Chapitre 6

100 29 5
                                    

Coucou tout le monde ! Je voulais d'abord vous remercier pour l'accueil que vous faites à mon livre.

J'hésitais à le relancer dans wattpad parce que je trouve que ça ne marche plus trop depuis que tout à changé.

Mais je vois que les sœurs Wood vous plaisent. Comme vous avez du le remarquer, c'est un peu le même mood que les Bridgerton car j'adore cette époque là et je voulais en faire quelque chose à mon goût.

Encore merci et bonne lecture !

***

Regardant par la fenêtre, je vis ma plus jeune sœur, Victoire, courir dans le jardin avec un énorme chien. Le chien de ma meilleure amie. Elle venait donc de rentrer à Charleston. Je m'empressai de la retrouver dehors. Elle était comme dans mes souvenirs. Je ne pus retenir mes effusions de joie. Au diable les convenances ! Je la serrai dans mes bras de toutes mes forces. Elle ne fut pas étonnée et éclata de rire en resserrant les bras autour de moi. Elle sentait la mer.

Elle était belle, lady Genna. Je la connaissais depuis mon plus jeune âge. Nos mères étaient très amies et le sont toujours par ailleurs. La rousseur de la jeune femme étincelait au contact du soleil. De multitudes taches de rousseurs avaient envahi son visage. Elle resplendissait de bonheur. Quelque chose avait changé mais je n'aurais pas su trouver.

- Comment ton voyage s'est-il passé ?

- Merveilleusement bien. J'ai rencontré un homme, Gabrielle. Il est gentil et généreux. Tu l'adorerais.

Je haussai un sourcil. Ma meilleure amie avait enfin rencontré l'homme de sa vie ? J'étais infiniment heureuse pour elle. Je la serrai de nouveau dans mes bras, ne pouvant m'en empêcher.

- Dis-moi tout sur lui, voulus-je savoir.

On se posa chacune sur une chaise à l'abri du soleil et on prit le thé, comme avant. Je rajoutai un morceau de sucre dans le mien. J'aurais bien aimé du miel.

- En un an, tu as énormément changé Elle, me fit remarquer mon amie qui m'observait de son regard aiguisé.

Pour ma part, je trouvais que j'avais grandi en taille et mûri. Genna s'empressa de décrire tout ce qu'elle a voulu dire.

- Tu as attrapé de bonne manière. Tu te tiens droite, tu prends même le thé, tu attaches tes cheveux.

J'avais une sainte horreur de cacher mes cheveux dans un coiffure sophistiquée. Je savais qu'après, ils seront libérés de leur prison. Cependant, je ne commentai pas. Une jeune fille devait être impeccable dans toutes les circonstances. Mais je n'étais pas d'accord.

- Tu n'es plus la même. Tu es très belle. Il parait que tu as reçu des demandes ?

Je soupirai même si ce n'était pas recommandé. Je restais moi-même malgré ma bonne éducation.

- Cinq fauchetons, Genna. Pas un pois dans la tête. C'était aberrant.

Mon amie se retint de rire.

- J'avais oublié à quel point tu es honnête. Ça m'a manqué. Tout ça. Te parler autre que par des lettres. Victoire devrait avoir un chien. 

Je suivis son regard vers ma petite sœur qui courait toujours et qui lançait une corde à l'animal. Si ma mère n'était pas allergique, à coup sur, nous en aurions un.

- Je t'en prie, parle moi de ton futur mari.

Elle rougit jusqu'à la racine des cheveux. Le bonheur lui allait bien.

- Je l'ai rencontré il y a cinq mois. Nous avons pris notre temps pour apprendre à nous connaitre. Il m'a demandé en mariage il y a cinq semaines. Je me marie dans deux semaines. Je suis rentrée plutôt pour t'annoncer la bonne nouvelle.

Les sœurs Wood : balOù les histoires vivent. Découvrez maintenant