Chapitre 8

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Sawyer

Ça y est, j'ai enfin pu sortir de cet hôpital de malheur, mais je suis fou de rage, ils m'ont foutu en vacances forcées. Sérieux, j'ai une gueule à prendre du repos pour un petit bobo ? J'en ai vu d'autres. Deux semaines où je vais devoir tourner en rond chez moi, quinze putains de jours où je vais devoir supporter April avec son corps qui ferait bander un mort, ses lèvres roses qui me font durcir rien qu'en repensant à ce baiser échangé dans ma salle de sport. Putain, j'aurais pu la baiser sur place, là contre le mur, même avec Lexie je n'ai jamais été aussi dur.

Je ne vais pas tenir comme ça, si ma queue durcit, rien qu'en la voyant, comme maintenant justement. Elle porte sa jupe qui lui moule parfaitement son petit cul, bien rond, bien ferme, son top qui laisse apparaître sa peau caramel quand elle lève le bras pour attraper quelque chose dans le placard. Je vais être contraint de la foutre dehors si je ne veux pas que mes couilles deviennent bleues, ou il va falloir que je me la fasse... et que je la foute dehors après. On avait dit jusqu'à ce que sa cheville aille mieux, et elle va bien. J'ai comme un léger pincement dans la poitrine quand je l'imagine partir, je me suis habitué à ses flacons de shampooing en vrac dans la douche, sa brosse à dents sur lavabo, son dentifrice que je rebouche tous les soirs chaque fois que je rentre du boulot... bref je me suis habitué à sa présence, mais pour le bien de ce qui se trouve dans mon boxer, il va falloir que je fasse quelque chose.

Je suis assis devant ma bière, pendant que mademoiselle s'active en cuisine, je vous entends déjà vous dire que je suis un macho, mais c'est elle qui a voulu préparer le repas. Donc tout en sirotant ma mousse, je la mate sans retenue.

— Ce que tu vois te plaît ? Oups grillé.

— Mouais, ça pourrait être mieux.

Elle arrive avec sa cuillère en bois vers moi, me menaçant du regard.

— Quand tu avais ta bouche sur la mienne, tes mains sur mon corps, je n'avais pas l'impression que cela te déplaisait.

Je me lève pour la rejoindre, car effectivement ça ne m'avait pas déplu et j'ai vachement envie de recommencer. Je la coince sur le côté de l'îlot, un bras de chaque côté d'elle, mais je veux la titiller un petit peu avant.

— Simple réaction physique. Elle relève ses yeux vers les miens, elle sait très bien que je mens.

— Connard !

— Chieuse !

— Emmerd...

Je ne lui laisse pas le temps de finir que je pose mes lèvres sur les siennes. Putain c'est bon ! Je me rends compte que cette sensation m'avait manqué. Je suis à deux doigts de me lâcher dans mon froc quand elle répond à mon baiser, et que ses bras s'enroulent autour de ma nuque. Je la soulève pour la déposer sur le plan de travail, lui écarte les cuisses pour pouvoir me rapprocher plus d'elle, nos langues dansent un tango enflammé. Mes mains taquinent l'ourlet de son tee-shirt, puis je lui enlève complètement. Je romps notre baiser pour venir butiner la peau tendre de son cou, pendant que mes mains lui caressent la poitrine sans trop de douceur. L'entendre gémir à mon oreille, me fait pousser des ailes. J'en peux plus, ma queue me fait un mal de chien contre ma fermeture Éclair, j'ai besoin de m'enfouir en elle. Je l'attrape par la taille pour la porter, ses jambes se resserrent sur mes hanches. En passant, j'éteins ce qui cuit pour éviter d'être interrompus à nouveau à cause du détecteur de fumée, ça serait con.

Je la dépose délicatement sur le canapé, m'installe entre ses jambes tout en continuant de l'embrasser, d'une main je fais sauter le bouton de son pantalon. Elle s'amuse à mordiller ma lèvre inférieure, un son rauque sort de ma bouche, je l'embrasse plus furieusement. Une main passe sous son froc pour venir cajoler son sexe, son bassin se soulève quand j'appuie à travers sa culotte sur son clitoris, ce qui la fait ronronner, je sens déjà l'humidité de sa chatte s'écouler sur son sous-vêtement.

cambriolage ou galipettesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant