la récupérer.

Marlon vient pour la prendre. J'étais sous la couette.

Marlon: Oui je suis là tata.
Moi: Prends la petite s'il te plaît. dis-je d'une petite voix, tout en cachant mes yeux de la lumière du jour.
Marlon: Qu'est ce que tu as ?
Moi: Je me sens pas bien, j'ai trop mal au crâne.

Il s'approche de moi.

Marlon: T'as besoin de quelque chose ?
Moi: Tu peux fermer les volets s'il te plaît.
Marlon: Ok, c'est tout ?
Moi: Oui chéri, merci.

Il fait ce que je lui demande puis il sort en laissant la porte entre ouverte.

Je l'entends parlais avec Mose, puis je ferme les yeux pour faire le vide dans ma tête.

J'y crois pas, le mec je me suis défouler sur lui pour qu'il puisse culpabilisé et mal dormir, mais au final tout me retombe dessus.

Franchement de le revoir ça m'a... comment dire ?
Ça m'a fait du bien. Dans le sens où, j'ai pu lui dire certaines choses que je n'avais jamais osé lui dire.
Et Dieu sait que je n'ai pas tout dis, j'ai encore beaucoup de choses dans le coeur, et en les gardant pour moi je n'arriverais pas à lui pardonner totalement.

J'étais toujours sur mon lit à repenser au barbecue, j'avais réussis à calmer ma migraine, quand je fus coupé par la sonnette qui retentit dans toute la maison.

Mose: ASSIS-TOI, c'est moi j'ouvre !
Marlon: Cris pas y'a tata.

Je l'entends souffler puis il part ouvrir.
Je ne l'entendais pas parler avec la personne, je pense que ça dois être un vendeur de magazines, ou je sais pas.

Je me redresse pour m'assoir sur le rebord de mon lit, j'enroule ma couette autour de ma taille.
Rien que le fait d'avoir fait tout cela me relance la migraine.
Je pose mes doigts sur mes tempes et commence à me masser.

Quelqu'un rentre dans la pièce.

Moi: Alors c'était qui ?
...: C'était moi.

Je tourne la tête pour le regardait, et lui répond toujours avec une petite voix, je voulais pas parlais fort de peur que ça me relance.

Moi: Yémen c'est pas le moment là.
Yémen: Si c'est le moment, qu'est ce que t'as ?
Moi: Rien, je me sens pas bien c'est tout.

Il s'assoit sur le lit.

Yémen: Il a quoi ton téléphone ?
Moi: Yémen, j'ai pas...

Il me coupe en parlant fort.

Yémen: Non commence pas à faire la malade là. Ça fait plusieurs jours que j'essaye de te joindre, tu joues à quoi là ?
Moi: Chuuuuut ! Yémen !
Yémen: Me chut pas p*tain ! Comment tu veux que je m'énerves pas là, je suis pas un con à courir après les gens moi.

Je reste silencieuse. Il se rend pas compte qu'il est entrain de me tuer le crâne à tout le temps crier. Je peux pas moi.
Je pose ma main sur mon front et masse mes tempes, seul chose pour calmer le truc.

Moi: Arrête de braillait Yémen, merde. Je t'ai rien demandé d'accord, que tu cours ou pas derrière moi je m'en fiche. J'ai passé plusieurs jour sans toi, et je ne suis pas morte.
Yémen: Mais c'est ça que je comprends pas. Pourquoi tu changes de comportement ? C'est quoi ça ?

Bon ok, je viens de comprendre. Enfaite si je lui dis rien il ne sortira pas, c'est ça ?
Je me lève agacée et me mets devant lui.

Moi: Je change de comportement parce que tu ne veux pas de cette relation, point barre. Tu ne veux pas de relation sérieuse ? Dommage parce que moi j'en veux une, alors si ça match pas je quitte. J'ai rien à perdre dans tout ça. Ma fille te gêne ? Ok je te laisse.

Il se lève. Je recule pour lui laisser de la place.
Il faisait sombre mais l'entrebâillement de la porte laisser rentré de la lumière via le salon.

Yémen: Mais où t'es partis chercher ça ? Tu te fou de moi ? J'ai fais le canard pendant une semaine à te laisser des messages à la c*n sur ta messagerie tu me parle de match ou je sais pas quoi.

J'allais partir pour lui ouvrir la porte pour qu'il sorte mais il me retiens par le bras.

Yémen: Arrête de faire la star un peu, on parle comme un couple sérieux. Je veux savoir qu'est ce qui te motive à raconter de la merde sur moi.

L'entendre parler de nous comme étant un couple me rassure. Je lui demande de s'assoir.

Yémen: Non je suis bien debout.
Moi: S'il te plaît, j'ai vraiment mal à la tête alors si tu t'assois tu seras plus concentré sur moi qu'autre chose.

Il souffle et s'assoit.

Moi: Merci. Bon déjà tu t'énerves pas, je finis ce que j'ai à dire puis tu parles, et ne crie pas d'accord.
Yémen: Parce que j'ai des raisons de m'énerver ?
Moi: Je sais pas, mais ne t'énerves pas Yémen, on est pas tout seuls.
Yémen: Alegrina j'ai pas 8 ans d'accord, parle.

Je roule des yeux puis commence à parler.

Moi: Apparemment tu serais partis parler de notre relation à Dominique en disant que tu ne voulais pas te poser sérieusement avec moi, que tu m'utilisais un peux pour oublier une relation précédente je cro...

Il me coupe.

Yémen: Rela...
Moi: Yémen !
Yémen: Ok, vas-y.

Je reprends.

Moi: Ensuite, tu lui as dis que tu n'aimais pas les enfants ou je sais plus trop quoi. Et je sais plus ce qu'elle m'a dit mais...

Yémen me coupe à nouveau.

Yémen: Elle ? C'est une fille qui t'as dis ça ?

Mince, je voulais pas mettre Ashley dans nos histoires.

Moi: Non, elle l'a personne genre.
Yémen: Me mens pas. C'est qui ?
Moi: Je sais...

Il reprend la parole en me coupant.

Yémen: C'est qui ?
Moi: T'énerves pas.
Yémen: C'est la meuf de Dominique ?
Moi: Oui.
Yémen: P*tain je m'en doutais qu'elle avait ouvert sa gu**le.
Moi: Donc c'est vrai.
Yémen: Oui... enfin non.

Je souffle, j'allais lui demander de partir mais il me retiens en m'attrapant la cuisse. Il me tire vers lui.

Yémen: Écoute, écoute... je vais t'expliquer.

...

Elle, moi et pourquoi pas lui.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant