Les Mystères du Destin

XXI.

📍 Buenos Aires, Argentine - Résidence Benson

Le soir venu, tout le monde fut invité à dîner à la grande table de la salle à manger. Alfredo présidait la table avec Sharon et Ambre à ses côtés. Simon était assis à côté de la blonde suivi de Gaston et Nina. Puis Luna, Matteo, Michel et Jim. À côté de Sharon, il y avait Monica, Miguel, Antonella et Bruno. Le dîner était préparée par Monica. Tout le monde mangeait dans un grand silence jusqu'à ce qu'Alfredo prenne la parole.

- Alors comme ça, vous avez vécu hors de l'Argentine tout ce temps ? - S'adressa-t-il à Luna et Michel. Les jumeaux se regardèrent entre eux pour savoir lequel allait parler. Michel se dévoua et répondit.

- Oui. Elle a grandi au Mexique et moi au Venezuela.

- Vous n'étiez pas ensemble ? Demanda le grand-père en continuant de couper sa viande. Les jumeaux secouèrent tous les deux la tête.

- Vous ne vous souvenez pas de la personne qui vous a emmené ? a Les regarda-t-il dans les yeux. Des frisson parcoururent le corps de Luna quand les yeux d'Alfredo se posèrent sur elle.

- N.. non. On ne se souvient pas. Pourquoi ? - Répondit-elle en bégayant.

- Parce que j'aimerais bien avoir des explications. On vous croyait morts. Enfin, changeons de sujet. Qu'est-ce que vous voulez faire comme métier ?

- Père ne commence pas. - Lui avertît Sharon.

- Je fais juste connaissance avec mes petits enfants. Je ne fais rien de mal.

- Je sais très bien pourquoi tu poses cette question, tu te la posais déjà quand ils n'étaient que des nourrissons. - Rétorqua-t-elle.

- N'exagère pas Sharon. Alors, qu'est-ce que vous voulez faire les enfants ? - Insista-t-il.

-  Photographe. J'aime beaucoup la photo. - Répondit Michel.

- Je ne sais pas encore ce que je veux faire mais peut-être quelque chose en rapport avec la musique et le patinage. - Répondit Luna à son tour après réflexion.

- Des métiers sans valeur, comme vos parents. - Soupira Alfredo en roulant les yeux.

- Père ! - Le réclama Sharon.

- Et toi Ambre, que veux-tu faire ? - Demanda-t-il en ignorant sa fille.

- Ah tu te souviens de moi. - Dît-elle ironiquement.

- Qu'est-ce que c'est que cette remarque déplacée ?

- La vérité. Tu ne viens jamais ici à part pour critiquer nos vies. - Lui dit-elle agacée.

- Je suis désolé mais il faut bien le dire quand mes enfants font n'importe quoi. Aucune de mes filles ne m'a obéit quand je leur ai demandé de travailler dans l'entreprise familiale. Chacune a fait sa carrière. Sharon a fait du droit tandis que Lili a décidé de devenir musicienne et d'épouser un stupide mannequin. - Roula-t-il les yeux en l'air.

- Lili et moi avons simplement suivi nos propres ambitions et Bernie est une très bonne personne. Arrête de rabâcher cette histoire devant leurs enfants. - Se défendit Sharon.

- Lili aurait dû épousé mon associé, pas ce Bernie. Elle m'a délibérément désobéi en pondant des enfants avec lui et toi tu n'es même pas capable de te souvenir du père de ta fille. Vous êtes des traînées toutes les deux et vos enfants sont comme vous. - S'énerva Alfredo. C'était la goutte de trop, Sharon se leva et cria sur son père.

- Je t'interdis de parler comme ça de ma fille et de mes neveux. Tu n'as aucune compassion. Je t'ai appelé pour que tu rencontres pour que rencontres tes petits enfants qu'on croyait morts après des années et tu insultes leurs parents. Tu es colère pourquoi ? Parce qu'on n'a pas voulu suivre les projets que tu avais pour nous ? Excuse-nous d'avoir des ambitions autres que l'argent et ta stupide entreprise familiale ! Tu nous as énervé avec ça toute notre enfance jusqu'à organiser nos vies aux millimètres près. Tu étais prêt à marier Lili à un homme qu'elle déteste juste pour de l'argent alors évidemment qu'elle t'a désobéi et le pire c'est que maintenant qu'elle n'est plus là, tu ne regrettes même pas tes actes ! - Tout le monde regardait la scène sans savoir quoi faire. Ambre, Luna et Michel se sentaient particulièrement mal pendant cette discussion. Alfredo déposa ses couverts sur la table et se leva sans aucune expression sur le visage.