Chapitre XXVI

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Je mangeais ma pomme tout en marchant vers ses appartements, je sursautais quand je vis soudainement Petra sortir en pleurs de ses appartements, elle me bouscula en passant, probablement sans faire exprès, et continua sa route. J'entrai en trombe dans la chambre avant de trouver Levi, assit à son bureau, la tête entre les mains.

-T/P : Levi ? 

Il releva la tête et son regard sembla s'adoucir. Il me regarda longuement avant de se décider à sortir de sa bulle.

-Levi : Si tu veux me poser des questions à propos de Petra, s'il te plaît attends au moins la fin de l'expédition... Je ne suis pas d'humeur pour ça maintenant. Et j'ai encore des papiers à terminer. 

Je hochais  la tête, comprenant que cela devait probablement être un sujet sensible pour qu'il se braque de la sorte, je m'assis sur la chaise devant son bureau, puis posa mes coudes sur le bureau et ma tête entre mes mains, le détaillant. Je pouvais voir que ses cheveux avaient été coupés, ils étaient plus courts sur le coté et sur la longueur devant ses yeux.

Il ne portait pas son uniforme aujourd'hui, comme moi, il avait opté plus décontractée, une simple chemise noire et un pantalon de la même couleur, avec des chaussures en cuir noir, ce look tout en noir lui allait à merveille et faisait ressortir ses yeux gris-bleus. Ceux-ci étaient d'ailleurs désormais posés sur moi. Je lui souriais légèrement et il souffla avant de remettre ses cheveux en place, ce qui revenir un souvenir en moi, ce jour, le jour où nous nous étions vraiment rapprochés, dans cette chambre luxueuse, après que mon esprit ai divagué toute l'après-midi sur à quel point Levi pouvait être différent selon les personnes avec qui il est, à quel point il avait l'air vulnérable et doux cet après-midi là... Je ne pu m'empêcher de sourire à ce souvenir, Levi sembla le remarquer puisqu'il ouvrit la discussion.

-Levi : Pourquoi tu souris gamine ? 

-T/P : Oh, pour rien, je pense à Sina. 

Je le vis ouvrir les yeux en grand puis retrouver immédiatement son sérieux. Pas à nous Levi, pas à nous. Je décidais de le taquiner pour détendre légèrement l'atmosphère.

-T/P : Tu sais, le même après-midi où tu m'a convaincue de rester dans ta chambre, tu t'en souviens ? C'est un peu vague pour moi mais j'ai des bribes de souvenirs.

C'était faux, tout à fait faux. Je me rappelais de chaque détails, du matin, à notre dîners, jusqu'à des doigts sur ma peau. Je frissonnais à cette pensée et ne vis même pas Levi se lever et venir se poser à coté de moi. 

-Levi : Vraiment ? Des bribes de souvenir tu dis ? Peut-être que je devrais te remettre les idées en place, on dit que la pratique fait souvent revenir les souvenirs.

Je pouffais.

-T/P : Levi, personne ne dit ça. 

🍋🍋🍋

Avant que je ne continu, il me souleva et je vins inconsciemment enrouler mes jambes autour de sa taille. Il se rassit sur la chaise où je me situais il y à peine deux seconde de cela et entreprit des légers baisés dans mon cou.

Je penchais la tête sur le coté, lui laissant un plus grand accès et il ne se fit pas prier pour en profiter. Ses baisés descendirent doucement vers le col de mon pull, qui le gênait manifestement, car il le retira d'une traite avant de reprendre son activité jusqu'à la naissance de ma poitrine, je me remerciais intérieurement d'avoir opté pour des sous-vêtements en dentelle plutôt que des dessous blanc totalement basiques.

Je soupirais sous la douce torture que m'infligeait Levi, il mordillait ma peau par endroit, laissant des marques violacées à d'autres. Il tenta de dégrafer mon sous-vêtement, en vain, le tissu semblait imperturbable et bien décidé à lui résister. Je pouffais doucement et il me lança un regard intimidant, tentant de me faire taire, je m'approchais de lui, et lui déposa une multitudes de baisés sur les joues, le nez, et la bouche tout en dégrafant moi même mon soutien-gorge auxquels il répondit en m'embrassant langoureusement . Quand il tomba au sol, Levi bloqua une poignée de seconde sur ma poitrine, il la regarda comme pour l'inspecter et je  senti la gêne monter en moi et mes joues chauffer inlassablement. Non pas que je sois complexée par mon corps, mais le voir m'observer de la sorte me faisait sentir minuscule, ridicule face au grand Levi Ackerman. J'essayais de cacher ma poitrine tant bien que mal en la collant contre son torse mais il m'éloigna et m'embrassa encore.

-Levi : [T/P], il me semble t'avoir déjà dit de ne pas te cacher, d'accord, ne te cache jamais. 

Je rougis et il repris ses baisés le long de ma poitrine, s'attardant sur mes tétons, me faisant pousser des soupirs incontrôlés. Quand il arriva  à mon ventre, il décida que cette chaise ne faisait plus l'affaire, et me porta jusqu'à son lit, il retira sa chemise et je pu enfin admirer son corps, luisant grâce à la lumière du soleil et à la chaleur qui inondait la pièce malgré les températures glaciales qui perduraient à l'extérieur.

Je me redressais et passais mes mains sur chacun de ses muscles. Je souris, satisfaite de voir que sa peau frissonnait toujours sous ma paume. Il le remarqua et, ses mains posées sur mes épaules, il m'allongea à nouveau sur le lit, gorgeant ses iris d'un désir avide. La puissance de ses yeux sur moi ne faisait que me donner envie de le torturer d'autant plus, je descendis de ce fait mes mains vers son pantalon, alors que j'entreprenais de retirer ce dernier, la lourde voix d'Erwin nous figea tout les deux, il toquait frénétiquement à la porte causant le soupir frustré de Levi. 
🍋🍋🍋

-Erwin : Levi, ouvre moi ! Il faut que je te parle !

Levi reposa son regard sur moi, avec un air désolé. 

-Levi : Il faut que tu te caches, tu peux aller dans la salle de bain ? Erwin me tuerai si il nous voyait ensemble comme ça. Murmura-t-il.

La réalité me sauta alors aux yeux, nous n'étions pas ensemble, il était mon supérieur, ce que nous faisions était contre le règlement. Le règlement...cette barrière érigée entre nous, comme si elle nous défendait d'agir davantage, nous rappelant à l'ordre. Cette épée de Damoclès, flottant au dessus de nos têtes. Après tout, le règlement n'était peu être pas la seule barrière, peut-être ne voulait il pas que Erwin nous voit ensemble car il en avait honte ? Comptait-il me garder secrète de tous encore longtemps ? Alors qu'Erwin continuait de marteler la porte, sans même lui répondre je me précipitais dans la salle de bain, lui tendant sa chemise sans lui adresser un regard de plus, je fermais la porte. Derrière celle ci, je pu entendre Levi grogner quelque chose. 

-Levi : ça va ! Ça va, j'arrive ! J'étais dans la douche !

« Menteur... »

Je l'entendis ouvrir la porte et les lourdes bottes d'Erwin frapper fermement le plancher sous ses pas. 

-Levi : Qu'est ce que tu voulais ? 

-Erwin : Levi, pourquoi Petra est elle rentrée en pleurs dans sa chambre ? Je l'entendais depuis l'extérieur de sa chambre, et puis Nanaba est venue se plaindre aussi... Quand je suis allé la voir, elle n'a pas pu me répondre à travers ses larmes, elle n'a pu prononcer que ton prénom. Qu'a tu encore fait ?

-Levi : Tch, depuis le temps, tu devrais savoir que Petra est très émotive, un simple mot de travers peut lui faire verser un torrent de larme. 

-Erwin : Levi... 

Il souffla encore plus fortement, même si je n'entendais pas très bien ce qu'ils disaient je pouvais cependant comprendre les grandes lignes. 

-Levi : Ecoute Erwin, on pourrait pas en parler autre part ? 

-Erwin : Pourquoi ça ? Nous sommes bien dans tes appartements non ? Il n'y a nul part où ce que l'on dit est plus en sécurité qu'ici non ? 

-Levi : Oui, mais je suis un peu fatigué maintenant, j'ai remplis des papiers toute la nuit. On pourra en reparler dans ton bureau s'il te plaît ? 

-Erwin : Bien. On verra ça plus tard alors. Mais je saurai la finalité de cette histoire. Et fais moi plaisir, quand tu emmènes des filles ici, ramasse au moins leurs sous-vêtements avant d'ouvrir la porte à ton major... Ria-t-il.

Je rougis violemment, mon soutien-gorge et mon pull étaient restés au sol devant son bureau ! J'espérai sincèrement que Erwin ne ferai pas plus de commentaires, et ce ne fut heureusement pas le cas, mon cœur ne l'aurait probablement pas supporté "Quand tu ramènes des filles" il avait prononcé ces mots comme si c'était la plus simple des formalités. Il quitta la chambre, riant malgré les magnifiques et douces paroles que lui hurlait Levi.

A broken voice [LeviXtp]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant