L'histoire de Klaine continue !

Chapitre 49 : AVOIR LE CŒUR BRISÉ

Depuis que Kurt et Blaine avaient emménagé dans leur duplex, le châtain passé ces journées dans les bureaux de Vogue pour s'occuper du défilé de mode qu'Isabelle lui avait demandé de préparer. Tandis que le cadet n'avait aucun contrat artistique en cours, il passait ces journées au chevet de Rachel. Cette dernière avait un ventre beaucoup trop rond, les médecins ne comprenaient pas comment ça pouvait être possible. Alors, ils lui avaient conseillé de ne pas trop bouger, de restaient un maximum allongé. Même-si ça ne plaisait pas à Jesse, Blaine se sentait obligé d'être à ses côtés. C'était, quand même, son enfant qu'il logeait domicile dans son ventre. La jeune femme aimait la compagnie de son ami, qui prenait vraiment soin d'elle. Après le travail, Kurt les rejoignit et ils passèrent la soirée à trois, car le mari de la jeune femme restait toujours en retrait. Enfin, quand le mari de Blaine n'était pas accaparé par son travail. Dernièrement, ce dernier passait la plupart de ces soirées dans la confection du défilé, du décor de la salle, de créer les invitations, etc. Il était débordé au point que le couple ne passait plus beaucoup de temps ensemble.

Un soir, Blaine, qui était une fois de plus chez Rachel, avait préparé des tagliatelles carbonara pour les manger devant une comédie musicale que la jeune femme voulait regarder. Il apporta les assiettes et s'assied aux côtés de son amie. Il jeta, un bref coup d'œil, à son portable, mais n'avait reçu aucun message de la part de son mari ce qui le désespérait grandement. Il soupira de mécontentement quand Rachel eut un hoquet d'étonnement. Il se retourna vers elle et la vit se tenant le ventre, un sourire irrésistible aux lèvres.

- « Blaine approche, le bébé bouge ! » en l'observant le regard flouté par les larmes qui prenaient place dans ses yeux.

Il s'approcha rapidement, ne perdant pas une minute, il déposa ses mains sur son ventre. Aux moindres petits coups qu'il ressentait, ses larmes dévalèrent sur ses joues. Rachel posa sa main sur le visage du jeune homme et lui essuya d'un revers de pouce. Au même moment, Kurt entra dans la pièce. La scène le déboussolait, c'était à la fois attendrissant mais aussi choquant. Il voyait une femme et un homme, heureux, d'attendre leur enfant.

- « Rachel, je peux ? » attendant l'autorisation pour pouvoir embrasser son ventre.

- « Vas-y Blaine ! »

Il lui fit timidement un bisou sur le ventre arrondi de son amie. Kurt resta figé. Il se sentit tellement à l'écart de tout ça. Il se demandait s'il avait encore une place pour lui dans cette famille.

- « Hey, c'est l'un de tes papas ! J'ai tellement hâte que tu pointes le bout de ton nez ! » chuchota-t-il en caressant le ventre de la mère porteuse.

Kurt avait réussi à entendre les messes basses de son mari et se mit à sangloter légèrement approchant une main vers sa bouche. Blaine se tourna vers le bruit et vit son compagnon. Il se précipita vers lui pour l'embrasser et le tira par la main.

- « Kurt, le bébé bouge, on le sent bouger » s'exclama le brun tout excité.

Quand le châtain posa, à son tour, ses mains sur le ventre rond de Rachel, le bébé ne gesticulait plus. Il ressentait, en lui, la plus grande des déceptions. Même son enfant, lui montrait bien, qu'il n'avait pas sa place au sein de cette famille qui se formait sous ses yeux.

Des moments comme celui-ci, Rachel et Blaine, en passaient des tonnes, étant donné, qu'ils passaient leurs journées et leurs soirées ensemble. De ce fait, ils se rapprochaient énormément, ils devenaient plus complices à chaque seconde. Kurt avait, de plus en plus de mal, à trouver sa place. Plus les jours défilaient, plus il se sentait exclu du projet. Blaine était accaparé par la grossesse, il était fou de joie à l'idée de devenir papa, il se donnait à fond. L'aîné ne pouvait pas lui reprocher, bien au contraire. Mais, la petite bulle dans laquelle était Blaine et Rachel, ne laissait pas de place pour lui. Il se sentait délaissé et pas qu'un peu. Son mari était tellement occupé par la grossesse, qu'il y mettait toute son énergie au point de ne plus en avoir pour lui. Enfin, moins que ce qu'il avait l'habitude de donner.