6 . I want the world to go away...

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𝐏𝐝𝐯 𝐈𝐰𝐚𝐢𝐳𝐮𝐦𝐢 :

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J'ai passé une bonne nuit de sommeil, je m'étais couché assez tôt pour pouvoir être au meilleur de ma forme pour l'entraînement, j'espère que Oikawa avait aussi fait cet effort, je savais qu'il avait tendance à veiller parfois, ça ne me plaisait pas.

Je sors de ma chambre, ma maison est comme toujours : vide, mes parents étaient probablement déjà partis travailler, comme toujours. Je me suis rapidement préparé, j'ai prit mon petit-déjeuner, sans oublier de prendre une tranche de brioche pour Oikawa qui avait tendance à oublier de se nourrir le matin, vu qu'il prend tout son temps à s'occuper de ses cheveux. Je n'aimais savoir qu'il y avait réellement des idiots qui négligeaient leur petit déjeuner pour faire d'autres idioties de toute façon.
J'ai regardé l'heure inscrite sur mon téléphone . Il fallait que je parte à notre point de rendez-vous pour que l'on marche ensemble, alors, je m'y suis rendu. Tooru avait tendance à avoir une ou deux minutes de retard, rien de sérieux, c'est pour ça que quand j'ai vu qu'après dix minutes, il n'avait pas ramené sa fraise, je me suis précipité vers sa maison, agacé. Je toque à la porte, Mizuki, sa sœur m'accueillit :

— Salut Iwaizumi ! Tu cherches Tooru, non ?

La jeune femme fronça légèrement les sourcils quand elle prononça le nom de son frère, j'en déduisit alors qu'ils avaient dû se disputer.

— Oui, il est en retard... plus que d'habitude.

Mizuki soupire, elle était habituée à ce que son frère ne soit jamais à l'heure, c'était un peu fatiguant pour tout le monde, mais pouvons-nous réellement lui en vouloir ?
À méditer.

— Entre, tu peux le réveiller si tu veux, tu sais quoi ? Tu peux même lui balancer un verre-... non un sceau d'eau sur la tronche, sceau compris aussi !

Ils s'étaient clairement disputés.

J'ai donc filé vers sa chambre, vide. Salle de bain ? Bingo, le châtain était en train de brosser ses cheveux agressivement.

— Bordel ! Si ça continue je vais me raser la tête !

Il n'oserait jamais.

Cet idiot n'avait pas l'air d'avoir remarqué que j'étais là, il était cependant déjà en uniforme, mais se brossait frénétiquement les cheveux jusqu'à se cogner la tête avec la brosse.
Et après il dit que c'est moi le colérique !
Quand Tooru finit par m'apercevoir il se mit à hurler comme un idiot :

— AAAAAAaaah ! Iwa-Chan ?

— On va être en retard à cause de tes conneries. Bouge ton cul !

Oikawa balance sa brosse dans l'évier, me donnant ce regard tracassé que je n'aimais pas du tout voir sur lui.

— Mes cheveux ne me plaisent pas aujourd'hui, Iwa-Chan.

Tooru adorait se compliquer la vie, il avait dû veiller hier soir.

— Oikawa, tes cheveux sont toujours incroyable, ne dis plus ce genre de choses si tu ne veux pas que je te jète par la fenêtre.

Ai-je finit par soupirer en lui souriant, il me rendit un sourire, le type de sourire que l'on voyait peu, celui qu'il était sincère, qui pouvait me captiver pendant des heures. Son sourire était beau de base, mais quand il était honnête, il pouvait me rouler dessus avec une voiture six fois en allez-retour, et pourtant je m'excuserais.

— Tu trouves ?

J'ai hoché la tête, Tooru m'a prit rapidement dans ses bras, j'ai senti mes joues rougir légèrement, j'avais carrément des papillons dans le ventre. What the fuck.

𝑾𝒂𝒔𝒉𝒊𝒏𝒈 𝒎𝒂𝒄𝒉𝒊𝒏𝒆 𝒉𝒆𝒂𝒓𝒕 • IwaOiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant