Une evidence

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La cloche avait sonné. Voilà maintenant quatre ans qu'ils étaient coincé dans cet établissement pourris. Bakugo n'en pouvait plus, son ami avait commencé à sortir avec Tsuyu l'an dernier. Il n'avait plus que ce nom à la bouche : Tsuyu !

Eijiro de son côté n'avait fait ça que dans l'espoir de faire réagir son blond. Ils avaient commencé à s'éloigner. Il voulait à tout prix se rattraper et récupérer son blondinet à lui. Ça lui faisait de la peine pour la grenouille, mais elle s'en remettra, ce n'est qu'une amourette de collège.

Bakugo rangeait ses affaire alors qu'Ochaco tentait une approche pour la millième fois.

«- ca te dit de se voir un de ces-

-Rah tu me soule je vais te le dire en quelle langue ?! Lâche moi ! »
Il mit son sac sur son dos et sortit de la salle de classe suivit de près par son ami d'enfance.

«-Katsuki attend moi !

-qu'es que tu veux ?

-t'es parler.

-pff si c'est pour le dire combien Tsuyu est belle non merci.

-t'es vraiment super intelligent mais qu'es que t'es aveugle putain !

-Bon balance ! Y'a quoi ?!

-je vais quitter Tsuyu.

-pourquoi ?

-parce que j'ai juste fait ça pour rendre jaloux quelqu'un d'autre, c'était débile de ma part.

-pff je confirme. C'est qui cette personne ?

-un ami à moi. »

La première personne qui vint a l'esprit du blond était Denki, il ne l'appréciait vraiment pas. A vrais dire, les choses n'avaient pas changé avec le temps. Katsuki n'aimait pas les gens. Il aimait Eijiro. Et un jour, il le ferait siens.

Ils marchaient depuis plusieurs minutes dans le silence, ayant raté leur bus ils rentraient à pied. Quelques goûtes de pluie ruisselaient sur leur visages pensifs, quand soudain le blond fit un mouvement assez inattendu. Il attrapa son ami par les épaules et le plaqua a un mur.

Bien qu'il était surpris, Eijiro ne dit rien. Ils respiraient fort, quelque secondes passèrent dans un nouveau silence. Chacun plongés dans les yeux de l'autre, ils ne rêvaient que d'une chose, arrêter le temps.

Le visage de Katsuki commença à se rapprocher de plus en plus de celui de son vis à vis, lentement, jusqu'à ce que leurs lèvres entrèrent en contact. Ils laissèrent leur langues se rejoindre pour une danse brusquement douce.

Le blond avait déplacé ses mains sur les hanches de Kirishima, laissant ce dernier poser les siennes sur sa nuque. Leurs baisé prit fin, Bakugo vint nicher sa tête dans le cou de son ami.

Aucun d'eux ne parlait, ils n'en avaient pas besoin. C'est comme si tout ça était totalement logique. Une simple évidence. Après un moment sous la pluie tout les deux, le téléphone du colérique sonna.
Il grogna avant de se séparer de son ami pour pouvoir répondre.

«-QU'ES QUI A ?!

-QU'ES QUE TU FOU JE T'AI DIT DE RENTRER À L'HEURE MERDE !

-ON A RATÉ LE BUS C'EST BON Y'A PAS MORT D'HOMME MERDE !

-T'A CINQ MINUTES POUR RENTRER ! »

Il voulu contester mais elle avait raccroché. Eijiro lui sourit, amusé par le comportement de son vis à vis.

«-tch elle me gave.

-allez ça va c'est pas grave. T'a mis quoi comme veux de lycée ?

-t'es con ou complètement stupide ? J'ai mis UA.

Tu est miens et je suis tiens Où les histoires vivent. Découvrez maintenant