11. Wish I've been the prom queen...

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𝐏𝐝𝐯 𝐎𝐢𝐤𝐚𝐰𝐚 :

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"Tu me dégoutes, Oikawa".

C'était les mots que Iwa, Iwa-Chan, Iwaizumi, ou peu importe avait dit. Et ils tournaient dans ma tête, sans arrêt. J'ai tout essayé:
Écouter de la musique ? J'entendais sa voix malgré les paroles.
Dormir ? Il était présent, dans mes rêves, à me regarder de son regard dur ne reflétant plus sa lueur douce habituelle, mais seulement de la colère pure. Alors j'ai fait ce que je devais faire, j'ai pleuré.
Pleurer, d'habitude était une expérience plaisante quand Iwa était présent, car c'était mon épaule : il était toujours là pour moi, mais là, il m'avait laissé comprendre qu'il ne voudra plus jamais être m'offrir son épaule.

Je n'ai rien pu lui répondre, je n'ai pas su quoi dire or « sors de ma chambre ». Pourquoi ? Car il avait raison. J'etait un capitaine terrible et le pire meilleur ami qui puisse exister.

Le jour suivant, c'est seul que je me suis rendu au lycée, j'avais bloqué Iwaizumi de partout, j'avais si honte... et peur ! J'avais supplié ma mère de me laisser sécher la journée, mais elle était du côté de Iwaizumi et a dit que je devais assumer les conséquences de mes actes. Au lycée, comme d'habitude j'étais entouré de plusieurs lycéennes, elles me bombardaient de questions, inquiètes car je n'étais pas aussi souriant que d'habitude. Pourquoi ? Car je n'en avait pas envie. J'étais en deuil, j'avais comme l'impression d'avoir assisté à la mort d'une personne chère, d'une personne qui pourrait être ce que l'amitié de Iwaizumi représentait à mes yeux.

— Hey ! Hey ! Hey ! T'en fais une de ces têtes.

Bokuto. J'avais presque cru qu'il avait oublié notre accrochage la dernière fois avant qu'il ne me glisse :

— T'en a parlé à « Iwa-Chan » ? Peut-être qu'il pourrait t'aider aussi...

J'ai eu du mal à contenir ma peine, quand je l'ai entendu dire le surnom d'Iwaizumi :

— Il n'y a plus de « Iwa-Chan » ! Il m'a abandonné, Bokuto, Iwaizumi me déteste.

Le gris a passé son bras autour de mon épaule.

— T'as entraînement ?

J'ai hoché la tête.

— Et j'imagine que tu te sens pas assez bien pour y aller.

J'ai de nouveau acquiescé.

— On va parler de ça, viens, viens. Bon désolé tu vas sécher hein, mais la tristesse de mes potes est plus importante qu'un entraînement en plus ça ne peut pas te faire de mal.

Il m'a amené à l'arrière du lycée sur un banc, pendant que mon téléphone vibrait sans cesse a cause de Makki qui n'arrêtait pas de m'envoyer des messages me demandant pourquoi je n'étais pas présent.

— Je lui dis quoi ?

— Dis lui que tu ne te sens pas bien ? En plus ça fera culpabiliser l'autre.

J'ai souri. J'ai presque honte de l'admettre mais savoir que Iwaizumi pouvait regretter ses paroles me plaisait, bien qu'il ait raison. J'ai donc prévenu Makki que je ne me sentais mal.

— Bon ! Parlons peu, parlons bien, il a fait quoi cet enfoiré !

S'exclama Bokuto, l'air soudainement en colère, il devait probablement se dire que j'étais innocent et qu'il m'avait insulté, or je n'étais pas innocent dans l'histoire.

— Il a découvert pour l'alcool et puis on s'est disputé, car il se prend toujours pour ma mère puis il m'a dit : « Tu me dégoutes Oikawa ».

𝑾𝒂𝒔𝒉𝒊𝒏𝒈 𝒎𝒂𝒄𝒉𝒊𝒏𝒆 𝒉𝒆𝒂𝒓𝒕 • IwaOiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant