L'histoire de Monkey D Luffy

Chapitre 5

- Wouah, c'était génial ! lui cria pour la cinquième fois le commandant Ace dans les oreilles. Quand tu as pris l'épée de Haruta ! Je ne savais pas que tu étais si fort !

Un vrai casse-pied. Après cette bataille, il avait fallu soigner tous les blessés et réparer les dégâts. Luffy était surveillé par Marco, qui avait déjà guéri. Compte tenu de ce dont ils venaient d'être témoins, les pirates l'avaient presque ligoté, lui empêchant le moindre mouvement. Il n'avait pas décroché un mot, son visage restait impassible. Enfin, on l'emmena à l'écart, dans une pièce où tous les commandants, ainsi que leur capitaine, étaient présents.

Au début, personne ne parla. Puis, soudainement, les lèvres du vice-amiral s'étirèrent en un sourire moqueur. Il passa ses mains menottées au granit marin par-dessus sa tête, et se pencha en arrière sur sa chaise.

- Merci de nous avoir sauvés, dit enfin Ace.

- C'est vrai que sans toi, je serais mort, affirma Haruta.

Un à un, ils le remercièrent tous.

- Pourquoi nous venir en aide ? demanda Barbe Blanche. Tu avais une occasion en or de t'enfuir, mais tu es resté.

Il y eut un silence. Luffy ne se sentait toujours pas à l'aise face au yonko, qui pouvait s'il le voulait, l'écraser d'une seule main. Il retint une grimace quand il se redressa, et se força à ne pas toucher son abdomen.

- Détrompez-vous, contredit-il, je ne vous ai pas aidé. J'ai empêché des criminels de causer plus de dégâts. Je suis un marine, ne l'oubliez pas.

Néanmoins, son petit sourire en coin le trahissait. Le jeune homme utilisait juste un prétexte pour qu'on ne sache pas ce qui l'avait poussé à agir. Barbe Blanche rit, puis, ordonna qu'on laisse le jeune homme se reposer. Il fut conduit jusqu'à une cabine, qui apparemment était vide. Marco resta avec lui, et attendit que tout le monde sorte avant de lui faire signe de s'allonger dans le lit.

- Tu peux enlever ton haut, s'il te plait. Je vais te soigner rapidement, et personne n'en saura rien.

Luffy s'exécuta avec étonnement. Comment avait-il pu savoir ? Ce n'était rien de grave, juste une coupure quelque peu profonde. Grâce au pouvoir du phœnix, il ne resta plus rien en quelques secondes. Le regard du pirate s'attarda sur sa cicatrice en forme de croix sur son torse, mais le vice-amiral abaissa rapidement son t-shirt. Alors qu'il pensait enfin pouvoir se poser, Luffy constata que le commandant de la première division restait assis sur la chaise du bureau.

- Monkey D... j'étais sûr de l'avoir déjà entendu quelque part. J'ai fait des recherches. Tu es le fils de Monkey D Dragon, le numéro un de l'armée révolutionnaire.

Le vice-amiral se tendit immédiatement. Combien de fois en avait-il bavé à cause de ce lourd secret ? Son père était le pire criminel, tout le monde le détestait, personne ne l'acceptait. Et voilà que l'un des yonko était probablement au courant. Si cela remontait aux oreilles d'Akainu, il se ferait exécuter sur place. Il fallait dire que les Tenryubitos, et par conséquent la marine, n'aimaient pas beaucoup ce personnage.

- Du calme yoi. Seuls les commandants sont au courant, et ils n'ont pas l'intention de te tuer.

- Pourquoi vous ne me relâchez pas ? soupira le plus jeune. Je ne vous suis d'aucune utilité, la marine ne risque pas de venir à nouveau vous chercher noise, et j'ai du boulot.

- On devrait arriver sur une île dans quelques jours. On te déposera là-bas, tu pourras te débrouiller ensuite ?

- Oui.

Luffy s'endormit, sous la surveillance de Marco. Ils avaient tous une dette envers le marine. Personne ne l'imaginait si puissant. Mais alors, pourquoi avait-il refusé de les attaquer lors de sa mission avec Garp ? Ils auraient largement pris le dessus. Le phœnix remonta la couverture sur les épaules du jeune garçon. Il était adorable, quand son masque tombait. Parfois, il faisait penser à un enfant qui aurait grandi trop vite.

Les jours qui suivirent furent monotones. Luffy passait la plupart du temps dans la cabine, à dormir. Une fois, il refit en cachette les rapports de Haruta. Les deux s'entendaient vraiment bien. Enfin, ils débarquèrent sur une île. Le vice-amiral posa les pieds à terre avec joie. Libéré de ses menottes, il se sentait revivre. Il ne souhaita pas un bon voyage aux pirates, ne leur dit pas au revoir.

- Yata, j'ai faim !

Et il partit endirection du village. Le jeune homme avait de la chance, on le reconnutrapidement, et on lui permit d'utiliser un escargot phone pour contacter labase de la marine. Le jeune homme mangea à sa faim, et en fin de journée, unbateau vint le récupérer.