Chapitre 35

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2 semaines plus tard



Ma peau est toute bronzée et pendant ces derniers jours j'ai surfé, nous avons déjeuné sur un magnifique yacht, et avons dégusté les meilleurs plats indonésiens ! Locklear était si heureux de voir comment les gens ici cuisinaient en live... il a appris beaucoup de choses en si peu de temps, il est sûr de ramener des méthodes exotiques jusqu'à chez nous maintenant.

Martin et Joyce sont partis dès la première semaine, mais j'avoue qu'ils ont rendu le séjour un peu plus drôle. Ils sont tellement habitués à la ville qu'ils ont fait des dégâts hallucinants ici.

Nous atterrissons dans une heure... c'est passé si vite, et dire que dès demain je vais retourner en cours, c'est déprimant. Mais je sais que ça se passera bien, Lock est avec moi... Gabriel aussi, et que dire de Jeel qui a toujours été à mes côtés ?

Peu importe si James est là ou pas, le plus important c'est de finir et de passer les qualifs. Cependant, c'est différent cette fois ! Je suis la copine de celui que j'avais commencé à haïr par son comportement exécrable... je désirais l'écraser et me montrer supérieure à lui.

Si nous passons ensemble, je me demande comment se passera la suite.

Bref, je devrais m'endormir un peu...

Mon téléphone sonne, et heureusement que nous sommes en première classe, il n'y a presque personne. Lock gémit sur son siège juste à côté de moi.
Je réponds discrètement, et entends le proviseur à l'autre bout du fil,

Proviseur : Alice ?
Moi : Oui... allô monsieur.
Proviseur : Bonjour, je t'appelle concernant le cas de James, j'ai cru comprendre que vous vous connaissiez plus que de simples amis.
Moi : Nous ne sommes pas amis. Il n'est rien pour moi et je ne suis rien pour lui. Ça me semble clair là.

Je serre mon téléphone entre mes doigts, sentant le feu calciner mes veines.

Proviseur : J'entends bien, mais... son séjour chez nous touche à son terme, et parmi ses dernières volontés avant de repartir aux États-Unis a été de te voir.

Ma mâchoire se contracte. Je jette un coup d'œil au hublot, et plante mes ongles dans les paumes de mes mains.

Moi : Dites-lui clairement ceci...

Je souffle de douleur, après ça... ce sera terminé pour de bon.

Moi : Qu'il aille bien se faire foutre, lui, sa copine Olivia de mes deux, et son putain bébé sorti de ses maudites entrailles. Pour rien au monde je ne lui vouerai une autre parole de ma part. J'espère qu'il va crouler dans les rues de son quartier de merde, et qu'il va y mourir de froid, étouffé par la haine et la violence qu'il m'a infligée ! Je-

Une main se dépose sur ma cuisse. Je m'arrête et tourne la tête vers Lock. Il lève sa casquette qui le servait de cache yeux, et me regarde.

Locklear : Calme-toi, ce gars est déjà condamné dans sa tête.

LOCKLEAR : C'est toi que je veux (Tome 1) RÉÉCRITUREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant