15. Feeling super super super suicidal...

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𝐏𝐝𝐯 𝐎𝐢𝐤𝐚𝐰𝐚 :

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L'espoir, cette chose qui nous fait avancer, vaincre peu à peu chaque embûche se dressant sur notre passage, cette chose qui nous permet d'entrevoir un lendemain après une journée difficile, la plus belle chose du monde.
L'espoir : je le perdais un peu plus tous les jours. J'avais l'impression de ne pas faire de progrès et j'avais laissé tous les message que j'avais reçu sur mon téléphone délaissés ; je ne les avait pas ouverts. Bokuto et Kuroo devaient probablement se faire du soucis pour moi, mais je n'avais pas le courage de répondre, en fait j'avais peur, peur que tout le monde me déteste.
Soudainement, j'ai entendu quelqu'un toquer à ma porte.

— Tooru ?

C'était la voix de Mizuki, ma sœur qui résonnait timidement de derrière la porte.

— Tu peux rentrer.

Ai-je baillé, allongé sur mon lit. Alors, Mizu ouvrit la poutre afin de se faufiler dans ma chambre.

— Tooru ça va ?

Je me suis redressé en soupirant de nouveau, j'étais très fatigué en fait.

— Non, pas trop.

Je l'ai rapidement senti s'asseoir à côté de moi, en regardant le plafond, constellé d'étoiles phosphorescentes que l'on avait collé quand j'étais petit.

— Tooru, on se fait du soucis pour toi.

Finit-elle par soupirer en me regardant de ses yeux bruns, j'ai câliné mes genoux en regardant le sol, l'air préoccupé :

— On dirait pas... en tout cas j'en ai pas l'impression.

J'ai gonflé les joues sans même regarder ma soeur, qui vint poser sa tête sur mon épaule en lâchant un autre soupir.

—  T'es vraiment dense, Tooru. D'ailleurs, il s'est passé quelque chose avec Iwaizumi ?

C'était de lui dont je ne voulais pas parlé, j'ai ravalé ma salive en restant siencieux.

—  J'en déduis que oui.

— On s'est disputés et maintenant, tout est bizarre.

Elle se redressa soudainement ce qui me fit sursauter :

— Tooru ! Tu vas me faire le plaisir de m'expliquer tout ça.

Je me suis réalongé sur le lit : cette fois-ci, la tête en bas, en regardant le plafond.

—  Il a découvert ; il a mal réagit ; j'ai aussi mal réagit et maintenant je me rends compte que je l'aime, d'amour et tout.

Je me suis de nouveau redressé, dû à ma tête qui commençait à me faire mal.

—  Enfin tu me détestes pas hein ?

Mizu effectua une pichenette sur mon nez, arborant un sourire moqueur.

—  Pourquoi je te détesterais ? Espèce d'imbécile, Tooru, tu rejettes celui que tu aimes.

J'ai roulé les yeux : il était sur que j'étais du type à me défendre quand je pensais que les actions des autres n'étaient pas juste, mais mon ego me faisait croire que n'importe quelle remarque envers ma personne était déplacée.

—  Il me rejette aussi ! On ne sait jamais avec lui, en même temps !

J'ai croisé les bras, tandis que Mizuki se mit à éclater de rire joyeusement.

—  On ne sait jamais avec toi non plus ! Mais je pense que tu devrais lui parler, on le connaît ton Iwa-Chan, il va comprendre... il est mature, en fait je vous vois bien ensemble.

Elle me sourit, tandis que mes joues se mirent à tourner au rouge vif, j'ai essayé de les cacher avec mes mains mais Mizu-Chan les avait  vu depuis longtemps et riait de plus belle.

—  Oui ! Oui ! Mais j'ai peur !

Mizu-chan cessa subitement de rire, essuyant une larme qui avait coulé dans le coin de son œil, puis elle me demanda, gardant son air rieur :

—  Peur de quoi ? Qu'il te morde ?

Ricana mon interlocutrice, toujours en train de se moquer de moi.

—  Il en serait capable !

Mizuki vint envoyer sa main contre son visage avant de soupirer :

— Tooru, tu es un sacré imbécile.

J'ai froncé les sourcils, l'air offusqué avant de m'exclamer :

— Qu'est-ce qui te fait penser ça ?

— Je suis sûre et certaine qu'il t'aime autant que tu l'aimes.

Malgré les paroles rassurantes de Mizuki, je ne put m'empêcher de m'inquiéter :

— Et si c'était faux ?

— Si c'est faux... ce qui n'est absolument pas le cas, je t'enverrais voir ton documentaire à la con sur les aliens.

J'ai souri, pour le moins rassure de la présence de ma sœur.

— Deal !

𝐏𝐝𝐯 𝐈𝐰𝐚𝐢𝐳𝐮𝐦𝐢 :

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Dormir, c'est une bonne méthode d'échappatoire, sauf quand ce que tu cherches à éviter hante tes rêves... incessamment mais aussi que tes parents, qui sont finalement revenus à la maison étaient en bas, avec le champagne pour fêter leur congés. Normalement, je leur demandais souvent un verre ou quelque chose comme ça pour me prêter aux festivités, mais je ne supportait même plus que l'on me mentionne ce genre de boissons à cause de ce qu'il s'était passé avec Tooru, celui qui hantait mes nuits. Il avait besoin de moi, et j'avais besoin d'être là pour lui, nous étions fais pour rester ensemble, au final, que ce soit amicalement ou romantiquement. Alors c'était décidé, j'allais retrouver Tooru et lui dire ce que j'avais sur le cœur.

𝑾𝒂𝒔𝒉𝒊𝒏𝒈 𝒎𝒂𝒄𝒉𝒊𝒏𝒆 𝒉𝒆𝒂𝒓𝒕 • IwaOiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant