9. Tu m'as trahis

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Imagine Minho

"Tu as déjà ressenti le manque ?
Le vrai manque. Celui qui est toujours présent. Il ne te quitte pas. Tout le temps il est là. Présent à t'oppresser plus que tu ne l'es déjà. Tous les jours, toutes les heures, toutes les semaines, tous les mois et même parfois toutes les années.

Et bien saches que moi oui.C'est mon cas. Je le vis très mal... Le manque peu pourrir. Donner l'impression d'être inutile. Je peux te dire que c'est pas très sympa à vivre. Tu te doutes sûrement pas qui est le coupable. Mais au fond tu sais pourquoi et à cause de qui je le ressens. Oui, toi, la personne qui compte le plus pour moi. Tu en es la principale cause.

Ce jour là, On avait rendez-vous comme à notre habitude dans cet endroit, le même que d'habitude. Ce parc où je suis tombée amoureuse de toi et ta beauté, de toi et ton charme, de toi et ta voix, de toi et ta personnalité. Aujourd'hui avec du recul, je peux dire que toutes ces choses que j'adorais et que j'idolâtrai chez toi, maintenant sont mes principales causes de te détester.

J'étais en avance. Plus que d'habitude. Bien plus. Et étonnamment j'aurais voulu ne pas l'être. En arrivant dans ce lieu, si précieux à nos yeux ou plutôt devrai-je dire aux miens, car toi cet endroit tu n'avais pas l'air de t'en soucier plus que ça. Ce jour là m'a briser plus que tu ne le pense.

Ce jour là tu avais décidé de m'abandonner. Lâchement. Sans même une once de dégoût. Sans même avoir honte. Tu étais fier de toi. Tu me l'as montré. Á ma plus grande tristesse. Je t'ai vus rire avec elle, plus que tu ne le faisais avec moi. T'amuser, sourire, toutes ces choses que tu ne faisais plus avec moi. C'est à ce moment la que je me suis rendue compte que je t'avais perdu. Toi, ta personnalité, ton charme et ta voix. Ils lui appartenait, à elle. Tous ce que j'avais pus essayer de construire elle le l'avait pris. Sans une once de dégoût. Toi, tu l'avais laisser faire. Me brisant plus que je ne l'étais déjà.

Tu lui avais céder, malgrès mes alertes. Tu me disais toujours la même chose. « Ce n'est qu'une amie, c'est toi que j'aime, et que j'aimerais toujours » en y repensant, que de belles paroles clichées, tu m'as sortie ce jour là, et tous les autres jours ou je t'ai stupidement crue. Tu me disais toujours la même chose. Je t'ai vus dans ses bras, souriant. Tu m'avais finalement lâchée pour elle.

Malgré ça, je ne t'en veux pas. Tu m'as rendus heureuse et tu m'as fais connaître l'amour avec un grand « A » comme les gens aiment le dire. Même si tu es les pires des connards, tu me manques, ça c'est sûr. Plus que tu ne le devrais. Et ce manque me ronge depuis si longtemps. Te voir dans ses bras, rire avec elle, l'embrasser, la câliner sans que je ne puisse rien faire. Ces choses dont je jalouse. Ces choses que tu faisais avec moi. Avant de les faire avec elle.

Ce sentiment de manque me rend triste et faible. Je te remercie quand même, de m'avoir appris tant de choses que je n'aurais jamais pus acquérir seule. Merci de m'avoir chouchouter. De m'avoir montrer ce que c'est l'amour. Merci pour tout. Profites avec elle. Je t'aime. Ne l'oublie pas. On se reverra dans un autre monde c'est certain. Je t'aime.

Adieu.
T/P »

594 mots

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