Elle s'appelait Lou'ika Nadala. Elle naquit sur Mandalore, plus d'une dizaine d'années avant la Grande Purge, où toute sa famille fut décimée. Enlevée par des mercenaires, elle ne put rejoindre La Tribu comme tant d'autres orphelins. Elle fut réduit...
Dès les premiers rayons du soleil, Lou'ika s'éveilla avec un sentiment de calme et un bonheur indescriptible. Din Djarin, lui, dormait encore. Les yeux de la jeune femme se posèrent un moment pour contempler cette image de l'homme endormi paisiblement. Sa tête, était confortablement posée sur l'oreiller du lit qu'ils venaient de partager. Cette inertie temporaire le rendait d'une beauté angélique. Il avait les cheveux en bataille et sa bouche demeurait entrouverte, chose qui fit sourire Lou'ika. Elle se dirigea vers les grandes fenêtres de la chambre. Elles donnaient sur le lac. En bas, on pouvait voir la vie s'activer, les gens qui déambulaient dans des directions différentes. Le temps, pour eux, s'écoulait normalement tandis qu'il semblait s'être arrêté pour les deux mandaloriens. Durant un instant, ils auraient pu oublier toutes les souffrances régnant dans la galaxie. Il faisait beau, le soleil persistant dans le ciel et la lumière s'en émanait caressait les grands arbres de Chandrila. Mais Lou'ika préférait la nuit. La nuit c'était l'inconnu, l'imperceptible, l'interdit. Elle se reconnaissait plus dans la pénombre qu'en pleine lumière, comme si le fait de ne rien voir ajoutait une touche de curiosité à la vie.
Tandis qu'elle regardait à la fenêtre, elle sentit soudain un souffle chaud dans son cou et, alors qu'elle commençait à se retourner, Din Djarin l'enlaça et passa ses deux mains au devant de son ventre.
« Qu'est-ce que tu regardes ? dit-il de sa voix rauque et encore baignée de sommeil.
- La rivière. La nature. Les gens. » répondit-elle et se retournant vers lui.
Il approcha une de ses mains vers le visage de la jeune femme et caressa sa joue. Alors que leurs regards étaient plongés l'un dans l'autre, on frappa à la porte.
Mando se précipita vers la pile d'affaires qui gisait à même le sol et s'empressa de revêtir son armure et son casque tandis que Lou'ika, elle, se saisit d'un blaster qu'elle cacha derrière son dos. L'homme se dirigea vers la porte et l'ouvrit. Apparut alors un jeune employé qui sursauta à la vue du mandalorien.
« B-bonjour, un message pour vous. » lui dit-il en tendant, timidement, un morceau de papier. Une fois que Mando eut le papier entre les mains, il se retira sans un mot.
La porte fermée, Lou'ika souffla et posa le blaster sur une petite table basse en verre. L'homme déplia le papier et découvrit le message.
« Alors ? demanda la jeune femme en s'asseyant sur le lit.
- Déjà, nous ne sommes pas passés inaperçus. dit-il en rejoignant Lou'ika.
- Mais qu'est-ce que ça dit ? insista-t-elle.
- On nous donne rendez-vous ce soir et il y a une adresse. » ajouta t-il en soupirant.
Lorsque le soleil commença à se coucher, les deux se préparèrent. Lou'ika avait mis au placard son Beskar, pour opter plutôt pour un style un peu plus... élégant. Elle portait un pantalon noir et une majestueuse cape en velours violet, recouvrant ses épaules et le haut de ses cheveux blonds. Son allure était telle qu'on aurait pu la confondre avec une illustre sénatrice. Lorsqu'elle parut devant Mando, il contempla la jeune femme de haut en bas mais, il ne dit rien. Il avait l'air préoccupé, tandis que Lou'ika, certainement aveuglée par le bonheur, ne laissait paraître aucun sentiment de méfiance.
Quand ils furent en route, Mando, toujours aussi muet, marchait si vite que le jeune femme avait de la peine à le suivre. Elle avait senti qu'il était troublé mais elle essayait de savourer cette sortie tant bien que mal. Lorsqu'elle était à ses côtés, toutes menaces disparaissaient.
Ils arrivèrent devant ce qui paraissait être un club.
« Reste à côté de moi et sois méfiante. » dit-il sévèrement.
Ils pénétrèrent dans cet endroit remplis de monde. Il y avait de la musique, un groupe de joyeux musiciens et tout autour d'eux, de nombreux personnages aussi différents les uns que les autres. La soirée semblait battre son plein, on buvait, on dansait, on jouait au sabbac. Qui aurait pu penser que ce lieu abritait, en fait, une planque de criminels pareil aux auberges de Coruscant. Lou'ika avait perdu son sourire et essayait tant bien que mal à se frayer un chemin parmi tout ce monde. Son cœur battait vite, elle ne pouvait oublier son extrême méfiance des auberges. Alors que Mando prit place au comptoir et elle, restait derrière lui, même, dos à lui, cherchant du regard n'importe qu'elle menace. L'homme comprit que la jeune femme ne se sentait guère à sa place, alors il lui prit la main et lui pria de venir s'assoir à côté de lui. Un droïde serveur les interpella :
« Bonsoir, qu'est-ce que vous buvez ? »
Mais au même moment, la musique cessa soudainement. Les deux mandaloriens se retournèrent, surpris et, la jeune femme reconnu la femme Twi'lek qu'elle avait vu la veille.
En effet, deux personnes étaient rentrées dans le club. Ils étaient si impressionnants que la foule demeurait silencieuse. Il y avait cette Twi'lek, Xian, une grande femme à la peau violette, habillée comme une guerrière. Accompagnée de son frère Qin, lui aussi armé jusqu'aux dents.
« Mando, tu n'as pas mis longtemps à me remplacer ! lança Xian en s'avançant vers le comptoir.
- Le remplacer ? se demanda Lou'ika
- Arrête petite sœur, tu te fais du mal. ajouta Qin en ricanant.
- Que voulez-vous ? demanda Mando de son habituelle voix roque et robotique.
- Malk à un service à te demander Mando. répondit-elle
- J'ai raccroché pour le moment.
- On sais mais c'est du sérieux. » reprit l'homme.
La Twi'lek s'approcha de Lou'ika et la dévisagea. La jeune femme ne se laissa pas intimider et tenait férocement le regard. Xian se saisit de ses dagues de jet, et, au même moment, Lou'ika arma son blaster et le pointa vers elle. La femme éclata de rire et tout le reste de la troupe fit de même, sauf Mando qui restait de marbre.
« Tu fais du babysitting Mando ? ajouta t-elle en riant de plus belle. Ranzar Malk te demande, et quand il demande, il ordonne. C'est bien payé si c'est se qui t'intéresse, ça te permettra peut-être de disparaître... encore une fois. dit-elle avant de passer la porte de l'auberge.
- Elle a raison. Nous partons demain à l'aube. » conclut Qin en suivant sa sœur.
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Chapitre un peu plus court pour le précédent mais je voulais conclure vite avant le prochain qui me demande un peu plus de temps et de concentration... vous verrez pourquoi ahah !
