- Debout Navi.
Quelqu'un me secoue sans ménagement pour me réveiller, encore dans la vase, je grogne et l'envoie balader d'un geste de la main. Mais il élève le ton. Je reconnais aussitôt la voix si ... Chaleureuse, de Ptolémé et m'empresse de me lever. Il vaut mieux que j'évite toutes punitions, voilà un mois que je n'en ai pas eu. En position assise et presque aussi tendue que si j'étais au garde à vous, j'attends les ordres de mon maître.
- Habilles-toi et suis moi.
J'hoche la tête et essaye de ne pas me poser trop de questions. Avec lui, il vaut mieu éviter. Je m'habille donc simplement et met mon masque. Le fait que lui voit mon visage n'a jamais été un problème puisqu'il m'a élevé depuis ma naissance. Après cela, nous sortons. La nuit est claire et calme. Les étoiles nous regardent avancer dans la neige. Mon maître marche devant moi. Nous dépassons l'arène de glaces et nous dirigeons vers les montagnes. Les autres ne sont pas avec nous. Pourquoi ? Qu'y a-t-il de si important pour que Ptolémé me prenne à part ? Je me ressaisis. Il ne faut pas que je sois aussi impatiente, j'ai appris qu'avec Ptolémé, tout vient à point à qui sais attendre. Après tout, on raconte qu'il était le porteur de l'armure sacrée d'Orion avant de prendre sa retraite pour former des chevaliers. Il sait ce qu'il fait... Enfin je crois.
Nous arrivons devant l'entrée d'un tunnel qui va dans la montagne. Mon maître s'arrête. Je l'imite puis regarde le trou noir qui s'enfonce dans les entrailles de la roche gêlée. Il ne nous as jamais fait venir ici ... Pourquoi ? Encore une question, je suis vraiment incorrigible. Mais Ptolémé sens mon intrigue et me fait signe de le suivre. Il m'expliquera certainement tout une fois à destination. Nous traversons une sorte de couloir interminable dans lequel pousse d'énorme germe de glaces bleues turquoises qui brillent de milles feux. Et puis, nous arrivons dans un endroit improbable. C'est une grotte circulaire dans lequel se trouve un immense vestige d'un palais antique prisonnier de la glace. Des colonnes entières sont figées par le froid, la mosaïque aux couleurs éclatantes est parfaitement conservée. Je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi beau. Dans ce palais glacé, au fond, sur un pied d'estal de marbre blanc fissuré par le temps se trouve un trône. Il est imposant et impressionnant. Dessus est enchaîné ce pourquoi nous sommes ici depuis des années à nous débattre contre la souffrance qu'on nous afflige chaque jour. L'armure de Cassiopée.
Je siffle d'aprobation. Ptolémé se contente de dire :
- Ça fait toujours cet effet là la première fois.
Et il s'avance vers le trône avant de s'arrêter au centre de la salle. Il a l'air plus grave que d'habitude. Je n'ose dire un mot. Le silence est pesant et je ne sais pas si c'est à moi de le briser.
- Navi, Il est temps pour toi de savoir.
Je retiens mon souffle. Cette voix ... Ptolémé ne m'a pas parlé comme ça depuis des années. La dernière fois, j'avais cinq ans. C'est une voix grave et douce, aux airs paternels. Si il est comme ça, c'est que ce qu'il a à me dire est important. De toutes façons, si je suis ici c'est évidemment que c'est important. M'as--t-il choisit pour être le chevalier de Cassiopée ? Il tend son doigt vers le trône et me dit :
- Regarde et dis-moi ce que tu vois.
J'écarquille les yeux et obéis. Je lui décris tout bêtement ce que je vois, comme si j'audio-décrivais un film. Il secoue la tête, apparemment déçu de ma réponse et m'explique :
- Cette armure, comme tu le sais, est celle d'une reine mille fois maudite par les dieux. C'est pour cela que tout les chevaliers de Cassiopée sont destinés à souffrir ...
Son visage décrit une expression étrange, on dirait presque qu'il est triste. Mais il continu :
- ... L'armure sacrée est porteuse d'une maladie mortelle qui consume petit à petit le chevalier qui en est le propriétaire.
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Athena's Knights
FanfictionLes chevaliers apparaissent lorsque le Mal refait surface. Ces hommes, vêtus d'armure aux pouvoirs fantastiques ont juré fidélité à la déesse de la guerre : Athéna. On dit que leur poing déchirait le ciel et que d'un seul coup de pied, ils pouvaie...