Elle s'appelait Lou'ika Nadala. Elle naquit sur Mandalore, plus d'une dizaine d'années avant la Grande Purge, où toute sa famille fut décimée. Enlevée par des mercenaires, elle ne put rejoindre La Tribu comme tant d'autres orphelins. Elle fut réduit...
Les premières lueurs du jour apparurent, illuminant de lumière la chambre des deux amants. Lou'ika Nadala ouvrit doucement ses yeux et se leva aussitôt, désireuse de découvrir toutes les particularités de ce monde dont elle n'avait entendu que les histoires. Elle laissa Din Djarin, encore somnolent et tout emmitouflé dans la couverture écrue.
Elle passa les petites pièces de la ferme avec hâte, avant de se rendre à la fontaine qui se trouvait au milieu de celle-ci. Elle plongea ses mains dans l'eau tiédie par le soleil et s'en imbiba le visage. Le liquide clair goûtait tout le long de ses cheveux bouclés, elle ferma les yeux. La jeune femme, piquée, comme à son habitude, d'une grande soif d'aventure, se rua vers l'un des deux speeder et fendue l'air à travers le désert.
Plusieurs minutes plus tard, le mandalorien, réveillé par le bruit du moteur, s'élança hors de l'alcôve et courut hors de la ferme. Néanmoins, il ne put que constater ce qu'il avait pressenti, en voyant sa fiancée filer avec le véhicule. Il soupira.
L'homme s'occupa tout le reste de la journée à des tâches qu'il n'avait jamais pensé refaire. Son père, bien avant la guerre des clones, s'acquittait des mêmes devoirs. À travers ces gestes, les deux hommes offraient à leur lieu de vie, du respect et de l'amour, les deux piliers de la famille. Le soleil ardent de Tatooine faisait perler le front du désuet chasseur de primes. Lorsque que l'après-midi vint, il eut un mauvais pressentiment. D'un seul coup, il lâcha ses outils et commença à être pris d'une grande agitation. Alors, aussi vite que possible, il revêtit son armure de Beskar et sauta sur le speeder.
Le speeder de Mando dévala le désert, laissant derrière lui, un grand nuage de sable jaune. Il roula des heures, à la recherche de Lou'ika Nadala, introuvable. L'immensité de ces lieux arides ne laissa à l'homme que l'image d'étendue de poussières, dépourvue de toutes vies. Le ciel s'assombrit sans que Mando n'ai pu accomplir son but mais, derrière ce rideau de dune, apparu un camp. Il sorti sa binoculaire et bientôt, un sentiment de colère lui déchira le ventre lorsqu'il reconnu le speeder de la jeune femme, stationné dans un camp d'hommes des sables. En vérité, Mando ne savait rien d'eux, mais il avait connaissance des nombreux méfaits dont ils étaient capables. On raconte que ce peuple est violent, monstrueux, cruel. Alors, il s'arma fermement et descendit du point culminant sur lequel il était perché. À pas de loup, il pénétra dans le camp. Son coeur, anormalement agité, trahit sa grande anxiété. Il était prêt à tout pour la jeune femme et redoutait qu'elle n'ai été malmenée par les hommes de sables. Néanmoins, ses pensées envahissantes lui firent défaut et il pila sur un vase, qui se brisa bruyamment sous les bottes de l'homme. Une dizaine d'hommes s'activèrent autour de lui, hurlant un dialecte incompréhensible. Mando sortit son blaster en tenta de mettre en joux la foule.
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« À qui avez-vous voler ce speeder ? » hurla-t-il en tournant sur lui-même.
Un des hommes s'approcha de lui mais le chasseur de prime l'assomma d'un coup de crosse. Cette action ne manqua pas d'énerver ses semblables qui se mirent à leur tour, à sortir des armes et notamment leurs bâtons Gaderffii. Mando, agacé, rangea son blaster et s'empara de son sniper amban. Soudain, un cris se fit entendre.
