16. The wasted years, the wasted youths.

699 67 18
                                    

𝐏𝐝𝐯 𝐎𝐢𝐤𝐚𝐰𝐚 :

J'ai beaucoup parlé avec Mizuki, j'ai apprit qu'elle et ma mère étaient maladroite à cause de ma situation : chose que je comprenait vu que ce n'était pas un genre d'état auquel la plupart des gens étaient habitués quand l'un des membres de leur famille était affecté. On a encore plus parlé de mes sentiments envers Iwaizumi, comment je pourrais arranger la situation pour que tout redevenir en comme avant ou bien mieux qu'avant. Pour la première fois, depuis un petit moment j'avais l'impression que les choses changeaient en ma faveur.
Soudainement, notre mère fit éruption dans ma chambre.

— Tooru ? Il y a quelqu'un qui souhaite te parler.

Tout est allé si vite, je n'ai même pas eu le temps de lui répondre qu'Iwaizumi a surgit de derrière ma mère. J'ai senti mon cœur louper un battement.

Mizuki posa son regard sur l'individu, se dirigeant vers la sortie de ma chambre en marmonnant :

— À toi de jouer, Tooru.

Ce qui lui valut un regard inquiet de ma mère. Avant que celles-ci ne quittent les lieux.

C'était désormais Iwaizumi et moi.

— Ça baigne... Iwaizumi ?

Ai-je finalement demandé, brisant le silence qui planait dans la pièce. Le brun fronça légèrement les sourcils ( comme il le faisait souvent) avant de répondre.

  — Arrête ces conneries, Tooru.

Tooru ?

— Tu m'appelles par mon prénom maintenant ? Curieux.

Lui ai-je répondu, voix tremblante à cause de ma nervosité que me tirait vers le bas.

— C'est pas ça le sujet !

Renchérit finalement Iwaizumi, vu que je ne savais que lui répondre, il continua :

—  J'aime pas cette situation, je n'aime pas être éloigné de toi.

C'est vrai. Je ressentais la même chose, il ne se passait pas une journée sans que la scène de notre dispute ne se ressasse dans ma tête.

— Je veux que tout rentre dans l'ordre.

Ajouta-t-il, d'un air sur de lui, dans son regard, je voyais une lueur d'espoir, c'était vrai que je me demandais comment cela se faisait-il que l'on n'en parle que maintenant, mais d'un autre côté, cela me faisait plaisir.

— Moi aussi, Iwaizumi.

— Je t'en supplie arrête de m'appeler comme ça !

Finit-il par souffler avant de s'asseoir sur mon lit, à côté de moi.

— Je suis désolé.

Ai-je finalement soupiré, la tristesse raisonnant dans ma voix, je vis rapidement le visage de Iwaizumi se tourner vers moi, l'air offusqué.

—  Non, je suis désolé, j'aurais dû être là pour toi quand tu étais à ton plus bas, mais je n'ai pas su le faire.

—  Iwa-Chan, idiot !

Me suis-je exclamé avant de donner un coup sur son torse, j'ai vu son visage s'illuminer à l'entente du surnom. Puis, son sourire retomba aussitôt quand il me demanda :

— Dis-moi, Oikawa, c'est quand la dernière fois que tu as bu ?

Mon regard vint tout de suite se diriger vers le sol, je connaissais la réponse et je savais qu'elle n'allait pas plaire et que personne ne voulait l'entendre.

𝑾𝒂𝒔𝒉𝒊𝒏𝒈 𝒎𝒂𝒄𝒉𝒊𝒏𝒆 𝒉𝒆𝒂𝒓𝒕 • IwaOiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant