Chapitre 12

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Note: Attention, il n'y a strictement aucun scénario dans ce chapitre, seulement du smut, du smut et du smut. Une partie de moi à honte... Bref, bonne lecture ! Le prochain chapitre est le dernier :p


Sa position n'avait rien de bien confortable. Ses bras étaient noués dans son dos, attachés avec la première chose que Katsuki avait eu sous la main. Ses épaules et sa tête n'avaient de cesse de cogner contre la tête de lit, au rythme que le pompier imposait au-dessus de lui. Pourtant, Izuku était à des années-lumière de vouloir s'en plaindre et ses gémissements incessants en étaient la preuve suffisante. Comment aurait-il pu se plaindre des mains de Katsuki s'accrochant à ses cheveux et à ses épaules, de ses hanches mouvant sur lui, de la friction de son sexe à l'intérieur du sien, des vibrations du jouet à l'intérieur de lui, tandis qu'il était assis contre la tête de lit.

Izuku ne pouvait pas vraiment dire qu'il s'était attendu à un dénouement pareil, même s'il aurait dû se douter de quelque chose quand Katsuki avait commencé à titiller son entrée avec le gode en question. Pour sa défense, le pompier lui avait toujours donné l'impression de vouloir être l'actif dans toute relation physique qu'il aurait pu avoir et cette idée aurait convenu à Izuku dans tous les cas. Au moins, en cet instant précis, il avait droit à toutes les stimulations qu'il recherchait en temps normal dans un échange charnel, lui faisant oublier qu'il n'avait pas le contrôle de ses mains pour s'accrocher aux hanches de Katsuki.

— K-Kacchan... Oh... Ooooh, Kac...

La main de Katsuki sur son crâne empoigna brusquement ses cheveux après un coup de hanche particulièrement violent et la voix d'Izuku se perdit dans sa gorge en sentant la peau autour de son sexe se resserrer, le mouvement causant également l'appareil à l'intérieur de lui de changer d'angle pour lui faire voir des étoiles. Il était persuadé de ne pas tenir longtemps, les gémissements étouffés de Katsuki près de son visage ne faisant rien pour arranger son état.

— De... Deku... Putain, oui... Hum...

Il aurait voulu graver cette expression sur ses paupières, pour voir les joues rougies et les yeux brillants de Katsuki à chaque seconde de chaque journée. Il aurait voulu avoir une mémoire photographique pour se passer tous les instants où ses yeux se fermaient, où il se mordait la lèvre, où elles se dessinaient en un rictus en croisant son regard.

— Alors ? Tu penses tenir encore longtemps, Deku ?

Il avait employé ce ton de défi qui donnait à Izuku envie de lui prouver le contraire de ce qu'il pensait. Il avait envie de détacher ses bras juste pour attraper les hanches de Katsuki et imposer son propre rythme, pour voir s'il pouvait réussir à lui arracher encore plus de gémissements. Pourtant, il se laissa complètement faire, laissant son partenaire prendre tout ce qu'il voulait prendre. Au cours de leur première nuit ensemble, Izuku avait pris tout le plaisir qu'il avait pu de lui-même, alors il semblait juste de laisser Katsuki en faire de même pour cette fois. Izuku aurait pu se laisser faire pendant des heures et des heures, se contentant de tout subir.

Cela ne voulait pas dire qu'il était confiant sur sa capacité à retenir son orgasme pendant longtemps. Il en avait déjà eu un rien qu'avec les mouvements du gode imposés par les mains de Katsuki et il ne pouvait s'empêcher de penser que le prochain serait peut-être le dernier de leur échange, même s'il mourrait d'envie d'en provoquer au moins un à son partenaire. Si seulement Katsuki n'avait pas réglé l'appareil vibrant au plus haut niveau, il y serait certainement parvenu.

Il eut quelques espoirs à ce sujet en sentant les mouvements de hanches au-dessus de lui devenir irréguliers, le visage de Katsuki se tordant de plaisir. Mais la chair l'enserrant se resserrant et glissant autour de lui de plus en plus vite, il eut toutes les peines du monde à retenir ses propres plaintes de plaisir, ses hanches cherchant à bouger de leur propre chef pour essayer d'en retirer toujours plus de satisfaction.

Dans de mauvaises circonstancesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant