Chapitre 13 : contre coup

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  Centre ville de Sète

  Une lumière jaune-oranger couvrait le magnifique porte de Sète, il était un peu plus de 20h. L'air était chaud. Le temps était clair. Comme si quelque chose de grave venait de ce passer.  

  Plus à l'Est, il y avait une superbe plage sur laquelle un groupe de jeunes jouaient au volley-ball, les pieds sans le sable. Ils avaient un air insouciant et heureux sur leurs visages éclairés par le coucher de soleil. Une femme se trouvait seule sur un banc. Elle regardait avec passion le groupe de jeune. Elle avait un air très triste sur son visage. C'était une très belle femme, mais une femme meurtrie par la vie. Elle portait des traces noires sur ses joues, comme le résultat d'un ruissèlement de larmes. Cette femme était Aurore Jacob. Une épouse et mère comblée. Fin ça c'était avant. Mère oui, mais épouse certainement pas.
   Son mari l'avait trompait.
Oui, beaucoup de femme et d'hommes se font trompé dans leurs vies. Mais comme toujours, on pense que ça m'arrive qu'aux autres. Aurore se disait ça aussi. Mais non, la vie la rattrapé. Le karma comme on dit maintenant. Elle comprenait la douleur que les cocus ressentait.

   La flic faisait que d'imaginer, a contrecœur, son mari se donnant corps et âme a cette femme. Lui faire les chose qu'elle aimait tant a elle.       
   Certaines femmes voudrait tuer leur adversaire, pour se venger. D'autant plus qu'Aurore aurait l'arme mais non contre toute attentes, Aurore se sentait coupable, oui coupable. L'Aurore sûre d'elle était disparue. Sa satané petite voix lui répéter sans cesse que c'était de sa faute si son homme était parti. Elle regarda son alliance. Elle eu un petit rire en pensant que son mari avait sûrement enlever la sienne pour s'envoyer en l'air avec cette femme. Sa fierté lui criait de la jeter par terre, ou mieux dans la mer. Mais son cœur lui disait non. Non car elle était encore éprit de lui. Follement amoureuse de lui. Elle rigola en observant son caractère, elle n'arrivait même pas a le détester. 

 
Appartement des Daunier, Sète

   William venait de franchir la porte de son petit appartement. Il voulait vraiment se faire pardonner auprès de sa chère et tendre. Mais il déchanta vite en ne voyant pas l'ombre d'une cellule de sa femme. Le docteur prit donc son portable et composa le numéro de la flic. Il tomba bien sûr sur son répondeur. Il laissa un message :

- oui mon amour c'est moi. Je sais que j'ai merdé fin toi aussi hein bref. J'aime pas quand on se fait la gueule comme ça car on ne sait pas de quoi demain sera fait. Tu vois quand tu n'es pas a mes côtes je déprime. Bref j'arrête parce que ça devient gênant. Je t'aime.

- c'est mignon.... Manon et Sofia venaient juste de débarquer dans le salon et elle avaient presque entendu tout le message vocal. Leur père était plutôt gêné

- bon c'est bon la ! ça va pas d'écouter au porte ! Sofia rigola

- pardon ? c'est pas nous qui envoie des mots d'amour en plein dans le salon..

- et surtout devant la porte ! fini sa sœur. William se savait pas quoi dire, toujours a avoir le dernier mot, tiens ça lui rappelait quelqu'un...

- euh oui oui. Le chirurgien rougit 

- tu rougis...

-non 

- si 

- j'ai dis non je sais très bien quand je rougis et la je rougis pas ! de tout façon je ne rougis jamais ! se justifie leur père avec fierté 

- mais bien sûr, se moqua Sofia, et moi je regarde des zombies jusqu'à pas d'heure 

- Hé ! sa sœur lui donna un coup de coude dans les côtes 

Obsession AmoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant