Chapitre 24

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(Avouez Lock est super sur la photo !)

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(Avouez Lock est super sur la photo !)




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Nous en sommes à notre avant dernière heure, et je ne tiens pas sur place. 

Mes jambes tressautent d'elles-mêmes, attendant la réponse de Locklear.

Il ne m'a pas encore répondu et ça ne lui ressemble pas. Il jette un coup d'oeil à mon écran verrouillé... putain, mais pourquoi il ne répond pas ?


Jeel (chuchote) Alice, t'es sûre que tout va bien ?

Moi : Lock me répond pas... Lock me répond pas Jeel, qu'est-ce que je suis censée faire merde. Lock ne me répond pas.


Je passe ma main dans mes cheveux désordonnés.


Jeel : Mais il est sûrement occupé et-

Moi : Occupé sur un lit d'hôpital ? Ce n'est même pas que ça ! Je sens qu'il y a quelque chose qui se trame... mon coeur n'est pas tranquille. 


Je rive mon regard sur ma table. Des frissons viennent attaquer ma nuque, et l'effroi saisi l'entièreté de mon âme frêle. Je ne peux plus quitter le cours, je suis condamnée à attendre l'écoulement des deux prochaines heures. Comment vais-je pouvoir distraire mes pensées ? Je ne peux m'empêcher de penser à ce qui peut lui arriver... 

Qu'est-ce qui cloche chez toi, mon Lock ?

Je me suis si vite attachée à cet homme, et j'ai découvert sa sensibilité, son charisme pur et sa bienveillance envers moi. Son amour n'est pas celui que je peux trouver d'un gars à un autre... celui-ci est unique. Je m'en voudrais jusqu'à la mort s'il lui arrivait quelque chose de mal. 

Rien qu'en y pensant, je peux sentir rapidement des larmes. La preuve que son cas me touche abondamment, je suis même prête à tuer... 

Je prie de toutes mes forces que ce ne soit que de l'inquiétude. J'espère que ces appréhensions ne sont que le fruit de mon imagination.

Au début, nous étions pire qu'un chat et une souris, mais s'il n'était jamais venue me récupérer... si seulement je ne l'avais pas plu... nous n'en serions pas là. 

Lock, je t'en prie... attends-moi un peu.


Soudainement, la porte s'ouvre brutalement. Je sursaute, comme une hystérique. Que se passe-t-il ? Mes yeux parcourent furtivement la pièce, comme une féline affamée. 

Une main vient se poser sur la mienne. Je croise le regard sombre de Gabriel.


Gabriel : Alice, tout va bien, tu es en sécurité, arrête de te morfondre.


Je hoche lentement de la tête, laissant mes épaules se voûter. 


Jeel : Oh meuf... ce gars...


Je lève les yeux et croise ce regard que j'avais préféré oublier. 

Mes doigts viennent serrer avec hargne mes cuisses couvertes d'un jeans. Il m'a remarquée, et ses lèvres s'étirent en un sourire malicieux qui me fait froid dans le dos.

Il n'était pas censé retourner aux États-Unis ? Pourquoi il est là alors ? C'est beaucoup trop à porter. Je n'arrive déjà pas à supporter les pensées noires et d'inquiétudes vis-à-vis de Lock, alors si ce monstre se ramène, je vais exploser.


Professeur : Voici ce nouvel arrivant, il est déjà très avancé par rapport à vous, donc il va la plupart du temps vous aider à avancer dans vos projets, mais il reste un élève comme vous bien sûr. Tu peux te présenter.

Lui : James Harris, enchanté... je ne connais pas tout le monde, mais il y en a une que je connais très bien.

Professeur : Ah bon ? Dites-le si ça ne te dérange pas, comme ça cette personne pourra te faire le guide de notre étage de programmation.


Je suis si tétanisée par sa voix qu'elle m'étrangle, m'empêchant de parler. Je me mets à trembler de tous mes membres, même si la main de Jeel est posée sur ma cuisse, je n'arrive pas à décrocher mes yeux des siens. 

Il est si envoûtant... c'est à cause de ses yeux que je suis tombée amoureuse de lui auparavant. Mais le regard est souvent un filtre de l'âme. Il cache beaucoup de chose. 

James, lui, dissimulait un monstre pire qu'un démon en lui. 

Pourtant, je lui ai voué mon temps, mon argent, et beaucoup de mon amour. 


La seule personne qui me fait autant peur, c'est toi... avais-je dit un jour.


Ce jour...

Fallait-il que ce jour arrive maintenant ?

Pourquoi ?


Des vertiges me prennent d'un coup, et mes oreilles bourdonnent, amenant des acouphènes insupportables.

Ma vision commence à se détériorer, et les paumes de mes mains se gorgent de sueur. 

Il m'a même reconnue dans ce piètre état ?



James : Alice... Marshall.


Je m'écroule de ma chaise, ne pouvant plus supporter le poids de mes erreurs.

Ne pouvant plus soutenir la charge de mes inquiétudes, 

Ne pouvant plus endurer le fardeau d'un passé qui me rattrape...



Je préfère éteindre mon corps un instant.


LOCKLEAR : C'est toi que je veux (Tome 1) RÉÉCRITUREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant