L'histoire de Klaine continue !

Chapitre 2 : PARÉ AU DÉCOLLAGE

14 février : Le jour de la Saint Valentin fût arrivé mais surprit celui du départ des garçons. Leur vol était à dix-neuf heures, mais ils comptaient arriver une heure avant au cas où il y aurait un contre-temps. Ayant pris que des bagages cabine, en plus de leurs sac à dos de randonnée, pour ne pas payer de supplément, à l'aéroport, ils n'auraient pas besoin d'enregistrer les petites valises. Ils finirent leurs bagages tranquillement en cet après-midi ensoleillé. Kurt n'en revenait pas d'avoir accepté le compromis de voyager avec une petite valise. Où mettrait-il toutes ces affaires pour trois semaines ? Il n'aurait jamais la place nécessaire pour pouvoir mettre ces vêtements ainsi que ces chaussures et quelques crèmes utiles pour sa peau ! Il se réconfortait en prenant que s'ils avaient pris une plus grande valise, ils auraient dû prendre un hôtel moins bien situé et certainement moins confortable. Alors que là, ils auraient choisi un hôtel au bord de l'eau, demi-pension comprise et surtout avec du confort. Mais, pour avoir ce petit luxe, il fallait économiser un peu. C'était le deal qu'il avait passé avec Blaine. De plus, ils étaient inclus dans le prix du vol.

Le cadet commença à s'inquiéter car Kurt n'arrivait pas à remplir sa valise. Il essayait de tout rentrer dans sa petite valise, mais en vain. Son corps commençait même à trembler d'énervement tellement ça m'agacer.

- Hé Ptit Bout, calme-toi, s'il te plaît, souffla-t-il avec une voix posée.

- Blaine, je n'aurais jamais assez de place, c'est impossible, pannique-t-il. Il me faut mes chaussures de ville, celle de randonnée, des baskets, mes tongs. Mais également, des tee-shirts, quelques chemises si on se fait un restaurant en amoureux, deux pyjamas, deux maillots de bain, des shorts s'il fait chaud, s'il fait froid des pantalons...

Blaine sourit stupidement, puis il lui mit son index sur la bouche et lui dit posément pour le rassurer :

- Kurt, tu n'as pas besoin de tout ça ! Une paire de baskets et de tongs, c'est suffisant. Prends sept tee-shirts, cinq shorts, un pantalon, une chemise, un gilet ou pull, ton pyjama, ton maillot de bain. L'hôtel fournit les draps, le nécessaires de toilette : gants, serviettes de toilette, savon et shampoing.

- Mais... Mais... Blaine... On part trois semaines, dit-il choqué de ce que venait de dire son mari.

- Bon Kurt reprends-toi, haussa-t-il la voix tout en le secouant un peu verbalement pour le faire réagir. J'ai pris moins que prévue comme j'ai acheté de la lessive à la main pour laver nos vêtements. Et, je vais enlever les quelques livres que j'avais pris en plus, pour que tu puisses mettre quelques affaires dans ma valise. Dans ton sac à dos, tu peux aussi mettre des affaires. Et dans mon sac, on mettra des gourmandises et du divertissement. Ça te va comme ça ?

- Oh ! Mon cœur, merci beaucoup, s'exalta l'aîné.

Le soulagement envahi le corps de Kurt qui retrouva le sourire rapidement. Les lèvres du brun s'étirèrent également.

Ils firent les quelques changements de bagages. Kurt réussi à faire des concessions sur quelques vêtements, paires de chaussures. Mais, il n'en fit pas sur ces crèmes puisqu'il ne pouvait pas arrêter son rituel d'hydratation (crème pour le visage, crème de jours, crème de nuit, crème pour les mains... Il prit plusieurs tubes et pots de crème). Ce côté DIVA que Kurt avait, séduisait énormément Blaine. D'ailleurs, il eut un rictus niais sur les lèvres et boucla les valises. Il fût prêt et c'était l'heure de partir. Le trajet sera long et Blaine savait que Kurt aurait du mal avec les nombreuses heures de vol qui les attendaient.

Arrivés à l'aéroport, ils avaient quarante minutes d'avance. Ils se dirigèrent, donc, vers le bistro pour y boire un verre. Ils trinquèrent à leur voyage de noces, à leur amour et à leur vie futur. Puis, ils commandèrent un sandwich chaud chacun : Kurt prit un panini au poulet et Blaine en choisit un au jambon et fromage. Ce dernier regarda passionnément son mari. Il repensait à tout ce qu'ils avaient traversé que ce soit les bons comme les mauvais moments. Et à l'heure actuelle, il était marié au plus bel homme de la planète, au plus gentil garçon de l'univers. Il l'aimait plus que tout au monde et dans quelques minutes, il s'apprêtait à partir en voyage de noces avec l'amour de sa vie. Toutes ces pensées le firent sourire bêtement.