Monastère d'Italie, 19h30.
Marseille et Helsinki étaient enfermés depuis deux bonnes heures dans la cuisine et avaient donné l'ordre que personne ne les déranges. En effet, ces derniers s'étaient mis en tête de préparer un repas traditionnel de leur pays afin de faire découvrir à la bande ce qu'est que « La vraie nourriture ». Après tout, rien n'est meilleur qu'un délicieux Schnitzel serbe au kajmak, du cevapcici ainsi que du shopska salata! Pour citer Marseille: « Plus le plat est imprononçable, meilleure c'est » Ainsi, tous passaient un peu de bon temps dans leur chambre respective, profitant de leur temps libre. Ils avaient les prochains jours de libre puisque le Professeur avait besoin de diverses informations pour continuer les cours, informations qui devaient arriver d'ici 2 jours.
Dans leur chambre, Lisbonne lisait un livre allongée sur le lit, le Professeur à ses côtés. Elle tourna la tête et l'observa avant de fermer son livre et de se rapprocher de lui. Elle posa sa tête sur son épaule, espérant une étreinte de son compagnon, mais il n'en fit rien. Il restait là, à fixer ses mains liées, visiblement perdu dans ses pensées.
Lisbonne: Sergio? Qu'est-ce qu'il y a, il y a un problème?
Professeur: Mhm? Nonon...
Son regard n'avait pas lâché ses mains. Lisbonne savait bien qu'il lui mentait. Elle savait toujours quand il lui mentait ou que quelque chose le tracassait. En un an, elle avait apprit à décoder ses regards, sa gestuelle. Sergio était tellement plus simple que le Professeur... Lisbonne soupira et prit le visage du Professeur pour le forcer à la regarder dans les yeux
Lisbonne: Sergio. Tu sais très bien que même si tu refuses de me dire ce qu'il se passe, je finirai pas trouver alors s'il te plaît, épargne moi ces efforts et dit moi ce qu'il se passe. Je ne veux pas que tu me caches des choses à nouveau.
Sergio détourna le regard et dégagea délicatement sa tête des mains de sa compagne.
Lisbonne: Sergio
Il ramena son regard vers elle et planta ses iris dans ses beaux yeux cafés
Professeur: Tu fais confiance à Angèl?
Lisbonne fronça les sourcils. Pourquoi lui parlait il d'Angèl tout à coup?
Lisbonne: Euh, oui... Oui, j'imagine, oui. C'était mon meilleur ami ainsi que mon coéquipier. Pourquoi cette question?
Professeur : Je voulais....
Lisbonne l'intima de continuer avec un regard encourageant.
Professeur: Je voulais l'inviter à déjeuner, demain.
Lisbonne haussa les sourcils et regarda le Professeur d'un air perdu. Inviter Angèl? Pour déjeuner?
Professeur: En fait c'est que....
Le Professeur semblait mal à l'aise et gêné. Lisbonne lui prit doucement la main, l'encourageant à continuer.
Professeur: C'est toute cette histoire avec Cercedilla. Il insistais tellement là dessus et.... J'aimerais mettre les choses au clair avec lui. De manière... gentille, hein, tu sais bien que je préfère... discuter. Mais.... J'en fait des cauchemars la nuit et j'ai vraiment envie de lui parler là dessus, de comprendre et de cesser de me faire des films. Juste, voir la réalité en face avec lui, je sais que c'était il y a longtemps et que mes soucis sont complètement injustifié, mais je veux également qu'il comprenne que tu es heureuse, tu vois....? Et puis tu es partie plutôt abruptement, peut être que ça te ferait plaisir de le voir.........?
Il releva enfin ses yeux vers elle, complètement terrorisé de sa réaction. Raquel lui fit un petit sourire. Il est tellement mignon, pensait elle.
Lisbonne: Et comment tu vas faire pour le faire venir?
Professeur: J'ai tout prévu, je comptais en parler à la bande ce soir... Ça-ça ne te dérange pas...?
Lisbonne: Tu as tout prévu?
Professeur: J'en fait des cauchemars, alors quand j'arrivais pas à me rendormir, je travaillais sur ce plan....
Lisbonne fit un petit rire mi exaspéré mi amusé. Professeur un jour, Professeur toujours.
Lisbonne: C'est d'accord. Je ne veux plus que tu fasses de cauchemars. Et puis, il reste mon ami et je suis partie plutôt brusquement...
Le Professeur l'a prit dans ses bras.
Professeur: Merci....
Lisbonne: Comment tu vas dire ça à la bande? Dois-je te rappeler la réaction de Tokyo quand elle m'a vue?
Oh que si, il s'en rappelait! Il s'attendait à ce que ça soit explosif, mais pas autant. Raquel l'avait bien fait taire!
Professeur: Nous verrons ça comme une partie du plan Shawinigan (prononcer Shawinigane)
Lisbonne: Le plan comment?
Professeur: Shawinigan. C'est une petite ville tranquille du Québec. Tranquille comme le sera mon esprit après la rencontre....
Lisbonne ne put s'empêcher un petit rire.
Professeur: Êtes vous en train de vous moquer de moi, Inspectrice?
Lisbonne: Mhmmmm..... Oui!
Le Professeur prit un faux air insulté, ce qui fit rire encore plus sa compagne, qui le prit dans ses bras, enfonçant sa tête dans son cou pour respirer le parfum réconfortant se son homme. Il était tellement gentil... Il était l'homme le plus gentil qu'elle ait rencontré de sa vie. Angèl lui avait mal parlé et avait eu une aventure avec moi à Cercedilla, mais... Il voulait quand même parler calmement avec lui et voulait que je puisse lui parler. Et qu'il puisse nous connaître. Au fond d'elle, Raquel savait qu'il le faisait surtout par jalousie et pour les protéger lors du braquage, mais elle savait aussi qu'il le faisait énormément pour elle et qu'il tenait à bien s'entendre avec son meilleur ami. En connaissez vous beaucoup, vous, des hommes qui seraient prêt à faire cela pour vous? Pas Raquel. Et c'est une des milles raison pourquoi elle l'aime...
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Hey! Cette histoire vous dit-elle quelque chose? Et oui! J'ai décidé de consacrer une histoire à Qui? (Proquo) ! Comme ça je serai plus libre! J'espère que vous allez aimer! Vous me direz vos avis en commentaires! J'adore voir vos réactions! Vous êtes géniaux!
Buenas Noches!
Lady Alien en direct de sa planète 🪐
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Qui? (Proquo)
FanfictionEntre les deux braquages, Au Monastère d'Italie, Le Professeur a très envie de s'expliquer avec Angèl avec toute cette histoire de Cercedilla. Toutefois, une situation des plus étrange survient, compliquant grandement les plans du Professeur....Ça n...