Chapitre 53 : PARCOURS DU COMBATTANT

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Les jours passaient et se ressemblaient énormément. Les deux pères arrivaient à la maternité à l'heure d'ouverture, ils se précipitaient dans la chambre de leur faux-jumeaux et y passaient toute la journée jusqu'à la fermeture de l'établissement médical. Au début de cette aventure hors du commun, le personnel médical leur avait annoncé qu'au service néo-natalité c'est comme si on faisait deux pas en avants puis un en arrière. Il y a toujours un risque puisque les nourrissons ne sont pas entièrement formés. Les parents de Kurt tout comme ceux de Blaine étaient au courant de la situation et les appelaient tous les jours tout comme Rachel qui prenait des nouvelle régulièrement. Néanmoins, ils ne répondaient à aucun appels ou messages venant du reste du groupe puisque les deux pères ne voulaient pas en parler. Il ne voulait pas avoir à expliquer la situations douloureuse dans laquelle ils étaient. Ils ne voulaient pas craqué au téléphone. Ils ne voulaient pas entendre leurs inquiétudes. C'était déjà trop dur à gérer pour eux pour en rajouter une couche.

- Mon grand tu vas bien ? fit Will au bout du fil.

- Papa, c'est juste horrible de devoir voir ses enfants sans pouvoir les prendre dans nos bras, sans pouvoir leur donner de l'attention, sans les embrasser. Tu te rends compte que Zélie, on ne la toujours pas prise dans nos bras. Et le pire c'est de devoir rentré chaque soir sans eux. (Il se met à craquer complètement.)

- Je comprend Blaine, c'est un mauvais passage à passé.

- Ben j'en ai marre des mauvaises phases ! On peut pas être juste tranquille et avoir une vie sans encombre ?

- Je comprend que tu sois en colère, fâché et que tu voudrais détruire tout ce qui t'entoure mais dis-toi que si tu ne passe pas par là, tu ne verras jamais tes enfants. C'est pour leur survie qu'ils sont là.

- Je sais papa, souffla-t-il. Mais c'est dur. Et avec Kurt on a que des choses horrible qui nous arrive. Est-ce qu'un jour tout ça, ça se calmera ?

- La roue tourne fiston ! On dit souvent que le destin rééquilibre tout. Et j'imagine que vu toutes les épreuves que vous avez passé, vous allez pouvoir être tranquille un moment.

- Je l'espère ! Ce qui m'inquiète c'est pour Zélie, elle risque tellement de chose. Et si elle ne marche jamais. Et si elle ne parle jamais. Et si...

- Calme-toi Blaine ! Seul l'avenir vous le dira mais ça reste votre petite fille ! Et ça, c'est une chose qui ne changera jamais. Elle est là et vous l'aimez alors même si elle n'évolue pas comme les autres enfants, elle sera aimée et choyée par toute sa grande famille.

- Merci papa.

- De rien mon grand. Au fait, j'ai un billet d'avion pour dans quatre jour. Je resterais quelques jours avec vous. Carole m'accompagne puisque Burt ne peux pas venir. Par contre il m'a dit qu'il viendrait fin du mois, j'essayerai de donner des jours de congés à ta mère pour qu'elle puisse venir.

- D'accord.

Leur appel téléphonique finit, il rejoignit son mari pour aller à l'hôpital. Il lui fit part des visiteurs qui viendront passer quelque jours avec eux. Dans le fond, ça leur fera du bien d'avoir leurs parents à leurs côtés.

Les garçons se dirigèrent comme à leur habitudes depuis une semaines vers la chambre de leurs faux jumeaux. Une femme les intercepte.

- Bonjour, vous aussi vous avez un enfant en néo-natalité ?

Les deux hommes hochèrent la tête. Devant eux se tenait une femme avec des mèche de cheveux rose.

- Vous êtes ici depuis pas longtemps, je me trompe ? Votre enfant est né quand ?

L'histoire de Klaine continue !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant