Chapitre 8 : Faiblesse.

153 13 2
                                    

William : Ca va mon amour ?
Aurore : Oui, ça fait longtemps que je me suis pas sentie aussi bien.
William : D'accord.
Aurore : Je suis désolée je dois aller travailler, on se voit ce soir ?
William : Pas de soucis mais t'es sûr que ça va ?
Aurore : Oui ne t'inquiète pas. Bon je file à ce soir.
Aussitôt arrivée au commissariat Aurore déambule dans le bureau de Martin, elle doit lui parler c'est important.
Aurore : Martin, je suis désolée de te déranger mais je dois te parler.
Martin : Tu me déranges jamais voyons, dis moi.
Aurore : J'ai passé la nuit avec mon amour de jeunesse.
Martin : Et ?
Aurore : C'était bien, je regrette pas tu vois mais je m'en veux d'avoir cédé aussi rapidement.
Martin : Il t'a pas forcé ?
Aurore : Non j'en n'avais envie tu vois, mais je voulais pas qu'il croit qu'il pouvait m'avoir aussi facilement sauf que je me suis laissé aller dans ses bras comme une idiote. Il va croire que c'est gagné et que je lui ai pardonné pour ce qu'il m'a fait.
Martin : Parle en avec lui, il est capable de t'écouter je pense.
Aurore : J'arrête pas de me dire qu'il voulait juste coucher avec moi.
Martin : Tu te dit pas qu'il a pu changer ?
Aurore : Non j'ai essayé de me dire que c'est plus le même salaud qu'avant pour moins souffrir, parce que si je lui accorde encore tout mon amour, j'ai peur de trop souffrir et une seconde fois je m'en remettrai pas.
Martin : Dis lui ce que tu ressens, tu peux pas rester comme ça, c'est pas bon pour lui ni pour toi.
Aurore : T'as raison, je dois le voir ce soir en plus.
Martin : Voilà hey Aurore ça va aller d'accord. Je suis là si t'as besoin de parler, même pour autre chose si tu le souhaites.
Aurore : Merci heureusement que je t'ai dans ma vie sinon je serai perdue.
Martin : Moi aussi je serai perdu sans toi.
Aurore : On va peut être bosser non ?
Martin : Allez.
21 h Aurore a enfin fini sa journée, elle va rejoindre William qui l'attend au Spoon.
William : Tu m'as tellement manqué j'ai pas arrêté de penser à toi.
Aurore : Moi aussi j'ai pas arrêté.
William : T'es sûr que ça va ?
Aurore : Oui.
William : Tu regrettes c'est ça ?
Aurore : Non c'est pas ça.
William : D'accord.
Une heure plus tard n'arrivant plus à tenir, Aurore décide de se confier à lui.
Aurore : William je dois te parler et ça peut pas attendre.

De la haine à l'amour. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant