Chapitre 18

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Gabriel Tremblay

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Gabriel Tremblay


Locklear d'avance brutalement vers lui et empoigne son col.

Locklear : C'est moi qui t'ai posé la question en premier, réponds !
Gabriel : Je suis venue avec ma meuf on est censés regarder un film à 4 !
Locklear : Comment ça à 4 ?
Gabriel : Avec vous deux ! Alice devait te le dire, non ?

Pu...tain...
Lock se tourne vers moi, et j'ai l'impression de ne plus respirer. Il sourit nerveusement.

Jeel : Alice !

Elle accourt vers moi, et me prend furtivement dans ses bras avant de me demander si tout va bien.

Locklear : Laisse-la seule, elle va réfléchir à sa bêtise !

Euh... ? Ok, il a cru il était Super Nanny le gars.

Moi : Lock, vraiment j'ai essayé de te le dire !

Locklear : Tu sais mieux que quiconque que je peux pas me le voir ! Et toi, au lieu de me le dire au plus tôt possible, je me retrouve comme un CON !

Moi : C'est ton frère, Lock arrête deux secondes !

Locklear : Comment ça arrête deux secondes ?! Qu'est-ce que t'en sais d'ailleurs ?!

Moi : Bref, je voulais juste passer un bon moment avec toi... et tu gâches tout.

Locklear : Je m'en bats les couilles, c'est toi qui a tout gâché putain ! Tu vas réfléchir à ta connerie de merde de bouse ! Et après on parlera !

Moi : MAIS MOI JE VOULAIS MÊME PAS ÊTRE ENTRE VOUS DEUX, JE M'EN BATS LES OVAIRES AUSSI ! Je vais réfléchir à rien du tout, c'est plus mon problème, allez tous BIEN vous faire foutre !

Je rentre dans le cinéma, mains plongées dans mes poches, marchant comme un ninja.

Jeel : Salle 40, ma belle !

Je change automatiquement de direction, et une fois dans cette salle je m'enfonce dans un siège, sourcils froncés.

Moi : Jeel viens à côté !

Jeel : Lock prend le stuff, on peut parler pour l'instant.

Gabriel : Je suis désolée Alice, Jeel ne m'a pas dit qu'il ne fallait pas te balancer comme ça.

Jeel : Désolée...

Moi : Je vous en veux pas, vous êtes mignons, c'est lui que j'ai envie d'effriter.

Gabriel : C'est un sanguin, mais c'est parce qu'il ne sait pas comment gérer ses émotions, donc ça fuse dans tous les sens. Malgré ça, je l'aime quand même beaucoup, Baptiste...

Je regarde Gabriel, mon coeur ne peut s'empêcher de ressentir une chaleur. C'est si mignon...
Même après tout ce que Lock lui a fait subir, Gab a toujours cet amour pour lui.
Lock sait très bien que s'il part en haussant le ton, moi aussi je décolle en engueulade.

Moi : Bref, je vais juste profiter du film. Gabriel viens à côté de moi...

Gabriel : Désolé, je vais à côté de Jeel.

Super...

Locklear vient avec quatre paquets de pop-corn, je remarque ses bras musclés, sa barbe et ses lèvres...
même quand je ne veux pas, mon corps le veut.

Il a aussi des bonbons, il sait que j'adore ça.
Il s'installe à côté de moi, sans surprise. Je fais mine de me décaler vers Jeel, et il me jette un regard furtif.

Le film commence, et il ne m'a toujours pas donné mon paquet de pop corn. Je lève les yeux au ciel et je le toise.

Moi : Je peux avoir le mien s'il te plaît ?

Je suis polie la, on est d'accord ?

Locklear : Va t'en acheter un.

Eh bah pas lui, cet abruti.

Moi : Tu en prends deux pour toi là?

Locklear : Tu comprends vite.

Je ris nerveusement, et je crois les bras comme quand je suis contrariée. Jeel me tend de temps en temps son paquet, mais j'aime pas du tout gratter. Le film paraît long et ennuyeux alors qu'on m'a conseillé ce chef-d'œuvre... j'aurai juste voulu qu'il me prenne dans ses bras.

C'est mort, il m'a énervée, je vais pas faire le premier pas, c'est sûr.
Je reçois un message de Gabriel. Je le regarde bizarrement avant de l'ouvrir, en faisant attention à ce que Lock ne le voit pas.

Locklear : Tu me caches quoi là ?

Moi : Décale.

Locklear : T'as des choses à me cacher maintenant ?

Moi : Je suis pas ta meuf.

Locklear : Ah... bon ?

Je sens de me tristesse dans sa voix. Je veux même pas le regarder sinon mon coeur va flancher...

Putain, vas-y double culpabilité, mais je referai plus le premier pas. C'est. Mort.
J'ai l'air d'une gamine de 12 ans, et bien ça me convient.

Les gens commencent à nous rouspéter à cause de nos échanges.

Je lis le message : « Viens, on parle dehors ». Sans savoir pourquoi, je souris. Il a cru que Locklear le sniper, n'allait pas cramer notre magouille ?

Je me lève tout de même, je vais prendre le risque.
Arrivée dehors, il me rejoint 10 minutes après.

Gabriel : Je vais pas me répéter mais je vais quand même le faire... Lock est comme ça, et il faut que tu l'aimes tel qu'il est.
Moi : Mais attends, tu crois que je le hais là ?

Il ne dit rien.

Moi : Baptiste est le gars que j'aime le plus au monde. Je pourrais tout faire pour le rendre heureux s'il le faut, mais il doit savoir ses limites avec moi parce que je ne suis pas les petites minettes qu'il a eu avant qui ferment leur gueule, je suis pas Joyce moi ok ?

Il se met à sourire, voyant que je croise les bras.

Gabriel : En effet, t'es loin d'être pareil que les filles d'avant, mais on s'en fiche de ça, là, tu es toi et tu n'as pas besoin de te comparer. Lock est une ordure parfois, certes. Mais il t'aime et ça j'en suis sûr. Juste laisse lui du temps, parce que c'est ça qui lui manque... du temps.

Sa phrase me fait frissonner.
De toutes les façons je ne ferai pas le premier pas.
Mais, je veux être avec lui.

Moi : Fais-moi une faveur, Gab'
Gabriel : Je t'écoute
Moi : Réconcilie-toi avec lui, je crois que c'est ça qui lui fait le plus souffrir.

LOCKLEAR : C'est toi que je veux (Tome 1) RÉÉCRITUREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant