Evi Petrova (En Réécriture)

petit inconvénient

Elijah : Tu sais que tu vas t'attirer des ennuis ?

Izzy : Oh ça va ! Il n'est pas mort que je sache. Et puis, ça fait du bien de se déchaîner de temps à autre.

Elijah : Ce n'est pas de cela dont je parlais. Plutôt de la personne retrouvée morte dans le fin fond des bois complètement vidé de son sang.

Je me mordis la lèvre en voyant la tête déçue qu'il affichait en ce moment même. Les shadowhunters ont une règle et une seule : ne pas faire de mal aux humains. Mais comme je ne suis qu'à moitié chasseuse d'ombre, les règles ne s'appliquent qu'à moitié non ? OK ça va, j'ai commis une erreur que je ne peux pas réparer mais c'est dans ma nature de vampire. C'est irréfutable. Je sais que je vais m'attirer des ennuis, et pas qu'un peu, mais je n'ai pas peur. Les seules choses qu'ils peuvent me faire est de m'exhiler de leur institut à la noix. Bon, peut être que j'aurais peur si c'est une personne en particulier qui me fait un coup comme ça mais ça va être notre petit secret.

Elijah : Je te sens inquiète. Puis-je savoir ce qui t'agace à ce point ?

Izzy : T'en a pas marre d'être aussi poli ! C'est vrai quoi ? Tu es trop gentleman... Ce n'est pas une mauvaise chose mais... bon, OK, j'arrête de m'enfoncer !

Il ricana et tapota sur le canapé pour que je m'installe à côté de lui. Je me laissai tomber bruyamment sur le canapé. Je l'avais fait tellement fort que j'avais rebondi. Je voulu poser ma tête sur son épaule mais on toqua à la porte. Je jurai par toutes les horreurs que j'ai pu trouver. N'avais je pas droit à un moment tranquille sans que quelqu'un vienne nous déranger ! Alec entra, la mine grave.

Izzy : Oula ! Ça pue les embrouilles...

Alec : Mère veut te voir. Maintenant...

Je levai les yeux au ciel et le suivis jusqu'au portail. L'institut avait beaucoup changé en mon absence. Il y avait plus de monde, plus d'armes et, bien sûr, de nouveaux visages. Pendant plus d'un siècle je n'étais plus venue. Je n'aimais l'atmosphère oppressante et stricte de ce bâtiment. Les directeurs se succédant au fils des ans ne s'assagissaient pas. Au contraire, il devenaient de plus en plus accro aux lois et considéraient les gens autre que chasseur d'ombre comme des erreurs de la nature. Alors, quand la nouvelle directrice apprit qu'Alec et moi étions des hybrides, ça a été le carnage. La dénommée Margaret était une descendante de la famille Lightwood. Famille d'Alec. Elle avait accepté la nouvelle concernant son ancêtre vu qu'elle le considérait comme son fils mais éprouvait une haine à peine déguisée à mon égard. Après tout, c'était moi, l'origine de cette monstruosité. Ma nature était un sujet tabou en sa personne. Margaret nous détailla rapidement et commença à parler d'une voix glaciale.

Margaret : Isabella. Savez-vous pourquoi vous êtes ici ?

Izzy : Euh... non. Non, je ne sais pas mais allez y, éclairez ma lanterne !

Margaret : Vous avez agressé, tué et abandonné un innocent à son sort !

Izzy : Ah ! Ça ! Ben c'est le premier depuis...

Margaret : 2 mois.

Izzy : Oui mais celui là était un accident !

Margaret : Et les 3 autres deux semaines avant ?

Je retroussai mon nez. Je savais qu'elle avait gagné d'avance. Personne ne pouvait m'aider, pas même mon acolyte. Mais je m'en fichais. Je voulais tenir le coup, lui montrer qu'il ne fallait pas me contrarier, sous peine de grosse conséquences. Elle le savait. Elle avait peur de me défier. Peur de se retrouver au tapis par une abomination de la nature. Mon sérieux laissa place à un plaisir non dissimulé. Les yeux de la directrice se froncèrent pour me fusiller de ses yeux noirs. Elle me donna une dernière chance avant de m'exhiler hors de l'institut. Si je revenais à New-York, ils n'hésiteront pas à m'éliminer. Ravie, j'exécutai une révérence ironique et disparut dans le portail du sorcier Magnus pour retourner dans mon appartement.

Elijah : Déjà de retour ! L'entretien s'est bien passé ?

Izzy : Très bien je dirais même ! Juste la vieille bourrique qui sert de directrice, et en qui j'éprouve soudain l'envie de commettre un meurtre quand je suis en sa présence, qui me voit toujours comme une bête de foire. Alors, du nouveau ?

Elijah : Le père d'Elena nous invite à dîner ce soir.

Izzy : Jonathan ? Il est encore vivant ce pot de colle ? Bon, c'est pas grave, mais je le sens pas ce dîner.

Elijah : Les Salvatore seront présent ainsi qu'Alaric Saltzman, le professeur d'histoire. Plus les damoiselles à leur bras.

Izzy : Et, tu veux que je couvre tes arrières ?

Elijah : Non. Seulement que tu m'accompagnes...

Son visage s'était tellement rapproché du mien que je sentais le bout de son nez contre le mien. L'atmosphère avait changé, devenant plus léger, presque naturel. Je me levai précipitamment, faisant croire que j'avais quelque chose à faire. On y était presque... Mais qu'est ce qui m'a pris de partir comme ça ! Je suis débile ou comment ça se passe ? J'avais juste qu'une envie, c'était de me taper la tête contre une porte. Bon, ce n'est peut être pas la meilleure solution mais je n'avais pas d'autres idées. Elijah avait croisé ses jambes, signe de déception. Je soufflai un grand coup, laissai mon égo (qui, entre nous, est déjà surdimensionné) et m'approchai de mon ami.

Izzy : Je pourrais te dire quelque chose ?

Elijah : Tu auras toujours mon entière attention.

En réalité, je ne savais pas du tout quoi dire. Il laissa son journal de côté et se leva, venant se poster en face de moi. Je cherchais désespérément mes mots. En même temps, quand tu as ELIJAH devant toi, tu peux très vite perdre tes moyens. Je parle par expérience. Je me calmai et, me mettant sur la pointe des pieds, posa mes lèvres sur les siennes. Il me rendit mon baiser, presque heureux de ce geste. Nous nous arretâmes, à bout de souffle.

Izzy : D'accord pour le dîner.

Elijah : Je pense que je l'avais deviné

Je riai et nous nous séparâmes attendant impatiemment le soir.

Hey !!!!!

Comment ça va ? Alors, petite précision concernant mon temps d'écriture : les examens approchant à très grands pas (il ne me reste qu'une semaine), je risque de poster moins fréquemment MAIS pas de panique, je ne vous oublie pas, ni l'histoire ! Bisous mes vampires 😘😘

Valentine