Chapitre 15

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Comme dans tous les films romantiques qui se passent bien, j'aurai voulu qu'on me réveille avec douceur et un rayon de soleil... pourquoi pas même un petit déjeuner.
Mais non, les gars, vous oubliez qu'on est avec Locklear.
Dès 10h il me cri qu'il va me castagne, me laisser mourir de faim parce que MOI je lui ai pas préparé de petit déjeuner.

Moi : T'as craqué, mec. Laisse-moi dormir.
Locklear : Je t'ai préparé le dessert hier ! Allez s'il te plaît fais pas la gamine.
Moi : Ton dessert cramé là ? C'est ça que t'appelle un dessert ?
Locklear : ...
Moi : Merci.

Je me retourne, enveloppant mon corps dans la couverture.

Locklear : Eh mais d'ailleurs t'es dans mon lit ! C'est toi tu dégage !
Moi : Va bien te faire foutre, Lock. Laisse-moi.
Locklear : Ok.

Je l'entends s'en aller.
Enfin...

1 heure plus tard

Je me réveille tranquillement, il est 11h. Pour un samedi c'est raisonnable, je veux profiter de cette journée.
Je range le lit et pars faire ma toilette. Je me coiffe, je m'habille d'un short, un t-shirt fin et je descends vers la salle principale.

J'entends de la musique assez épique, et je constate Locklear, déjà vêtu, le casque sur la tête, ses lunettes jaunes vitrées en plein stream.

Locklear : Ne vous laissez jamais dominé par des personnes qui se croient supérieures à vous... surtout les femmes, elles se croient parfois tout permis. Mais je dis pas qu'il faut écraser vos meufs, juste si elles sont infernales, vous lui remettez les pendules à l'heure !

Ah... sérieux là ? Il me fait des piques en plein live ?

Locklear : Non, mec, je n'ai pas spécialement vécu ça puisque j'ai pas de meuf, mais ça m'est arrivé auparavant et c'est dangereux... les femmes tout comme les hommes sont vicieuses.

Je hausse les sourcils, voulant faire abstraction de ce que j'ai entendu. Je me dirige plutôt vers la cuisine et me prépare un bacon œufs brouillés, avec deux tartines grillées au beurre. Je me flanque un grand verre de jus d'orange et m'installe sur la table à manger.
Il va regretter d'avoir parlé de moi.

J'ouvre mon téléphone et lorsque je vois une vidéo drôle, je me mets à rire super fort. Il me regarde avec tant de haine, je suis sure que son chat doit se demander qui est la fille en background.

Après plusieurs minutes, il coupe son live. Je me faufile dans la chambre pour me cacher, mais je pète une barre quand je le vois débarquer en mode gros boomer.

Moi : Hahahah ! Lock attends !

Je tombe accidentellement sur le lit, morte de rire.

Lock : C'est quoi ton putain de problème ?
Moi : C'est toi tu m'as cherchée.
Lock : Mais là c'était sur mon live en direct ! C'est mon lieu de travail, Alice !
Moi : Bah c'est bon t'avais pas qu'à me mentionner sur ton lieu de travail, et puis les gens vont oublier.
Locklear : Tu commences à me casser les couilles, vrai reste dans ton coin, je reste dans le mien. Ce soir si tu veux, tu te barres.

LOCKLEAR : C'est toi que je veux (Tome 1) RÉÉCRITUREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant