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PDV: 𝕽𝖆𝖋𝖋𝖆𝖊𝖑

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PDV: 𝕽𝖆𝖋𝖋𝖆𝖊𝖑

Des toquements aigus résonnent à la porte de mon bureau. Je m'empare rapidement des papiers étendus sur mon meuble de travail et les rangent dans un tiroir que je bloque par la suite à clé. En m'enfonçant grossièrement dans ma chaise en cuire, j'ordonne à l'individu d'entrer.

Silencieusement, Gabriel s'avance dans la pièce. Je pose mon regard dans celui de mon associé en attendant qu'il se décide à parler. D'un pas lent, Gabriel se dirige vers une des chaises dressé en face de mon bureau. Je soupire faiblement en passant une main dans ma chevelure.

- J'ai fait ce que tu m'as demandé. Articule-t-il finalement en sortant un papier de sa veste en cuire.

Sa main glisse lentement le long de mon bureau avant de s'arrêter sèchement. Je m'empare du papier et le dépli doucement.

Mes yeux abandonnent rapidement les siens pour se poser sur la feuille de papier. Il brise alors le silence en poursuivant:

- Cécilia Alvarez. Âgée de vingt-et-un ans. Nationalité cent pour cent colombienne. Elle résidait avec sa famille adoptive dans un petit cartier de la ville.

- Adoptive? Je tranche en fronçant les sourcils.

Mon associé hoche strictement la tête avant de continuer:

- Selon les informations que j'ai réussi à trouver, elle est orpheline. Je me suis chargé de demander à Julsia d'explorer un peu plus le sujet. C'est sa sœur, Maria qui sait où l'argent se trouve, seulement elle est introuvable.

J'inspire profondément en serrant les poings. Cette femme n'a jamais été mentionné dans la bouche d'Antonio.

Jamais je n'ai eu à faire face à un problème comme celui-ci. Un traître qui me vole de la marchandise et qui la revend pour une somme plus élevée. Antonio a osé commettre le pire, et il s'est est bien sortit. Car présentement, l'argent est introuvable, tout comme la femme qui peut nous permettre de mettre un terme à cette histoire.

J'observe d'une façon coriace le papier sous mes yeux. Sur celui-ci, tout les renseignements que nous avons sur Cécilia et sa sœur y sont inscrits. Au bas de la feuille, leurs photos sont imprimés en noir et blanc. J'analyse muettement celle de ma captive. Son teint est légèrement bronzé ce qui fait ressortir ses yeux clairs. Elle porte un pendentif avec une croix autour de son cou ce qui provoque une légère brûlure dans ma gorge.

Ma mère a toujours été une personne très religieuse, c'est elle qui m'a appris à consacrer ma foi en Dieu. Lorsqu'elle a décidé de partir déménager en Angleterre pour sa sécurité, mon père en a profité pour nous apprendre à mon frère et moi, comment gérer un business. Avant qu'il ne décède, il nous à enseigné toutes les bases du métier de narco trafiquant. Des années de travail complètement coupé du monde extérieur à apprendre toutes sortes de choses sans savoir qu'elles étaient leurs importances. Lorsqu'il a fini par voir nos progrets, notre père nous à fait jurer de ne jamais faire honte à son héritage. D'en prendre soin et de lui faire honneur. Étant le plus vieux, j'ai du prendre le flambeau suite à son décès.

Gabriel m'arrête brutalement dans mon observation en toussotant. Je lève la tête vers lui avant de demander:

- Où est-elle?

Le brun passe une main sur sa barbe légère.

- Au sous-sol.

J'hoche la tête en repliant le bout de papier que je glisse aussitôt dans la poche de mon pantalon.

Gabriel se lève en se dirigeant vers la porte qu'il vient d'emprunter. Juste avant d'atteindre la poignée, il tourne la tête vers moi.

- Roméo et César t'attendent en bas pour faire le bilan des caisses. Affirme-t-il en posant ses mains dans les poches de sa veste.

Il ouvre finalement la porte et quitte la pièce.

Je soupire d'épuisement une fois la porte claquée. En m'étirant délicatement, je contourne mon bureau pour m'arrêter devant le feu de foyer au fond de la pièce. Devant moi, les flammes de couleurs orangés se dandinent dans tout les sens en y laissant quelques sons de craquements inaudibles. J'inspire profondément en contemplant le spectacle sous mes yeux.

Je dois rapidement mettre un terme à cette histoire. Retrouver l'argent et ensuite me charger des deux femmes. J'ai déjà trop patienté. À présent, plus rien ne dois m'empêcher d'avancer. Mon business se perfectionne de jour en jour. Nos livraisons sont efficaces et les armes fournies sont de plus en plus performantes. Le cartel des _____ prend de plus en plus de place en terrain. La méfiance qu'on les autres cartels envers le nôtre n'est qu'un pure et somptueux bonheur pour ma personne. Ils savent qui nous sommes, ce qu'on représentent. Les ______. Une famille redoutée. Voilà ce que nous sommes, et ça doit le rester. J'ai fait comme promesse de faire honneur à mon père, ce n'est pas un traître et deux salopes qui m'en empêcheront.



PDV: 𝒞é𝒸𝒾𝓁𝒾𝒶


Une douche. C'est tout ce que je veux. Prendre une douche. L'humidité de cette pièce m'épuise de plus en plus. Je veux sortir d'ici. Mes cheveux me paressent secs et ébouriffés. Je n'ai pas eu le droit à un miroir depuis mon arrivée, qui sait à quoi mon visage doit ressembler présentement? Mon ventre lui, réclame de la nourriture depuis des heures maintenant, mais personne n'est descendu pour m'en donner. C'est comme-ci les personnes présentent dans cette villa ont oublié ma présence. Où alors, ils essayent de m'épuiser. De me mettre à bout, histoire que Maria ai pitié de moi et qu'elle se décide à revenir plus vite.

Je joue timidement avec les cordons de mon sweat en fixant le vide. Mes larmes ne coulent même plus. Je suis impuissante. Alors pleurer ne résoudra rien.

Des bruits de pas se rapprochent fermement de la porte en haut des escaliers. J'inspire nerveusement en priant que ce soi Gabriel. Mon cœur se compresse à l'entente d'une clé dans la serrure. Un petit bruit sourd résonne par la suite, me faisant comprendre que la porte est à présent ouverte. La lumière provenant du rez-de-chaussée me force à plisser les yeux. Étant enfermée depuis des heures ici, mes yeux ont fini par s'habituer à la noirceur de la pièce.

Mon cœur se serre lorsqu'une grande silhouette descend progressivement des escaliers. Il n'y a aucun doute, ça ne peut pas être Gabriel. Je regarde craintivement l'inconnu s'avancer vers la dernière marche, avant d'atteindre le plancher où je suis moi-même assise. L'obscurité de la pièce m'empêche de bien voir qui me fait face. Lorsque j'entends la même chaise qu'à pris Gabriel grincer au sol, l'intégralité de mes membres se mettent à trembler.

Silencieusement, l'inconnu approche son bras du plafond. Il effectue un movement sec et d'une seconde à l'autre, la pièce s'illumine sous mes yeux. Un léger cri de surprise s'extirpe d'entre mes lèvres. J'arrive enfin à voir ce qui m'entoure. Mes yeux scrutent la pièce à une vitesse affolante. Des sacs, des étagères.. des armes? J'avale difficilement ma salive à la vue de nombreux couteaux et fusils posés dans une armoire vitrée. Le stresse s'empare de moi en pesant à toutes les choses horribles qui pourraient m'arriver. Je tourne rapidement la tête, me rappelant que je ne suis plus seule ici.

Son regard est déjà posé sur moi. Ses yeux.. Ma gorge se noue immédiatement. Je mords l'intérieur de ma joue, essayant de retenir mes larmes. Son regard me déstabilise. Lentement, il s'assoit sur la chaise en bois et s'adosse au dossier de celle-ci.

Et c'est dans le silence de la pièce, que sa voix résonne enfin.

PRETTY DARKNESS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant