VI

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chapitre très intense sexuellement parlant, on va pas se mentir, alors je préviens, mature as fVck !!

bonne lecture ; )

petite musique à écouter avec :

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J'essaye de me rappeler quand est-ce que les choses ont bougé si vite, mais nous voilà, dans sa chambre, non loin de celle de ses parents qui dorment puisqu'il est déjà minuit passé. J'ai perdu tout mon sang froid, tandis qu'il est au dessus de moi, en train de m'embrasser à pleine bouche.

Mon désir pour lui s'intensifie à chaque seconde, et je brule de l'intérieur. Malgré mon épaule souffrante, l'adrénaline me fait oublier toutes les marques douloureuses sur mon corps. Poussé par je ne sais quelle volonté, je lui attrape les avant-bras et le retourne sur le matelas. Je plaque ses épaules contre le lit et attaque sa nuque de mes lèvres. Je le sens relever le bassin en arrière contre mon bas-ventre, tandis que son visage est enfoncé dans les coussins, à grogner.

Je poursuis sur son épaule gauche, ses omoplates pour ensuite longer le creux de sa colonne vertébrale. La position dans laquelle il est me réveille instantanément, le bas du dos courbé, faisant ressortir ses muscles timides. Je lâche ses épaules pour accrocher ses hanches et il flanche un peu lorsque mes ongles s'enfoncent de trop dans sa chair. Je lui enlève son short, tremblant et il relève le haut de son corps contre moi, dos contre mon torse. Je me laisse tomber sur mes pieds, lui son poids de corps sur moi, sa tête en arrière sur mon épaule qui me pique légèrement. Je glisse mes mains le long de son torse, alors qu'il griffe mes cuisses de part et d'autre de son corps humide. Il halète lorsque je plonge un main dans son caleçon. Il est déjà incroyablement dur et mouillé, ce qui me fait rapidement manquer d'air à mon tour. Il se met à gémir, tandis que ma main mouve de haut en bas, et je suis obligé de mettre l'autre sur sa bouche pour le faire taire.

Tous mes fantasmes se manifestent, tandis que j'ai rêvé des centaines de fois de faire ce que nous sommes en train de faire actuellement, avec lui, alors qu'il posait ses yeux sur moi, passait une main dans ses cheveux, humidifiait ses lèvres, ou me parlait tout simplement.

– Isaiah...

Il me ramène à la réalité, et attrape mon poignet pour me stopper. Il me sert un peu trop fort, et je gémis de douleur cette fois-ci, puis il relâche la pression lorsqu'il comprend. Il me regarde, inquiet, et je le détend d'un dur baiser. Il tourne tout son corps vers moi pour m'embrasser un peu plus violemment. Il reprend le contrôle tandis qu'il me plaque contre la tête de lit, un peu fort et un bruit sourd résonne dans la pièce. On arrête tous nos mouvements une seconde, pour vérifier si le son n'a pas réveillé les parents.

Puis son regard se charge de quelque chose d'intense et il se couche à plat ventre au niveau de mon entre-jambe, me retire mon caleçon avec une lenteur cruelle.

– Ralentissons un peu les choses, sinon je ne risque pas de tenir bien longtemps.

J'ai à peine le temps d'entendre ce qu'il dit qu'il me prend au fond de sa gorge. Ma main s'enfonce dans ses cheveux, je me cambre, grogne et laisse tomber ma tête en arrière. Il déglutit et quand je pose mon regard sur lui, ses petites joues sont rouges et ses yeux brillants de larmes. Je pose une main en dessous de son menton et suis ses mouvements de tête, alors que je me sens bouger dans sa gorge. Rien que cette idée me fait vibrer et je l'arrête un peu après à mon tour.

– Je ne risque pas de tenir longtemps non plus si on continue.
– J'ai des capotes.

Il m'en tend une et je m'excite encore plus à la vue de ce garçon qui retire son caleçon. Il grimpe sur mes cuisses et pose ses mains sur mon torse. Il se pose lentement sur moi et gémit entre ses dents, de plaisir et de douleur à la fois, le temps de s'habituer à moi. On s'embrasse encore et encore, et les mouvements sont lents et timides. Il ne tient que quelques minutes, avant de terminer sur mon ventre. Il se retire de moi, probablement à cause de la douleur, m'enlève le préservatif et me reprend dans sa bouche. Je tremble de désir, les yeux dans le vague, pendant qu'il le fait à la perfection.

Je ne peux plus m'empêcher de lui attraper les cheveux et de m'enfoncer un peu plus profondément. Il déglutit et halète fort, alors que les larmes roulent le long de ses joues.

– Arrête, enlève-toi, je ne tiens plus.

Il attrape mes mains et plante ses yeux dans les miens, tandis qu'il reprend ses mouvements, et lorsqu'il m'enroule autour de sa langue, je gémis et jouit dans sa bouche.

peau couleur arc-en-ciel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant