L'histoire de Klaine continue !

Chapitre 47 : UN NOUVEAU DÉPART POUR KLAINE

Après leurs vacances au ski, Kurt et Blaine, logeaient domicile, depuis quelques jours, proche d'une rivière qui jonchait une forêt. Le lieu était fabuleux. De l'autre côté du cours d'eau, il y avait une immense prairie où à l'aube, le couple pouvait même observer des biches, des cerfs s'y promener. C'était un spectacle grandiose. Mozart aimait sa nouvelle vie, il se faisait une joie de gambader dans ces grands espaces accompagné de ces deux maîtres qui faisaient de longues randonnées à travers la nature, chaque jour. Enfin, à cause de l'état de santé du cadet qui était toujours sous oxygène, leurs nombreuses balades étaient succédé de nombreuses pauses. Une chose était sûr, c'était que Mozart allait être malheureux dans une vie avec un domicile fixe, situé dans une ville. Il n'aura plus autant de liberté que ce qu'il avait actuellement. Les garçons le savaient très bien. Leur chien n'avait connu que leur van entouré de grandes étendues et même quand ils avaient leurs concerts ou leurs tournages, leur bébé était toujours de la partie. Ils l'embarquaient partout avec eux. C'était rare, les fois où leur bouvier bernois restait seul dans le combi.

Lors d'une pause, pendant une de leurs randonnée, les garçons s'installèrent sur un tronc d'arbre couché sur le sol. Kurt serra son mari dans ces bras, tout en lui caressant les cheveux. Le brun regarda son chien courir après des insectes qui filaient à toutes vitesses par terre.

- « Mozart va devoir s'habituer à une nouvelle vie ! » affirma le bouclé avec une once de tristesse dans la voix.

- « Oui, mais le principal pour lui, c'est d'être avec nous deux ! Ici, il se balade comme il l'entend. En ville, ce sera différent, il faudra le balader en laisse, il sera souvent à la maison. Et, pour s'habituer, il aura besoin de nous ainsi que de tout notre amour » essaya-t-il de rassurer son compagnon.

Kurt avait raison, l'animal domestique allait avoir besoin de tout leurs soutiens, de tous leurs amours pour éviter qu'il ne déprime et dans le pire des cas ne se laisse mourir. Les deux hommes en avaient bien conscience mais ils feraient tout pour leur bébé.

- « On devrait parler de notre projet immobilier ? » proposa le brun.

- « Tu as raison ! »

- « Tu sais, j'y ai beaucoup réfléchi. On devrait rester proche de New York pour les opportunités de travail. Toi, tu as toujours rêvé d'être sur les planches des plus grandes salles, de Broadway. En plus, tu auras toujours des réunions à Vogue, tu devras certainement être beaucoup plus présent là-bas surtout que tu as un défilé à préparer. Il ne faut pas qu'on s'éloigne. Puis, je t'avoue que je ne veux pas que tu sois loin de moi juste à cause d'une réunion. Déjà qu'avec nos choix de vies artistiques, on sera contraint à être séparé sur des longues durées »

- « J'ai eu la même conclusion que toi, Blaine. Mais pour Mozart, ça sera compliqué ! »

- « Ptit Bout, avec cette grosse boule de poils, on ne pourra pas avoir un appartement ou il faudrait qu'il y est une immense terrasse. Je pense qu'on devrait opter pour une maison avec jardin. Aller dans un quartier calme où les buildings ne sont pas présents. Tu en penses quoi ? »

- « Je pense savoir où nous pouvons aller ? »

- « Et c'est où ? »

- « Greenwich Village ! On avait apprécié ce coin. Et en plus, c'est un quartier LGBT+, ça pourrait être bénéfique pour notre association ! Un autre bon point, il y a un espace vert puis ce n'est pas loin de Broadway. Qu'en dis-tu ? »

Blaine se retourna pour faire face à son conjoins, un sourire se dessina sur ces lèvres.

- « J'en dis que c'est une très bonne idée ! »