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Le véhicule s'arrête brusquement lorsque que nous arrivons en face d'une habitation fastueuse. La lune brille vivement alors que le vent léger ébranle les palmiers situés en face la demeure. Jamais je n'avais vue une maison aussi gigantesque et majestueuse dans cette ville que celle-ci. Gabriel sort rapidement son téléphone pour accéder à une liste de contacts. Il appuie rapidement sur un correspondant avant d'approcher l'appareil de son oreille.

- Elle est là. Préviens t-il en s'enfonçant dans son siège.

L'homme raccroche avant de pivoter la tête vers moi. Son visage ne laisse rien paraître. Il liche rapidement ses lèvres et s'adresse à moi:

- Des hommes arrivent te chercher. Il ne t'arrivera rien du tout ne t'inquiète pas. Reste silencieuse à part si on te demande d'ouvrir la bouche, compris?

Je me contente d'hocher la tête en mordant le creux de ma joue. Qu'est-ce qu'il m'arrivera si Maria ne repointe plus le bout de son nez?

Soudainement, des pas saccadés se font entendre à l'extérieur du véhicule. Je tourne prestement la tête vers la prévenance du bruit. Ils sont deux. Deux hommes baraqués. L'un d'eux à un crâne chauve et l'autre une buzz cut. Leurs bras sont couverts de différents tattoos tous aussi épeurant les un des autres. Ils sont vêtus de simples vêtements noirs. Comme Gabriel, les hommes ne laissent rien paraître dans leurs regards. Ils avancent droitement vers où est garé la voiture.

Le brun assis à mes côtés débloque rapidement les portes de la Candillac. J'inspire profondément en jouant avec mes doigts. Lorsque la porte du côté passager s'entre ouvre, mon coeur se noue brusquement. Rapidement, mon bras droit est attiré vers l'extérieur. Je me laisse faire sans rechouiner. L'homme au crâne chauve s'empare inopinément de ma taille pour me décoller du siège. Je finis alors debout devant la voiture, dos à Gabriel qui ne dit pas un seul mot. L'homme à la buzz cut incline légèrement la tête vers Gabriel pour lui faire comprendre qu'ils se chargeront du reste. Il pose grossièrement sa main droite dans le creux de mon dos pour me forcer à avancer. Je m'exécute promptement sans tourner la tête vers Gabriel toujours installé dans la voiture me faisant dos. Nous avançons tout les trois vers la villa face à nous.

Une fois devant l'entrée, le chauve ouvre drastiquement la porte. Mon cœur s'entortille lorsqu'un salon se présente sous mes yeux. Nous continuons notre chemin vers le milieu de la pièce. Très vite, je remarque les fauteuils en cuirs noirs disposés dans l'entièreté du salon. Les murs sont d'un blanc m'aveuglant presque les yeux. Un grand plateau de baby-foot est disposé à ma droite. Le plancher de tuiles de céramiques blanches scintillent sous mes pieds. Au fin fond de ma gauche, j'aperçois une cuisine ouverte avec de longs comptoirs noirs. Un stand à cocktails fait face à celle-ci.

Mais ma vision change rapidement lorsqu'un des hommes me poussent à avancer le long d'un couloir. Le cœur battant à mille à l'heure, je longent le passage sombre menant à une porte d'acier. L'homme s'empresse de sortir une clé de sa poche qu'il insère avec facilité dans la serrure de l'échappatoire.

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