Chapitre 7: Survive

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Nous marchons depuis maintenant huit longues heures, vers l'ouest.Je le sais parce que notre montre corporelle nous indique toujours le temps qu'il nous reste. J'ai décidé qu'il fallait que l'on parte vers l'ouest, je savais que mon instinct me disait d'aller dans cette direction mais je ne savais pas clairement pourquoi et je n'avais pas non plus de bonne raison. La chaleur intense et pesante se fait ressentir sur chacun de nous. J'ai remarqué néanmoins que notre combinaison et nos chaussures comportaient des micro aérations qui permettaient d'évacuer la chaleur. Mais cela n'évitait pas d'avoir quand même vraiment chaud. De plus marcher dans le sable devenait pesant en complément de la chaleur. Tout le petit groupe commençais à s'épuiser et moi de même. Nous nous sommes arrêtés une ou deux fois pour boire et se reposer. Je leur ai conseillé néanmoins de ne pas tout boire puisque nous n'avons pas beaucoup de provisions et l'eau était vitale. Nous avons aussi déjà pu faire quelques constats sur nos "mutations". Mais ce n'était que des hypothèses. Une des deux filles , la brune , ne ressentait pas l'envie de boire. On a dut sûrement lui transmettre un gène d'une espèce capable de ne pas boire pendant des jours. J'avais pensé au chameau , girafe ou autre animal du désert ce qui me faisait rire intérieurement. L'effet de la chaleur sans doute.Ce milieu doit sans doutes lui convenir. Le soleil commence à descendre en formant une énorme boule orange et rouge , derrière des vagues de chaleur. Pourtant plus il descend et disparait ,mois il fait chaud. Je propose alors au groupe que l'on s'arrête avant que le soleil ne disparaisse complètement pour chercher une lampe torche ou autre chose pour nous éclairer dans la nuit. Nous fouillons tous à l'unisson dans notre sac. Aiden arrête le premier en me regardant et en tournant la tête de droite à gauche. Viens ensuite le tour des deux filles et des garçons qui ne trouvent rien eux non plus. Je cherche désespérément après quelque chose mais après avoir vidé tout mon sac je ne trouve rien. C'est alors que je remarque une chose. Nos sac ne contiennent pas la même chose. Le miens par exemple contient plus de nourriture que celui d'Aiden , mais ma bouteille d'eau est plus petite que la sienne. Et cela est comparable pour tout le monde. Je réfléchis et trouve une idée qui pourrait nous valoir quelques jours de plus.

-J'ai trouvé , s'écrie Leila.

-Quoi ? je lui demande.

-Et ben regarde, j'ai une lampe torche. Elle l'allume et éclaire le sol qui n'est pas encore plongé complètement dans le noir de la nuit.

Mais le soleil descends plus rapidement que je ne l'avait imaginé et bientôt la nuit nous engloutis. Seule la lampe torche éclaire un petite partie du groupe. La température diminue rapidement et moi qui avait chaud il y a peine une minute , je suis maintenant gelée.

-Bon je propose que l'on mange , et que l'on se repose. Demain, nous partirons au lever du soleil. Prenez vos sac comme oreillers.Il faut que quelqu'un monte la garde on ne sait jamais. On va se relayer.

-Je veux bien commencer , lance Aiden en levant la main.

- D'accord je prendrais le suivant.

Nous nous mettons tous d'accords. Après moi , c'est un des deux garçons le plus jeune des deux qui lui semble avoir mon âge, qui montra la garde. J'apprends alors qu'il s'appelle Luka et que son ami qui lui est beaucoup plus grand que nous s'appelle Dan. Quand au deux filles , elles elles finiront le relai ensemble. La brune qui ne boit pas, s'appelle Lucy et l'autre Jim. Quand j'ai enfin fini de manger, je me dépêche d'installer mon lit de fortune, le sable et mon sac et ferme les yeux. Les autres ne tarde pas à me suivre.

++++++

Je rêve. Ma mère est en face de moi. Elle me tend ses bras. Son image n'est pas net. Je n'arrive pas à distinguer son visage, ni son expression. Tout est blanc , il n'y a aucun paysage. J'avance comme si je pesais 3 fois mon poids. Je lui saisit ses mains et la serre contre moi. J'en ai les larmes aux yeux. Elle me manque tellement. Elle me serre aussi contre sa poitrine mais de plus en plus fort. Son étreinte commence à m'étouffer et j'essaye de m'en dégager en vain. Elle me murmure alors quelque chose à l'oreille si doucement que je dois me concentrer pour en discerner les mots :

Animals [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant