Chapitre 3 - Liv

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Un jeune homme s'approcha de moi, un bourgeois bien sûr, et me demande s'il peut passer la nuit avec moi. Bizarre, il a l'air d'être riche. Peut être qu'il s'est perdu en chasse ou disputer avec sa famille.

- La chasse a été bonne ? lui dis-je.

Il sembla d'abord surpris mais répondit :

- Non, je n'ai pas trouvé de bisons.

Il a de l'humour. J'en déduis que s'il n'a pas été chasser, il s'est disputé avec sa famille.

- Sans cette réparti, je t'aurai dis de dégager mais tu peux rester.
- Quel amabilité, mais merci. Au fait, pourquoi la chasse?
- Je ne sais pas, peut être que tu es habillé comme un de ces bourgeois et qu'à pars chasser, il ne font rien dans la forêt.
- Bien vu !

Il me demanda ensuite pourquoi j'étais ici et seule. Je lui raconta donc mon passé.

- J'espère maintenant aller à Paris ! Et toi, pourquoi t'es là ?
- Des problèmes de famille mais je ne souhaite pas m'étaler sur le sujet;

Yes, j'avais raison. Il ne manque plus qu'il est un prénom de bourge pour couronner le tout.

- Très bien, je te demande juste une chose : ton prénom, lui dis-je.
- Je m'appelle James et toi ?
- James... Très bourgeois tout ça. Moi c'est Liv ça vient de "live" qui veut dire direct.
- Super original, j'en aurai aimé un aussi comme ça.

Ensuite, nous avons passé le reste de la nuit à dormir en nous relayant pour que le feu tienne et ne s'éteigne pas. Rider à l'ai de l'apprécier, je pense surtout que c'est pour le jambon qu'il a pris dans son sac.
Le matin enfin arrivé, je lui demanda sa destination et là, surprise, il allait aussi en FRANCE !
Il ne savait pas exactement où, mais il voulait quitter Londres le plus rapidement possible. Je lui proposa de m'accompagner jusqu'à la frontière française et il accepta avec un grand sourire.
A force de marcher, on arriva vite à la ville de Dartford. On décida de s'arrêter pour reprendre des forces et on alla dans un petit market pour s'acheter de quoi boire et manger.

- T'as fini ? me dit-il.
- Presque, il me manque encore quelques trucs.

A vrai dire, j'avais fini mais j'étais à la recherche d'un petit truc qui me donnerait envie et puis surtout c'est la première fois que j'entrais dans un magasin. L'orphelinat m'en empêchait.

- Dépêche toi, le magasin va bientôt fermer.
- J'arrive, j'arrive, criais-je.
- C'est bon, j'ai fini.
- T'as pris tout ça ! Mais c'est beaucoup trop ! Si on dépensait ça à chaque fois en deux jours on serait ruiné.
- Ok, Ok j'enlève des trucs. C'est juste que c'est la première fois que j'entre dans un market donc tout me donne envie.
- Je comprend mais il faut essayer d'être raisonnable.

On fini par payer et se rendre dans un parc de la ville. Il était incroyablement joli. Les fleurs étaient de différentes couleurs, les arbres avaient tous leurs feuilles, les enfants jouaient dans les jeux mis à disposition. J'étais fasciné par cet endroit en même temps si simple et si joyeux. Les personnes étaient heureuses et l'on ressentait la joie de vivre. James m'arracha de mes pensées pour aller s'installer sur un coin d'herbe et se reposer avant de continuer à marcher demain. J'avais envie de hurler à quel point j'étais heureuse et libre. Ce moment m'a permis d'oublier mon ancienne vie le temps de quelques instants.
On fit une sieste qui dura seulement deux heures mais qui fût très reposante. Mes idées ont pu se mettre en ordre et maintenant je pouvais aller de l'avant. On se prépara pour reprendre la route mais il sembla troublé.

- Tout va bien ?
- Oui merci, c'est juste que je pense à ma famille et me demande s'il ont remarqué mon absence.
- Je suis sûr que oui.
- Je ne suis pas si sûr que toi, à mon avis seule Laure, la gouvernante doit se demander où je suis actuellement.
- ça va aller, il ne faut plus penser à ce qui est derrière nous mais à ce qui est devant nous. A notre futur heureux, lui répondis-je.

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