Vous avez du le deviner c'est le grand voleur. C'est pas comme si quelqu'un d'autre aller te dire ça. Qui sait? Impossible. Je l'avoue..
Je détourna les yeux vers mes mains qui tenaient fermement la jarre plongeait dans l'eau. Je savais inconsciemment qu'il était parti mais je ne voulais pas me retourner une nouvelle fois. Alors je finis mon activité et lorsque vit le moment de me retourner: il était bel et bien parti. Sur le sol, il n'y avait aucune trace de son passage mais l'air semblait être comme empoisonné par son âme.
Il faut vraiment que j'arrête de faire une fixation sur sa noirceur. Je mis les jarres dans la charette et je pris enfin la route vers le palais. Il faut que j'essaye de focaliser où est cette foutue courronne. Beh qu'est-ce que vous croyez que je travaille pour gagner de l'argent? La blague. Je suis une voleuse et rien d'autre.
[...]
- C'est que maintenant que tu arrives?! -dit la gouvernante les mains sur les hanches.
- Comme tu le vois. dis-je sans même lui adresser un regard.
- Tu as intérêt à te dépecher de décharger ta charette. -dit-elle d'un ton menacant.
Je me mordis la lèvre inférieure et pressa ma main sur la jarre que je m'apprêtais à retirer de la charette. C'est un tic que j'ai, lorsque je m'apprête à laisser les sentiments prendre le dessus. Dans ce cas-là, la colère. Je déchargea les jarres de la charette difficilement parce que c'est pas léger tout ça. Je prenais la dernière jarre à bout de bras, bien concentrée sur l'eau à l'intérieur. Je déposa la jarre à côté des autres, j'étais prête à sortir de l'étable lorsque j'entendis une voix.
Je tendais l'oreille et mes pieds me guidaient vers la source de cette voix. La curiosité est un vilain défaut! Et ma main dans ta figure ça ferais aussi défaut? Je n'ai pas de figure.. C'était une question rhétorique imbécile. Tu t'auto-traite. C'est bon, la ferme.
J'aperçue une petite fille avec de beaux cheveux bruns rassemblaient en nattes, le regard sur une fleur qu'elle semblait remplanter au sol. Elle chantait une comptine qui ne m'étais pas inconnue..
« Ya warda, ya warda diali.. »
« Ô rose, Ô ma rose... »Cette comptine chaque soir résonnait dans mon coeur. Mon père me la chantait d'une voix grave et brisée. J'avais toujours des frissons lorsque je l'entendais. En ce moment même j'en avais.
Une image de mon père se dissipait dans mon esprit, mon coeur se retenait de ne pas sortir de ma cage thoracique.
- Qui t'as appris cette chanson ? -lançais-je.
Elle releva vivement la tête et me regarda surprise, sûrement de ma présence. La bouche tremblante elle me dit:
- Je l'ai entendu quand je m'étais promenée.
- C'était qui qui la chantait?
- Je sais pas, la voix provenait d'une maison et c'était une voix de femme.
Mon coeur manqua un bond. Ce que venais de me dire cette fillette allait sûrement sauver ma vie. Cette comptine, mon père l'avait écrite pour nous, ses filles. Le visage de ma soeur apparaît dans ma tête, les moments de cette événement aussi. Je me retourna et regagna le palais. L'esprit ailleurs et le regard vide, je pensais à ma soeur. Ma soeur qu'a vendu mon père..
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Note de l'auteur: Je suis vraiment désolée de cette longue absence. J'me rattraperais très rapidement.
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Le Prince et La Voleuse
RomanceUn prince; une voleuse; un monde dangereux; un monde royal : comment ses deux êtres totalement opposés peuvent-ils se confronter? C'est le destin diront certains, le hasard diront d'autres. Moi je dirais que c'est l'ironie du sort.