VII.

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Mon père n'a jamais été un homme parfait. Il possédait des qualités et des défauts comme tout le monde. Mais après le décès de ma mère, il a accumulé les faux pas. Ma soeur et moi avions bon le résonner, il ne nous écoutait pas. Il devait de l'argent à beaucoup de monde, et on travaillait d'arrache-pied pour rembourser. Jusqu'à que un beau jour, des hommes ont fait irruption chez nous.

- FLASH BACK -

- Oh Djamal! Mon bon vieux, comme tu m'as manqué, s'exclama l'un d'entre eux ouvrant grand ses bras vers mon père.

- Omar, qu'est-ce qui t'amènes ? Demanda mon père les sourcils froncés.

- Ma visite t'est-elle désagréable ? Enfin bon, cessons les formules de politesses et passons aux choses intéressantes. Tu as de nombreuses dettes, et disons que tu ne les rembourses pas très vite. Alors, il faut trouver un moyen rapide et efficace de me rembourser, dit-il en regardant ma soeur et moi d'un regard pervers.

- Je ne te donnerai pas mes filles, si c'est que tu essayes d'insinuer Omar! Cria mon père en colère.

Ma sœur se rapprocha de moi, c'était la plus grande et la plus apte à se marier. Elle avait toujours voulu se marier avec un homme qu'elle aimerait de tout son être. Pas être donner comme ça à un misérable inconnu.

- Ce ne serais pas désagréable d'avoir deux femmes, le sais-tu ? Ah non, tu n'en as eu qu'une seule. Dit-il en affichant un sourire malsain.

Mon père s'apprêtait à répondre lorsque qu'il commença à tousser très fort, trop fort. Je me précipita directement vers lui pour l'aider. Ma sœur semblait être figée sur place, terrifiée sûrement à l'idée d'être mariée de force. Personnellement, je ne pouvais réagir comme elle alors que mon père est sur le point de cracher tous ses organes. J'abuses mais c'était limite le cas.

Une fois que les toussotements de mon père avait cesser, Omar reprit la parole. C'est à croire qu'il n'arrête pas de parler celui-là.

- Mon vieux Djamal, tu n'as plus toute ta jeunesse! Je vais faire un effort de compassion et ne te prendre qu'une seule de tes filles. Dit-il en valsant son regard de ma soeur à moi. Je vais prendre celle qui ne sait pas précipiter pour t'aider, dit-il en ricanant et fixant ma soeur.

Je vis ma soeur tremblait de tout son être, ses genoux se cognaient entre eux et ses yeux se remplirent de larmes. Elle était tétanisée et difficilement elle tourna sa tête vers mon père et lâcha:

- Baba, hefek..
[*Papa, s' il te plaît.]

Je tourna le regard vers mon père, mais il était impuissant. Il récoltait ce qu'il avait semé. Il regarda ma soeur en échappant doucement:

- Semehlia benthi..
[*Pardonnes-moi ma fille.]

- Bon, c'est conclut alors! S' exclama Omar en empoignant le bras de ma soeur.

J'avança d'un pas, décidée à ne pas laisser ce gros porc s'emparait de ma soeur. Mais mon père m'attrapa le poignet et d'un regard il me fit comprendre que je devais me résigner.

- FIN DU FLASH BACK -

Après cet événement, mon père ne s'est jamais pardonnée. Et je n'ai plus jamais revu ma soeur. Alors, l'idée qu'elle soit encore en vie, fait tambouriner mon coeur.

Il faut que je retrouve cette fille et lui demande exactement où elle a entendu cette voix.

- Bonne à rien, viens tout de suite, cria-t-on.

À priori, je crois qu'on s'adresse à moi. Évidemment.

- Qu'y a-t-il ? Dis-je en rejoignant la gouvernante.

Le Prince et La VoleuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant