Chapitre 46 : ARTIE DÉPLOIE CES AILES

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Depuis qu'Artie avait décroché sa place à Brooklyn Film Académie, il se donnait les moyens de réussir. Il voulait devenir réalisateur. Cette idée lui était apparu lorsqu'il avait dû réaliser l'émission de Noël où il avait mis en scène ces camarades du Glee Club. Cette expérience lui avait ouvert les yeux sur son avenir. Serte, il aimait énormément chanté et faire des prestations devant un public mais il aimait par-dessus tout créer et donner ces directives pour réaliser ce qu'il avait en tête. Le chant ne le quittera jamais puisque ça reste sa plus grande passion. Ça lui a permis de se rendre compte qu'il pouvait être quelqu'un à part entière, qu'il avait sa place dans la société mais surtout qu'il appartenait à un groupe. Le chant est son déstressant pour lui et c'est une chose qu'il aura toujours besoin. Il lui suffit d'ouvrir la bouche et de chanter pour se calmer et pouvoir mieux réfléchir.

Durant ces études, Artie était un élève-modèle dans le travail qu'il fournissait. En effet, il fut toujours le premier de sa promo. Il proposait toujours des choses qui sortaient de l'ordinaire, il rendait des devoirs originaux et plus farfelue les uns que les autres. Il avait une certaines audace dans ce qu'il soumettait à ses professeurs. Son cerveau travaillait jour et nuit pour donner le meilleur de lui. Artie avait l'impression que son fauteuil le gênerait dans tout ce qu'il entreprenait c'est pour cela qu'il se donnait à deux cents pourcents, il se surpassait sans arrêt. Mais Artie avait tort. Il avait un talent incroyable et une folie qui rendait ces travaux authentiques. Ces professeurs l'encourageaient et le poussaient toujours plus loin. Ce garçon en fauteuil avait de l'or entre les doigts.

Pour valider son diplôme de fin d'année, Artie devait créer un film de toutes pièces. Il allait devoir rassembler toutes ces connaissances apprises lors de ces années au sein de Brooklyn Film Academy, pour écrire un scénario qui tient la route, de s'entourer d'une équipe techniques mais également d'acteurs et de figurants mais également pour concevoir toutes les mises en scène et les faire défiler pour en faire un film. Tous les élèves avaient un an pour réaliser leurs chefs-d'œuvre qui devaient durer entre trente-cinq minutes et une heure vingt. Ils avaient tout le matériel nécessaire à leurs dispositions mais aussi, l'aide de leurs professeurs au besoin. C'était le plus gros travail qu'ils avaient à faire depuis toutes ces années. Artie savait qu'il allait devoir travailler deux fois plus que les autres puisqu'il voulait à tout prix être le meilleur étant donné que les trois films qui auront plus aux jurys de l'école se retrouveront présenté lors de festivals. C'était une opportunité qu'Artie ne voulait pas loupé. Se pourrait être le début d'une envolée pour sa carrière.

Depuis qu'Artie avait eu sa première expérience et qu'il avait fini le lycée, il s'imaginait des tas et des tas de scénarios différents dans sa tête. Il écrivait toutes ces idées sur des cahiers que seul lui savait relire. En effet, il y avait des annotations dans tous les sens, personne n'arrivait à décrypter ces gribouillages. Mais, une seule de ces idées, lui tenait vraiment à cœur et il voulait par-dessus tout le réaliser. Il savait que ça allait être très prometteur. Il avait pour ambition de rallier ces deux passions, celle du cinéma et celle du chant. Il voulait en faire son premier long-métrage. Le premier avant une longue série de films, qu'il produirait par la suite. Il avait son idée bien fixait dans sa cervelle et voulait mettre en avant l'une de ces amies, il souhaitait que Mercedes soit son actrice principale, il désirait qu'on entende sa voix fabuleuse. Il aspirait par-dessus tout la voir sur un piédestal, la voir s'envoler haut très haut.

Il commença à écrire son scénario avec le plus de détail possible, le plus de description que ce soit dans les décors, les paysages ou bien les vêtements que porteraient ces personnages. Il passa des journées et des nuits entières à mettre sur papier ces idées, à les regrouper, à leur donner du sens. Il voulait que se soit parfaitement parfait. Malheureusement, l'imagination débordante d'Artie, l'empêchait de rédiger correctement. Ça partait dans tous les sens. Plus il se relisait, plus il changeait d'avis et rectifiait certaines choses au point qu'il n'y avait plus de cohérence dans son écriture. Il fallait qu'il se concentre davantage. Mais comment faire quand une multitude de proposition, d'inspiration, de schéma fusaient dans tous les sens dans son cerveau ? La couleur grise puis blanche colorera rapidement ces cheveux s'il continuait comme ça. C'était la première fois que ce genre de chose lui arrivait. Il ne comprenait pas pourquoi il avait autant de mal à rédiger convenablement un scénario. Il se mettait évidemment trop de pression.

L'histoire de Klaine continue !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant