Chapitre XIX

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Sur une tronc d'arbre était posé des sangles que Levi me désigna de la tête. Impatiente, je m'empressais de les saisir et essayais tant bien que mal de passer les nombreuses sangles autour de mon corps. Après une bonne dizaine de minutes de lutte, Levi s'approcha de moi, d'un air désapprobateur.

-Levi : Si t'arrive même pas à passer des simples sangles on y arrivera jamais.

- T/P : Oui, j'imagine que le grand Ackerman n'a jamais eu ce problème. Riais-je en le regardant.

-Levi : Tch, Bien sur que non, j'y suis arrivé dès mon premier essai. Il me regardait de haut, même si je ne pensais pas que c'était possible.

Il s'agenouilla devant moi et passa les sangles autour de ma taille et de mes cuisses, je rougis légèrement à ce contact mais Levi ne sembla pas le remarquer, trop occupé à m'expliquer comment passer l'équipement.

-Levi : Voilà, c'est terminé. C'était pas si compliqué.

-T/P : Hum hum, merci.

-Levi : Bien, maintenant enlèves-le.

Je tentais de percevoir la moindre lueur d'humour sur son visage mais il semblait très sérieux. Je le suppliais du regard mais il resta impassible. Je soufflais mais me résignais finalement à le retirer.

-T/P : Et maintenant ?

Il leva un sourcil et me regarda en se frottant l'arrête du nez.

-Levi : Et bien maintenant tu le remet merdeuse.

Nani ?

Je regardais ce mystère dans mes mains et tentais tant bien que mal de me rappeler comment me l'avait mit Levi, je réussi à passer les sangles autour de mes cuisses et de ma poitrine et finis par l'attacher sur mon bassin. Quand je relevais les yeux vers Levi il inspecta mon équipement puis hocha la tête, satisfait.

-Levi : C'était pas si compliqué au final.

Je lui assenais une tape sur l'épaule qui ne le fit pas bouger d'un millimètre et il me regarda comme pour me demander « sérieusement ?».

-Levi : Bon, je te propose qu'on essaie déjà de te faire tenir en équilibre ce sera pas mal.

-T/P : Hum hum, si tu veux, je suis censée faire comment ?

-Levi : Si tu commençais déjà par mettre l'équipement tridimensionnel ?

Je me retournais et aperçus un équipement tridimensionnel posé sur un tronc d'arbre à quelque mètres de nous.

-T/P : Oh, oui.

Il roula des yeux avant de se diriger vers l'équipement, je le suivit et il l'installa autour de mon bassin avant d'accrocher le deux grappins aux arbres qui nous entouraient.

-Levi : Bien, maintenant tu rentres un peu les grappins de façon à être en l'air et tu essayes de rester en place.

Je m'exécutais et je vis le regard attentif de Levi se poser sur moi. Après quelques secondes je me retrouvais la tête sur le sol, subissant les réprimandes de mon caporal.

-Levi : Tch, pire que Jaeger. Bon, écoutes essaye de mettre tes jambes bien sur les cotés et mets tes mains de part et d'autre de ton corps. Réessayes.

Je retentais l'opération, non sans un long râle de plainte qui me valus le nettoyage des salles de bain communes des filles. Après plus d'une dizaines de minutes, je tenais parfaitement en équilibre. Ce qui sembla satisfaire Levi, puisqu'il s'approcha de moi avant de me mettre une pichenette sur le front murmurant un « tu vois quand tu veux ».

Le reste de l'après-midi ne fut pas bien différent, Levi m'avait désigné des cibles positionnées dans le bois et je devais trancher leur «nuques » qui n'était autre qu'un bout de caoutchouc posé sur une structure en bois représentant tant bien que mal un titan. Plus les heures passaient plus le regard de Levi se faisait attentif, comme si il cherchait les moindres failles de mes attaques, bien que je les connaissais déjà, je n'étais pas assez rapide, je consommais mon gaz bien trop rapidement et j'émoussais mes lames au moindre coup. Il était aux alentours de 17heure quand Levi s'affola.

-Levi : Et merde, j'avais pas vu qu'il était si tard, il faut qu'on se dépêche de rentrer ou Hange va me buter.

Il ignora mon regard interrogateur et monta sur son cheval, sans m'attendre, évidemment. Le trajet jusqu'au QG se fut dans un silence de plomb et le visage de Levi était fermé, du moins plus que d'habitude, comme si il réfléchissait. Quand nous arrivions, comme l'avez prévu Levi, Hange nous attendait, furieuse.

-Hange : Est-ce que tu te moque de moi Ackerman ? C'est à cette heure que tu rentres ?

Je riais face à la situation, Hange ressemblait à une mère en colère et Levi, qui arborait un regard fuyant, un adolescent qui avait dépasser le couvre-feu.

-Levi : Tch, détends toi bigleuse, il te reste plus de 2heures.

Elle se précipita vers moi, me prenant par la main avant de m'entraîner en courant jusqu'à ses appartements. Quand elle ouvrit la porte, Pauline était déjà à l'intérieur. Elle arbora un grand sourire quand elle nous vit, et elle hocha la tête en direction d'Hange qui lui répondit identiquement. Elle me tira par le bras jusqu'à la salle de bain, sans que je sache pourquoi, toujours dans le flou total de leur précipitation.

-Hange : Bon, tu vas te doucher et quand tu es sortie, tu m'appelles, je commencerai le travail.

Le travail ? Mais de quoi cette folle pouvait bien parler ?

Je décidais tout de même de l'écouter sans poser plus de question et me dirigeais vers la douche.

Quelques minutes plus tard, Hange déboulait dans la pièce, une mallette de maquillage à la main.

-T/P: oh, le travail, oui.

Alors que je n'étais vêtue que d'une serviette et d'une paire de chausson, Hange s'occupait de mon maquillage tandis que Pauline coiffait mes cheveux.

Une longue, trèèès longue, heure plus tard Hange comme Pauline décidèrent qu'elle en avait terminé. Tout en m'interdisant évidement de me regarder, ayant soigneusement placé des serviettes sur les deux miroirs présents dans les appartements d'Hange.

Il était désormais 20h, Hange et Pauline s'était elles aussi préparées et chuchotaient en me regardant et en hochant de temps en temps la tête. Hange portait une robe noire qui lui arrivait au genoux, les épaules était brodés en dentelle et un liseré de la même dentelle ornait le bas de sa robe. Elle portait aussi de très beaux escarpins de la même couleur. Pauline quant à elle avait opter pour une robe rouge à volants qui lui couvrait toutes les jambes, ne laissant voir que les talons rouges qu'elle portait magnifiquement. Leur maquillage était léger mais très beau. Elles étaient incroyables

A broken voice [LeviXtp]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant