Chapitre 8

2.1K 195 91
                                    

Note: Bon, ça devient chaud dans ce chapitre...


Katsuki souffla un grand coup avant de tourner la tête vers Izuku, une main déjà sur la poignet de la porte. Sous sa forme de lapin, il fit de son mieux pour hocher la tête et lui faire comprendre qu'il était prêt. Il ne s'agissait pas d'un événement assez spécial pour qu'il soit tendu. Il l'avait déjà vu plusieurs fois, alors il n'y avait aucune chance pour que ce moment se passe mal. La seule chose qui changeait après tout était que Katsuki était désormais au courant pour lui. Il allait jouer son rôle de lapin domestique, exactement comme il l'avait fait jusqu'à présent.

Le pompier ouvrit la porte, qui dévoila une Ochako toute enjouée.

— Eh ! Comment ça va depuis la dernière fois ? demanda-t-elle à Katsuki, un sourire aux lèvres carrément aveuglant.

A cause de la manière dont elle agissait toujours avec Katsuki, Izuku aurait pu penser qu'elle avait des sentiments pour lui. D'ailleurs, il l'avait cru jusqu'à ce que son colocataire ne lui dise qu'elle vivait avec son petit-ami et qu'ils étaient ensemble depuis près de cinq ans.

— Ça irait mieux si je pouvais profiter de mon jour de congé sans t'avoir dans les pattes...

— Je me demande vraiment comment je peux être surprise de ce genre de répliques de ta part, soupira Ochako, avant de dépasser la porte pour rentrer.

Elle aurait pu ajouter quelque chose en retirant ses chaussures mais son regard trouva alors Izuku, assit dans le couloir. Il put voir ses yeux se remplir d'étoiles avant qu'elle n'accoure vers lui.

— Et voilà mon petit Deku ! Tu as l'air en forme ! Et tu as pris un peu plus de poids, c'est super !

Izuku aurait pu être vexé à la mention de son poids, mais il était plutôt à un poids rassurant s'il y réfléchissait de manière humaine. La reprise d'un régime alimentaire normal avait aidé, même s'il n'était à peine écoulé une semaine depuis.

Il put voir Katsuki soupirer en fermant la porte, cherchant manifestement à ignorer les agissements d'Ochako. Il resta les bras croisés un moment, à les dévisager.

La jeune femme n'avait pas perdu de temps pour se mettre à genoux devant lui, avant de le prendre dans ses bras. Elle l'avait déjà fais une fois mais s'était retenu à cause de sa blessure à la patte. Cette fois-ci, elle ignora le sens du terme retenue puisqu'il lui donna l'impression de vouloir l'étouffer contre elle. Il était plongé contre sa poitrine, aussi ne voulait-il pas vraiment s'en plaindre. Lorsqu'il était avec des femmes, c'était surtout pour leur poitrine et celle d'Ochako lui plaisait énormément, même s'il aurait préféré y être plongé sous forme humaine.

— Tu es vraiment trop mignon ! Pour un peu, je voudrais que Katsuki te garde pour pouvoir te voir aussi souvent que je le veux !

— T'es bien naïve de penser que je te laisserai venir n'importe quand chez moi ! s'exclama alors le concerné.

Izuku eut envie de rire face à leur échange. Mais bientôt, il se laissa submerger par les caresses de la jeune femme sur son pelage, lui faisant claquer des dents légèrement. A cause des deux dernières semaines, il était carrément en manque affectif et ses gênes de lapin n'arrangeaient absolument rien. Katsuki ne cherchait toujours pas à le caresser sous forme de lapin, aussi ne pouvait-il obtenir de l'affection que par le biais d'Ochako. Si cela ne tenait qu'à lui, elle pouvait bien venir tous les jours, matin et soir. Et même à cette fréquence, il était convaincu de ne jamais avoir assez d'affection. Il était persuadé qu'il chercherait toujours à avoir de l'affection de la part de Katsuki, même dans l'hypothèse où il puisse devenir intime avec la jeune femme sous forme humaine. Mais ce n'était pas le moment de penser à ce genre de choses.

Dans de mauvaises circonstancesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant