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« COQ COQ COOOQ»

Je me réveilla en sursaut à cause de ce bruit. Malheureuse que je suis, il a fallut que ce foutu coq s'installe à ma fenêtre pour faire son cri du matin. Je retira la couverture qui me recouvrait et alla me débarbouiller dans la salle de bain commune que partager les employées. Je précise que c'était celle des femmes et uniquement.

Une fois finis, j'enfile rapidement ma tenue de travail et j'étais prête pour ma première journée de travail. Je jeta un coup d'œil dans la cuisine et la gouvernante m'y attendais. Je partis vers elle et elle me donna mes instructions.

- Alors, commença-t-elle, tu va préparer la vaisselle pour y mettre les plats, nettoyer les fruits et quand le petit déjeuner sera finit tu t'occupera de nettoyer la vaisselle. Puis je te dirais quoi faire lorsque tu auras finis, termina-t-elle.

Super ! J'ai hâte de commencer. Ironie quand tu nous tiens..

[...]

La matinée venait de se terminer et mes tâches de l'après-midi aussi. J'avais rempli mon ventre durant le déjeuner, nous mangeons les restes du repas de midi. À vrai dire, ce n'étaient même plus des restes, mais des plats. Ils ne mangeaient même pas le tiers de ce que nous avions posés sur la table. M'enfin maintenant je devais aller remplir les jarres d'eau. (Les jarres sont de grands vases où on y conserve toutes sortes de nourritures, riz, pommes, eau...).

Je pris la charrette que les ânes tenaient et qui contenait les jarres vides et me mis en chemin. La source d'eau royale n'était pas très loin du palais, alors ce n'étais pas un long voyage que je fis. Arrivée, je me mis au travail et déchargea les jarres une par une pour ensuite les remplir.

Ça me rappelait l'époque quand j'étais petite, ça semble il y a des années mais en faite ça ne remonte à pas si longtemps que ça.

J'accompagnais mon père remplir nos bouteilles d'eau dans les montagnes. On prenait le seul âne que nous possédions et nous faisions le chemin dans la bonne humeur. Il me racontait des histoires ou me chantait des chansons anciennes, pour faire paraître le chemin moins long..

- Quelle tenue!

Je sursauta et manqua de lâcher prise le jarre que je tenais. Cette voix m'avait fait retourner à la réalité si vite. Je tourna la tête et fut surprise de le voire ici. Vous vous doutez que cette personne est à laquelle vous penser. Mais non, ce n'étais pas celle-là. Ce n'était pas celui qui m'avait bousculé au marché, mais une personne tout autre.

- Que me vaut ta visite ? Dis-je sur le ton de la défensive.

- Voir comment se passer ton premier jour de travail. Dit-il en esquissant un sourire satisfait.

- Bien. Répondais-je en reprenant mon activité.

- Tu as pu voire la couronne ? Dit-il d'un ton plus sérieux.

- Pas encore, dis-je sans le regarder.

- T'as intérêt à la voire très vite. Dit-il fermement.

Je ne répondis pas, à vrai dire je n'en trouvais pas l'utilité. Puis en tournant la tête pour voire si il était partit. À ma grande surprise il était encore là. Malheur à moi. Nos regards se croisèrent sans notre consentement, nous nous lâchions pas du regard. Son regard était si perçant, si noir, si lugubre et si transperçant que je détourna le regard. Il avait le regard d'un aigle maléfique. Maléfique ? Autant que ça. Il faut le voir pour le croire. Après tout c'est un homme aussi froid que nature alors ce n'est pas étonnant que son regard soit pire.

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Qui est-ce à votre avis ??

Note : Je suis désolée pour cette longue attente et cette courte suite. Je me rattraperais très prochainement.

Le Prince et La VoleuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant