8 . I wanna be a real fake...

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𝐏𝐝𝐯 - 𝐈𝐰𝐚-𝐂𝐡𝐚𝐧

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L'amour, c'est encore plus chiant que ce que je pensais. Je me demandais comment j'avais fait pour ne pas me rendre compte de mes sentiments. Oikawa était un imbécile, et comme on dit : qui se ressemble, s'assemble, donc j'étais aussi un imbécile. Mais une question résidait dans mon esprit. Quand est-ce que j'allais me confesser ? Il fallait que je le fasse, je voulais que Tooru soit avec moi. Je l'aimais.

Le match contre Karasuno était désormais dans une semaine, Oikawa semblait stressé. Il m'avait dit qu'il s'était disputé avec sa famille, pourtant il entretenait toujours une bonne relation avec normalement... C'était étrange. Après l'entraînement, Tooru est venu me voir. Il voulait passer du temps avec moi, j'étais très heureux. J'étais toujours seul chez moi.

— On regarde un film, Iwa-Chan ?

Le ( magnifique) châtain tenait plusieurs CDs dans ses mains, ils étaient nécessaires pour qu'on puisse regarder quelque chose sur le vieux téléviseur qui était dans ma chambre.

— Oikawa, on a cours demain.

Le châtain me regarde de nouveau en souriant, il serra les disques contre sa poitrine.

— Séchons les cours. J'enverrais un mail avec l'adresse de ma mère, au lycée expliquant que j'ai attrapé froid. Tu pourras faire pareil... dis leur que je t'ai contaminé.

Il m'impressionne, parfois. Comment est-ce qu'il pouvait faire pour imaginer ce genre de plans ?

— Oikawa, on va être dans la merde ! On a le match d'entraînement contre Karasuno qui approche, et louper les cours n'est pas envisageable !

Le châtain me regarde d'un air offusqué avant de poser violemment les CDs sur la table, avant de croiser les bras.

— On s'en fou. Une journée pour nous ne nous fera pas de mal... Iwaizumi.

Et j'ai senti mon cœur se serrer. Il venait très clairement de m'appelèrent mon vrai nom. En y repensant, Tooru semblait multiplier les caprices comme ça, ces temps-ci, je ne savais pas pourquoi.

— Bon, Shittykawa, si j'accepte de sécher cette journée est-ce que tu vas ne plus jamais m'appeler "Iwaizumi"?

— Je pensais que tu détestais quand je t'appelais Iwa-Chan.

La passeur se mit à rire
Bordel, comment a t-il réussi à me faire autant de l'effet ?
— Maintenant je refuse que tu m'appelles Iwaizumi. Pour toi ça sera Iwa-Chan et rien d'autre.

Tooru souriait maintenant, j'avais envie de l'embrasser et de le serrer fort contre moi, donc naturellement, j'ai rougi. J'ai choisi un film d'horreur, car je savais qu'Oikawa avait peur de ce genre de films, comme ca, il me fera plein de câlins durant notre séance, c'était ma façon d'avoir des contacts avec lui sans être trop bizarre j'imagine...

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𝐏𝐝𝐯 𝐎𝐢𝐤𝐚𝐰𝐚

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Je serais toujours heureux d'être avec Iwa-Chan, même pour un instant, je me sens bien avec lui, mais il s'avérait que cet énergumène a choisi qu'on regarderait un film d'horreur à la con, qui allait m'empêcher de dormir pendant au moins trois jours. J'ai donc sauté sur lui à chaque jumpscare, je tenais aussi sa main pendant tout le film, il devait probablement sentir ma main se resserrer contre la sienne à chaque moment stressant, il tenait aussi ma main de façon rassurante et stable. J'aimais beaucoup.
En fait, quand j'étais bourré, j'ai réalisé que Iwaizumi prenant tant de son temps pour moi, j'aimerais bien lui rendre la pareille, je ne veux pas qu'il pense que je sois un poids pour lui. C'est pour ça qu'en premier temps, je ne lui parlerait pas de l'alcool,et ensuite, je ferais de mon mieux pour être le meilleur capitaine que Seijioh ait pu connaître !

— Oikawa ! Tu es sûr que tu veux continuer ? De toute façon on va sécher demain.

Je souris, il avait donc accepté de sécher avec moi,

— C'est vrai, c'est vrai. Tu veux faire quelque chose de spécial,toi ?

Je hoche la tête avant de dire, en éclaircissant ma voix :

— Je veux marcher sous les étoiles avec toi.

Iwa se met à rougir, je pense qu'il aimait bien l'idée car il s'est déjà relevé afin de remettre son manteau, j'ai prit sa main.

Nous étions à peine sorti quand le froid s'attaqua à moi, j'ai eu un léger frisson.

— Dis, Iwa-Chan, tu ne trouves pas que ça fait longtemps que je n'ai pas vu tes parents. Ils sont si peu présents ?

Iwa prend du temps à répondre, le regard perdu à l'horizon, j'ai serré un peu plus sa main pour qu'il me réponde. Il rougis une fois de plus.

— Ils sont encore absents pour la semaine, des fois j'ai l'impression de vivre seul.

J'avais de la peine. En fait, j'aimerais être à sa place, il ne méritait pas d'être seul chez lui, alors que moi j'en avait envie.

— Iwa-Chan ! Maintenant je suis là, tu n'es plus seul.

Il me regarde, ses yeux se mirent à briller : je me sentais si bien avec lui.

— Merci, Oikawa. T'as beau être insupportable mais je te remercie d'exister.

J'ai souris. Cette sensation était agréable. La température était fraîche mais supportable, pourtant j'arrivais quand même à sentir une sorte de tension entre Iwa et moi.

— Bien sûr, qu'est-ce que tu ferais sans moi ?

Et c'est là où il m'a donné un coup sur l'épaule.

— Eeeh ! Tu as ruiné le moment.

Ai-je ri. Il a soupiré, il commençait à faire encore plus frais, j'ai croisé mes bras en voulant me réchauffer.

— Dis Iwa-Chan ? Tu penses que Kageyama s'est amélioré ?

Lui ai-je murmuré, il reprit ma main, j'avais une boule au ventre.

— Oui, comme toi et moi. Oikawa, on va tout déchirer à ce match d'entraînement.

Cette soirée était l'une des rares fois où je pouvais le voir calme, ça changeait mais cela ne me dérangeait pas.

— J'apprécie énormément tout ce que tu fais pour moi, Iwa-Chan.

Un subtil rictus apparut sur son visage, puis il ricana a l'instant même :

— Je ne fais absolument rien pour toi, je raconte simplement des faits.

J'ai senti une chaleur parcourir mes joues, je n'avais désormais plus froid, ce qu'il disait me faisait extrêmement plaisir et cela se voyait.

— Tu es le meilleur, Iwa-Chan !

— Pas la peine d'être aussi ému, Shittykawa !

𝑾𝒂𝒔𝒉𝒊𝒏𝒈 𝒎𝒂𝒄𝒉𝒊𝒏𝒆 𝒉𝒆𝒂𝒓𝒕 • IwaOiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant