Chaiptre 3 ~ Le chant des étoiles

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Ma mère est morte. 

Je froisse violemment la lettre que mon père m'a envoyé avant de la jetter avec un cri de rage contre le mur. Elle est morte. Elle est morte alors que je ne la conaissais même pas, je n'ai pas eu le temps de la connaître. Elle m'a abandonné quand j'étais enfant sur cet îlot de malheur, m'envoyait des lettres bidons pour finalement mourrir sans que je puisse enfin la voir ! C'est injuste, c'est désespérant. Je fais les cent pas dans le dortoir désert des filles. Toutes celles que Ptolémé a viré ont pû revoir leurs parrents, elles. Moi, je ne les connaîtrais certainement jamais. Je suis folle de rage contre eux, contre moi, et contre cette foutue maladie qui a emporté ma mère. Ne te soucie pas de ça et continue ton entraînement, disait lettre, C'est ce que ta mère auait voulu. Devient chevalier, c'est tout ce qui compte. Moi, c'est que je comprend de ça c'est Continue de souffrir, c'est tout ce qui compte. Il ne manque pas de toupet ! 

Percy toque à la porte et entre. Je ne prête pas attention à lui, prête à recevoir une autre de ces répliques stupide sur la supériorité des grecs. Mais il ne fait rien de tout ça. Il se penche et rammasse ma lettre pour me la tendre. Je détourne le regard. Il baisse la main et pose le papier sur ma table de nuit. Un long silence s'installe entre lui et moi. Je sens qu'il se doute de quelque chose. Il à l'air tendu et gêné encore une fois. Depuis quand est-il comme ça avec moi ? Depuis toujours, il me sort des " Les armures sacrées appartiennent à la grèce" ou bien " Un japonais ? Avoir une armure sacrée ? Je rêves !". Parfois, l'option de le tuer ne me dégoûte pas tant que ça quand je pense à tout ce qu'il m'a dit. Pourtant, là, il semble être inquiet pour moi, comme quand il a cru que j'étais morte...

- Nos parrents sont des cons. Finit-il par dire.

Je sursaute en entendant sa phrase. Lui qui est si fier d'être un grec, il ose dire du mal de ses parents ? Je ne comprend pas. Mais lui continu :

- On est tous là par leur faute. Ils nous ont laissé aller dans cet enfer... Et on ne peux même pas être là quand ils ont besoin de nous ...

Il serre les poing et les dents, comme si un souvenir douloureux le secouait au plus profond de ses entrailles. Il se dresse en face de moi. Ses yeux noisettes brillent d'une souffrance que je n'arrive pas à traduire. Je crois que cela m'attendrit quelque peu. Le Percy qui se moquait sans cesse de moi semble avoir disparu. Il me regarde un moment, tentant de trouver mes yeux à travers mon masque. Je veux rester impassible devant lui, au cas où cela partirait en sarcasmes blessants. Mais non, il me dit :

- Mes deux parrents sont morts dans un accident de voiture un an après que je sois arrivé ici. 

Je me fige, plus que surprise. Je n'aurais jamais imaginé ça. Je voyais Percy avec des parrents fier de leur fils unique, qui le gâttaient trop et assouvissant toutes ses envies. Je n'imaginait pas qu'ils puissent être morts alors que Percy n'avait que sept ans. Je ne sais pas quoi lui dire, je bafouille des mots sans aucunes cohérance, je m'enfonce toute seule dans mon embarras. Lorsque Percy pose sa main sur mon épaule et me dit d'un ton que je ne lui imaginait pas du tout :

- Ne te soucie pas d'eux. Ils ne le mérite pas. 

Ce qui se passe ensuite, je ne le calcule pas vraiment. Percy m'entraîne vers lui et me serre contre lui. Je ne sais pas comment le prendre. Il est vraiment en train de me réconforter ? Il a deviné que ma mère était morte ou quoi ? Je crois bien que c'est le cas. en tout cas, son étreinte me réconforte plus que ce que je le pensais. Nous restons là un petit moment. Je suis incapable de prononcer le moindre mot ni d'esquisser le moindre mouvement. Je réfléchit à toute vitesse. Il a vu mon visage. Je doit le tuer. Mais l'aimer ... Je crois que maintenant ça pourrais être une ... Non. Je ne l'aime pas, il m'en a fait voire de toutes les couleurs ! Je ne peux pas m'engager juste parce qu'il me réonforte. Soudain, j'entends son coeur battre dans sa poitrine ... Au rythme du mien. Je le repousse machinalement, comme pour me prouver à moi-même que je ne ressens rien pour lui, et dit d'un ton que je veux détaché :

Athena's KnightsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant