On n'a pas beaucoup de temps, Newt.

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Mot de l'auteur : Pour ceux n'ayant pas lu le tome deux, je vous conseille de vous abstenir, après, si vous vous en foutez royale, j'ai bien envie de vous dire de foncer ! Bonne lecture !

Disclamer : Les personnages appartiennent toujours à James Dashner, enfin, un jour, Newt sera à moi.

*

— Dépêchons, marmonna Thomas à voix haute. Il ne faut pas traîner.

Aris s'avança, vexé. Newt le suivit de près et l'instant d'après, alors que Thomas se prépara à être seul, il remarqua que Newt n'avait pas bougé d'un pouce. Imperceptiblement le visage de Thomas prit de la couleur, avant de revenir à la normal et d'hausser un sourcil interrogateur.

— Newt ?

— Tommy ...

C'était un faible murmure où régnait un mélange de désespoir et de peur. Pourtant, aussi fou que cela puisse paraître, Thomas était sûr de l'avoir entendu alors qu'en temps habituel il aurait tout fait pour l'ignorer. Mais la personne qui avait prononcé ce mot, son surnom, n'était pas n'importe qui. Certes, ce n'était pas sa meilleure-amie mais c'était Newt. 

Newt. La première personne à s'être montrée un tant soit peu sympathique, la première personne à s'être inquiétée pour lui, la première personne qu'il voulait véritablement protéger, préserver, de toutes ces horreurs qui les attendaient dehors.

— On n'a pas beaucoup de temps, Newt.

— Je sais, Tommy, je sais, alors je vais faire vite.

La voix de Newt était calme, aussi calme qu'elle l'était habituellement, pourtant Thomas ne se sentait pas vraiment rassuré. Pour Thomas, le blond n'était pas dans son état normal, vraiment pas et le temps commençait à défiler dangereusement. Ils ne leurs restaient que deux ou trois minutes, tout au plus. Alors, Thomas décida de passer ces quelques minutes de calme et de paix avec Newt. Il le fixa sans bouger, se perdant dans les méandres de son regard bleu et ce, jusqu'à temps que le blond n'avance, de sa démarche boitillante mais qui incontestablement avait toujours attiré Thomas.

Les deux mains de Newt se posèrent ses sur joues et son regard s'ancra plus profondément dans le sien. Thomas avait su dès ce moment-là, qu'il allait apprécier certaines paroles et en haïr d'autres, oh oui, il le savait.

— Je ne sais pas ce qui nous attend dehors. Je ne sais pas non plus si je vais survivre à cette deuxième épreuve mais, je sais que toi tu vas y survivre, parce que tu es différent de nous tous, de moi. Tu es fort et courageux. Alors, peu importe ce qui va se passer là-bas, Thomas, tu n'as pas le droit d'abandonner, tu vas te battre jusqu'au bout, jusqu'à ne plus avoir de force et tu vas sauver autant de personnes que tu pourras. C'est moi qui te le demande, Thomas, alors, tu dois le faire. Pour moi, Tommy ...

Thomas ne sût jamais comment il avait pu hocher la tête face à ces paroles de désespoir et, il ne sut jamais comment ses lèvres se retrouvèrent sur celles de Newt. Il sût juste qu'il aimait Newt, plus qu'il aimait Teresa et que, coûte que coûte, il ferait tout pour que son blond soit le premier sauvé. C'était égoïste, parce que d'autres méritaient de vivre mais l'amour est égoïste. Thomas était égoïste.

— Allons-y, murmura Newt, une fois qu'il eut décroché ses lèvres de celles de Thomas.

Il allait passer le transplat pour de bon quand une dernière fois, Thomas le retint en lui attrapant le bras. Quelque part au fond d'eux, ils savaient que ce serait leur dernier moment à eux deux, seuls.

— Tommy ?

Bizarrement, cette fois, entendre son surnom de la bouche de Newt l'électrisa mais rapidement il se reprit. Une dernière fois, il plaqua ses lèvres sur celle du blond. Leur baiser avait un arrière-goût d'adieu et de désespoir.

— Je t'aime.

Et, avant que Newt n'ait pu l'incendier pour être aussi fleur-bleu, il le poussa dans le transplat. Il ne douta à aucun moment que le blond allait le frapper à son arrivée mais, il était soulagé d'avoir pu lui dire au moins une fois, ce qu'il ressentait réellement pour lui.

𝐑𝐞𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥 𝐝'𝐎𝐒 𝐍𝐞𝐰𝐭 & 𝐓𝐡𝐨𝐦𝐚𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant