Animals [EN PAUSE]

Chapitre 8 : Run

J'ordonne à tout le monde de courir. J'aperçois alors Leïla qui m'observe avec un air paniqué. Mais elle ne s'attarde pas, et commence à courir. J'attrape rapidement mon arc de la main droite et saisit une de mes flèches. Les autres flèches ennemies continuent de filer devant nous. Je bande mon arc prêt à tirer au moindre mouvement. L'autre partie du groupe commence à me distancer. Malheureusement , je ne perçoit aucun signe de vie comme si les flèches venaient de nulle part. Je tire deux flèches dans le vide, en espérant qu'elles atteignent une cible invisible. Je me met ensuite à courir vers le groupe, mon arc à la main. Tout le monde se dirige vers la forêt. Je regarde quelques fois derrière moi. De plus en plus de flèches nous assaillent et sifflent tout près de nos oreilles. Lucy s'écroule alors de tout son long. Je comprends vite qu'elle a été touchée. J'essaye de ne pas m'arrêter en hurlant aux autres de continuer. En passant près de son corps, je remarque rapidement qu'elle à été touchée au bras. Ses yeux sont fermés et, elle ne bouge plus. Je n'ai pas trop le temps de me poser des questions, je cours beaucoup trop vite. Je commence à être essoufflée mais je ne ralentis pas pour autant. Je remarque qu'Aiden est toujours dans le groupe. Il court auprès de Leïla en la tenant par la main. Il l'entraîne avec lui. Nous arrivons enfin dans la forêt. D'un coup, l'air si chaud et sec du désert se transforme en air frais et humide. Je pensais que nous serions en sécurité mais c'est tout le contraire. Les flèches affluent de plus en plus nombreuses de derrière les arbres. Il devient presque impossible de les éviter. Sous les flèches, les derniers membres du groupe tombent les uns après les autres. Il ne reste plus qu'Aiden, moi et Leïla. Je continue de courir malgré tout. C'est alors que Leïla, trébuche sur branche emportant avec Aiden avec elle. Les deux se retrouvent allongés au sol. Je m'arrête au dessus d'eux et aide Leïla à se relever. Je lui prends la main et la lui tire, mais lorsqu'elle se retrouve sur ses deux jambes elle tourne de l'œil et vacille. Avant qu'elle ne retombe au sol je la rattrape et tente de la réveillée. En panique, je me tourne alors vers Aiden qui se trouve toujours au sol et immobile. Je hurle son nom mais aucune réponse. J'arrive à percevoir un bout de flèche planté dans son torse. Mon angoisse se multiplie et bientôt tout mon corps se met à trembler. Des larmes d'horreur coule sur mon visage. Je regarde le corps de Leïla étendu sur le sol. Ma vision est brouillée par les larmes et pourtant je semble reconnaître le soulèvement de sa poitrine qui prouve qu'elle respire. Je n'ai pas le temps de vérifié que je sens quelque chose dans mon dos. Une violente douleur envahie mon corps me paralysant pour de bon. Je ne peux plus bouger. Aucun membre ne répond, pas même mon petit doigt. Je m'écroule sur Leïla et le ténèbres m'emportent avec eux.

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Je distingue vaguement des rires d'enfants et un brouhaha lointains. Je ne peux pas savoir exactement ce qui se dit mais ils résonnent dans ma tête. J'essaye difficilement d'ouvrir les yeux. Mes paupières semblent peser une demi-tonne. Je dois faire un effort surhumain pour pouvoir les ouvrir en entier. Je dois cligner plusieurs fois avant de réaliser où je me trouve. Je suis allongée sur un lit de fortune dans un petite cabane de bois plongée dans noir. Seuls quelques rayons de soleil passent entre les rondins. La chaleur étouffante du désert à disparue. Il fait maintenant beaucoup plus frais et l'air est plus humide. Je ne réalise pas trop ce qu'il m'arrive. Lorsque j'arrive enfin à reprendre mes esprits, je commence à me poser des questions et une légère panique m'envahie peu à peu. Où suis je ?
Où sont passé les autres ? Leïla, Aiden et Lucy ? Je décide de me lever avec beaucoup de difficultés. Une lourde douleur envahie le haut de mon dos, à l'endroit où la flèche est venue se loger dans mon corps. Un goût métallique envahi ma bouche. J'ai beaucoup de mal à rester statique et à retrouver mon équilibre. Je me déplace d'un pas furtif jusqu'à la porte. J'ai tout de même l'impression de peser trois fois plus lourd que mon poids habituel. En face de moi, je peux apercevoir mon arc, appuyé contre le mur. Je le reconnais grâce à son manche argenté. Je tente de le récupérer en me déplaçant doucement comme si je m'attendais à ce que quelqu'un rentre dans la cabane. Je n'ai aucune idée du danger, de ce à quoi je dois m'attendre à tout moment ou même ce qui provoque ce danger. Toute est inconnu. Je saisit mon arc doucement et je remarque un scintillement au sol. Je penche pour mieux voir de quoi il s'agit. Je dégage l'objet de la terre et découvre un petit couteau fin mais qui semble tout de Même tranchant. Tout à coup, j'entends des voix qui se rapprochent de plus en plus de la cabane. Ils sont deux et discutent entre eux. Je n'arrive pas à savoir quel est le sujet de conversation. Mais un vent de panique m'envahit. Je n'ai pas la force de retourner vers mon "lit" et de toutes manières, c'est trop tard. Les deux hommes sont maintenant tout près et je peux entendre que l'un dit à l'autre :

-Je dois y aller, tu peux vérifier si tout va bien sans moi ?

-Oui, de toutes façons elle doit dormir encore, lui répond l'autre.

Je ne sais pas quoi faire. Par instinct, je me cache derrière la porte en espérant que l'on ne me remarque pas. Je me tient de sorte à être prête pour lui sauter dessus. Je tente le tout pour le tout. Dans mon esprit, il n'y a qu'un seul mot : m'échapper. Je tient fermement le petit coûteau dans ma main tout en me collant contre les rondins de bois, servant de mur. L'homme ouvre la porte qui se retrouve collée contre moi. Il entre dans la pièce et la seconde d'après il remarque mon absence. Je me jette alors sur lui avant qu'il n'avertisse les autres. Je m'aperçois qu'il est un peu plus petit que moi et qu'il est plus facile de le coincer.Je lui plaque une main contre sa bouche et tente de le plaquer ensuite au sol en immobilisant ses jambes. Mais il se débat et me frappe avec son coude dans les côtes ce qui provoque alors une douleur insoutenable. Je chancèle et mais ne tombe pas. J'essaye de me jeter à nouveau sur lui mais il me décoche un coup de poing dans la mâchoire ce qui me fait tomber violemment parterre. L'homme détale alors rapidement en alertant tout le monde :

-Vite ! Elle est réveillée ! Aidez moi !

Ce n'est pas le moment de baisser les bras. Je me relève difficilement une douleur dans la côte et à la mâchoire.Je sers les dents. Le goût du sang est maintenant bien présent dans ma bouche. Je cours vers la porte afin de rattraper l'homme en question. Il est plutôt lent puisque dehors je l'aperçoit a a peine cinquante mètres. Le soleil m'éblouit et il m'est impossible de voir ou je suis. Je n'ai pas le temps de me laisser aller. J'ouvre complètement les yeux même si j'ai le plus grand mal à le faire. Ils me brûlent de plus en plus et des points lumineux brouillent ma vue. Je peux encore voir l'homme courir en essayant de frayer un chemin parmi la petite foule. Je cours du plus vite que je le peux. Je me souviens qu'avant l'expérience je détestais courir et mon endurance était faible. Mais je m'impressionne moi même en remarquant que j'atteins l'homme en a peine dix secondes. Lorsque je suis assez près de lui, je le plaque au sol en me jetant sur lui. Il tente de se dégager en gigotant. Il arrive à enlever un bras et tente de frapper àl'. Je lui saisit le poignet avec un réflexe impressionnant. Il hurle et appelle à l'aide. Peu à peu, les personnes forment un cercle autour de nous. Tous semblent ébahi pas la scène , mais aucun d'entre eux n'osent intervenir. Je le frappe au visage. Je suis tellement en colère que je ne me rend même pas compte de ma force. Je me déchaîne sur lui et le frappe encore et encore. Ma rage est tellement forte que je ne peux m'arrêter. J'entends alors une voix derrière moi, crier :

-Arrête !

Je lui obéis et me retourne doucement en restant toujours à califourchon sur l'homme quasi inconscient et le visage couvert de sang. Ce que je vois ensuite me rend tout à coup soulagée et heureuse. La foule s'est écarté pour laisser passer Aiden et Leïla, tout les deux sain et sauf.
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Désolé pour ce cours chapitre mais je viens seulement de me remettre à écrire ! Je continue maintenant puisque je suis en vacances ! De plus je vais démarrer une nouvelle fiction qui me parle plus ! Mais je n'abandonne pas pour autant celle la qui me passionne. Je vais corriger les premiers chapitres et continuer le suivant. Bref, le prochain chapitre arrive très rapidement !