Chapitre 43 : UN BEAU PROJET

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Kurt et Blaine étaient arrivé en Californie. Ils ont arrêté leur van dans le Parc National de Yosemite. Ils avaient décidé d'y rester quelques jours avant de rejoindre Rachel qui était trop occupé par ces répétitions. Durant leur cavale à travers les États-Unis, ils avaient apprécié les lieux dont la nature était reine. Ce genre de coin calme, les ressourçait amplement, alors le choix de passer quelques jours dans ce parc avait été une évidence. Un lieu à ne pas louper ! Un lieu incontournable pour eux.

Les deux hommes commencèrent leur découverte par la forêt de Séquoias. Cet endroit abrite plus de cinq cents arbres dont certains sont âgés de plus de deux milles ans. Mesurant plus de cent mètres de haut, ils sont considéré comme des gardiens de la nature. En effet, ils résistent face à tous : les insectes mais surtout ils ont survécu à d'innombrables feux de forêts grâce à leurs écorces.

Dans cette forêt, un tunnel a été creuser dans l'un des troncs de ces arbres. Les deux hommes le cherchaient en vain. Ils tournèrent en rond au milieu de cette immensité végétale.

- « Avoue-le ! On est perdu ! » fit Kurt relativement angoissé.

- « Non ! Bien sûr que non ! » Blaine n'était pas convaincu lui-même de sa réponse « On va suivre les panneaux et les marquages ainsi que le plan qu'on a. On devrait s'y retrouver ! »

- « Ha ! Tu vois on est perdu ! »

Le brun prit son mari dans ces bras :

- « Déstresse Ptit Bout ! On va trouver cet arbre et retourner au van »

Pendant ce temps Mozart faisait des allers, retours en courant joyeusement autour de ces deux maîtres. Il se dépensait sans compter.

Au bout d'un certain temps, les garçons virent un groupe de personnes qui ressemblait à un troupeau de moutons, se diriger, tous, dans la même direction. Ils entendirent qu'ils étaient sur la route de ce fameux tunnel alors ils décidèrent de suivre ce groupe dans l'espoir d'y arriver eux aussi. À peine dix minutes de marche plus tard, les voilà face à ce tronc géant ayant un trou béant en son cœur. Le cadet suggéra d'attendre que le groupe parte pour profiter du moment. Ils s'installèrent, donc, en attendant que le temps passe. L'attente fut longue. Très longue. Les visiteurs n'étaient pas prêts à partir. L'aîné fut dégoûté de devoir partager ce moment entouré par des inconnues mais tant pis, ils étaient plus ou moins obligés s'ils voulaient retourner au combi avant la tombée de la nuit. Ils passèrent dans le tronc de l'arbre. En le traversant, ils se rendirent compte de l'épaisseur de cette végétation. Ça devait être un arbre millénaire. C'était incroyable. Enfin, s'ils oublièrent la randonnée, de plusieurs heures, où ils étaient paumés. Kurt pensa secrètement que faire autant de marche pour si peu de plaisir était quand même inutile. Mais, il se reprit en pensant à la beauté du lieu, à l'immensité Dame Nature et à ce tunnel exceptionnel.

Sur le retour, Mozart fût à bout de souffle. Il avait tellement couru, il s'était tellement déchaîné, qu'il s'allongea refusant de coopérer plus longtemps. Il ne marcha plus. Il resta immobile face aux nombreux appels de ces maîtres qui commencèrent à s'impatienter.

- « Notre bébé est mort de fatigue » conclut Blaine.

- « Il n'y a pas que lui » renchérit Kurt légèrement agacé.

Le cadet souffla face la réaction de son mari et s'approcha de son chien. Il lui versa de l'eau dans sa gamelle et ce dernier ne se fit pas prier pour boire. En quelques secondes, sa gamelle était vide. Il le caressa puis prit une décision. Son chiot n'allait plus obtempérer, c'était une certitude. Il le prit tel un sac à dos sur ces épaules. Puis, pour ne pas encombrer son mari légèrement agacé par cette expédition, il garda leur sac à dos qu'il porta sur son ventre. Blaine fut mort de fatigue. Il se supportait à peine sur ces deux jambes ce qui n'avait pas l'air d'inquiéter son compagnon. Ce dernier n'avait qu'une envie arriver dans leur logement et se vautrer dans leur lit. Le brun se sentit mal et trébucha sur le chemin de terre. Kurt c'était, enfin retourné et accouru vers son mari et son chien qui venait de s'asseoir en léchant son maître allongé au sol comme s'il voulait savoir s'il allait bien.

L'histoire de Klaine continue !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant