Animals [EN PAUSE]

Chapitre 3 : White

Je reste abasourdie. Le couloir est si long que je ne discerne pas bien sa fin ou un croisement. Tout est pur et blanc comme le garage.
Les gardes s'arretent là. Un personne au fond du couloirs nous rejoint. Elle semble petite. Je remarque que c'est un homme de petite taille que lorqu'il arrive a notre hauteur. Au milieu de son nez trônent des petites lunettes et lui aussi portent une blouse blanche. Il tient entre ses mains un dossier qu'il serre contre sa poitrine. Il se poste devant moi et observe les gardes tour à tour. Il léve les mains au ciel , les posent ensuite sur mes joues comme une enfant de quatre ans et s'exclame :
- La dernière perle du collier ! Ah elle est parfaite ! En bonne santé en plus! Vous pouvez lui enlever les menottes elle ne s'échappera pas.
Les garde qui tenait le pistolet derriere mon dos s'exécute et se poste à coté de moi.
Je le regarde d'un air méprisant. Je me frotte ensuite les poignets qui me font encore mal. Je me tourne ensuite vers le petit homme et je lui lance un regard de défi:
- Si il faut me tuer alors ne perdez pas de temps faites le maintenant.
Je dis cela avec tellement de naturel et sans tremblements dans ma voix que l'on dirait que je n'ai peur de rien. Mais la vérité est tout autre. J'ai tellement peur que je suis prête à m'évanouir. Malheureusement je crois qu'il va falloir que j'apprenne à cacher mes émotions dorénavant. Le petit homme me regarde et se met à ricaner. Il bascule sa tête en arrière et je sens que son rire n'est pas sincère ce qui me donne des frissons. Lorsqu'il a enfin fini de rire , il retire ses lunettes et essuie des larmes invisibles sous ses yeux. Il les remet ensuite et croise les bras devant lui.
-C'est la dernière chose que nous voulons, jeune fille. (Il regarde son dossier) Jenna c'est cela ? Bien Jenna , sache que tu es ici pour la survie de la race humaine. A toi de nous prouver que tu es celle qui nous faut. Nous , nous ne voulons pas te tuer mais voir si tu survie.
Je croise aussi les bras comme lui mais prend appui sur mon pied droit.
- Ecoutez ,ne  gâchez pas votre salive je ne comprends rien à ce que vous me dites.
- Ne t'inquiète pas vous aurez un debrief de la situation ce soir. En attendant je vais te montrer le chemin vers ta cabine dans l'avion et les infirmières viendront te voir pour les examens finaux avant le lancement.
Je hausse les yeux au ciel. Je ne comprends vraiment  rien de ce qu'il me raconte mais cela à peu d'importance. Il me fait signe de le suivre et je lui obéis.
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Apres être montée dans l'avion , qui sans m'étonner, est blanc lui aussi, le petit homme (oui je ne connais toujours pas son nom) s'arrête devant un mur et piannote sur le mur un code et la porte s'ouvre en coulissant vers le haut. Il se tourne vers moi et me dit :
- Voilà ta chambre , juste pour cette nuit. Les infirmières arriveront tout à l'heure. A vingt heures tu aura le message explicatif du projet et les instructions pour demain en attendant , prend une douche , mange et repose toi. Profite bien du confort par ce que c'est sûrement la dernière fois avant longtemps que tu auras le droit à tout cela.
Je le regarde l'air dubitatif. De quoi parle t il ?
Je rentre dans la chambre et avant que la porte ne se referme je regarde derrière moi et le petit homme me dit d'un air triste :
-J'espere réellement que tu survivra ! Tu es celle que je préfère !
Et la porte se referme.