Chapitre 9 : C'est pas passé loin ...

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PDV RILLEY : 

J'ai beau avoir reçu les meilleurs entraînements possible de là où j'viens, je sens que ce n'est pas suffisant pour le battre. 

Je lâche un énième gémissement de douleur. J'me retrouve encore sur le sol terreux de la forêt. Mes ongles s'enfoncent dans la boue. Je redresse la tête en direction de cet homme à qui je n'avais réussis qu'à envoyer seulement quelques coups. 

Il semble se réjouir de cette situation. C'était comme si je lui avais personnellement fait quelque chose, mais j'ai beau chercher, je ne vois pas. Ce type ne me dit absolument rien, tout comme l'autre. 

Je serre les dents pour ne pas crier de douleur lorsque j'me relève. Il rigole en me voyant faire. Le goût du fer dans ma bouche me force à cracher derrière mon épaule. Mes côtes me font souffrir le martyre. Je jette un rapide coup d'oeil sur Daryl. Même si au fond ce n'était pas mon problème car je ne lui avait pas demandé de me suivre ...

Il arrive tout de même à lui envoyer quelques coups mais tout comme moi, il est plus souvent sur le sol que sur ces jambes. J'arrive pas à croire qu'on est en train de se faire rétamer par eux et en plus, je ne sais toujours pas pourquoi ils nous avaient attaqués, mais rien qu'à voir leurs regards noir charbon, je pouvais deviner qu'ils ressentaient comme une sorte de haine en nous voyant, après pourquoi ? Ca, c'était une toute autre question. 

Malheureusement, bien trop occupé pour le leur posé ... Soufflais-je intérieurement après un énième coup de pieds dans les côtes. Celui là est bien plus puissant que les autres. A tel point, que je sens mon souffle se couper. Il m'en envoie un autre qui me projette derrière. Mon dos heurte un arbre. Je grimace et lâche cette fois-ci un cri de douleur. 

Je me tiens le flanc. Ca saigne pas mal. Et merde. Mon dos me fait affreusement mal en plus. L'homme à peine plus grand que moi s'approche lentement, sûr de lui, sourire au visage. Je sentais le sang stagner dans ma bouche. Avant de déglutir et je tourne légèrement ma tête afin d'évacuer toute cette hémoglobine accumulée dans mon corps. 

Franchement, si ce type ne me tue pas maintenant, j'suis quasiment certaine de mourir d'une hémorragie

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Franchement, si ce type ne me tue pas maintenant, j'suis quasiment certaine de mourir d'une hémorragie. Non mais sérieusement, j'avais mal partout, je ne sentais presque plus mon dos tellement il venait de prendre cher. 

De là où j'étais je ne pouvais pas distinguer Daryl et étrangement, en pensant à l'archer, je ressentais comme une angoisse, voir même de la peur ... Non, ressaisis toi ma vieille, c'est pas l'moment de flancher. J'avais fais une putain de promesse à mon fils et je comptais bien la tenir. Il ne fallait pas désespérer, je ne pouvais pas abandonner. C'était certain que Mark partirait à notre recherche une fois qu'il se rendrait compte que l'hélico ne revenait pas.

Cependant, ça serait sans doute trop tard. On sera déjà mort. Je me surprends à laisser s'échapper une larme silencieuse et solitaire en ayant une pensée pour Raph. Les paroles de Mark avant de monter à bord de l'hélico résonnent encore dans mon esprit. Evidemment qu'il serait capable de se débrouiller seul, mais je voulais être là pour lui ... 

All about us (tome 4)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant