Chapitre 9 : self control

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Hôpital Saint-clair, Sète

Le docteur Daunier se trouvait dans la chambre 113 avec Mr Richards, l'homme était plutôt âgé, il était toujours sur les nerfs. Il se  trouvait sur le lit, le regard fusillant. William de son côté, ne savait pas a quoi s'attendre, il était surpris de cette réaction,
- ça fais exactement 15 putain de minutes que j'ai appuyé sur ce putain bouton ! 15 MINUTES ! je souffre moi ! Vous êtes con ou quoi ! Déjà que vous vous trompez de diagnostic ! Mais c'est quoi ces médecins a la con, vous êtes payés des milles et des milles et vous branler rien ! Le docteur ne savait pas quoi répondre, il était sur les fesses.
- j'ai fais du mieux que j'ai pu, je n'ai pas que vous comme patient je vous signale ! ET je ne me suis pas trompé de diagnostic, vous avez bien la maladie de parkinson...
- arrêtez a un peu vos conneries, le patient rigola, ne voulait guère croire son guérisseur
- vous vous voulez m'apprendre mon métier peut être ? Le patient se tut, William était content, il fit le tour du lit pour prendre les constantes de son patient, Mr Richards regarda sa main
- vous êtes marié ? Demanda l'homme avec un air malicieux,
- oui. répondit son toubib avec réticence
- elle est bonne ? Lança le patient sans le moindre souci, William tourna la tête brusquement
- pardon ?
- je vous ai demandé si elle était bonne
- oui oui j'avais compris, le chirurgien commençait à perdre patience,
- de toute façon les femmes, il faut les soumettre à nous, les dompter, elles sont le diable en personnes ! N'est ce pas ? William ne savait pas quoi répondre... Déjà que son patient était chiant, il était sexiste...et ben je ne suis pas sortit de l'auberge se dit William
- euh non c'est des êtes humains pas des lionnes nous plus...le patient rigola très fort
- bien sur..., Mr Richard replonge son regard de macho sexiste sur le père de Sofia, Vous êtes un canard vous n'est ce pas ?
- pas du tout
- si si si ça se voit, vous voyez l'infirmière qui vient souvent, William savait très bien de qu'elle infirmière il parlait
- oui oui...
- et ben si j'ai a votre place ça ferait longtemps que je l'aurais sauté ! Notre pauvre guérisseur ne savait plus où de mettre...

Dans les rues de Sète

 Manon se promenait dans une petite ruelle de Sète quand elle reçu un message sur son portable,

-"bonjour Manon j'espère que tu vas bien, ainsi que ta sœur et ton père. Ton papy et moi nous te souhaitons un petit bonjour, nous sommes en vacances en Corse chez ta tante, bisous a vous 3, Mamie. "

La jeune femme était assez surprise de ce message, les relations entre ses beaux parents paternels et sa famille étaient compliqué. Sa grand mère avait un caractère difficile que seules sa mère et elle avaient réussie a percer. En effet devant son mari, sa fille et son fils, Brigitte Daunier faisait la femme triste, effacé, voir dépressive mais quand elle se retrouvait seule avec Aurore, elle n'hésitait pas a lui a lancer des pics. Bien sur quand son mari revenait, elle faisait comme si de rien était, c'était une femme toxique. Aurore était persuadé que sa belle mère était bipolaire mais elle osait pas en parler avec son mari car elle savait qu'elle s'attaquait a un sujet sensible. Brigitte et son mari, Richard étaient des personnes plutôt froides avec leurs fils, contrairement avec leur fille Bénédicte. Les époux Daunier n'osait pas donner de l'affection a ce fils qu'il ne comprenait pas. 

En effet, leur fils était toujours en avance sur les autres. Que faire d'un fils qui savait lire a 3 ans et écrire a 4 ? Les maitresses d'écoles étaient souvent fière de cet élève qui faisait que des conneries mais avait d'excellent résultat. William s'ennuyait en cour. Quand il revenait de l'école, qui mettait son vélo sur le mur et jouer au foot avec des copains sans jamais ouvrir un cahier pour réviser. Le père de Manon était un peu turbulent en cour. Il discutait avec ses camarades, qui eux était beaucoup moins en avance que lui. Les profs le mettait en colle pour qui l'arrête mais il s'en foutait. Au fond, le garçon avait tout ses professeurs a ses pieds. Il les regardait avec un air malicieux et épingle, ce même regard qui faisait encore craquer sa femme lorsqu'il avait encore dépasser les bornes avec leurs filles.

Obsession AmoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant