Une histoire de cours d'espagnol.

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Mot de l'auteur : Ehhhhh, ça faisait un petit moment que j'avais pas poster de Newtmas ! Et bien du coup, me revoilà avec un petit o.s qui traînait dans mes dossiers attendant sagement que je le termine. Et maintenant que c'est chose faîte, je vous l'offre ; bonne lecture !

Disclamer : Les personnages sont toujours à James, ouin.

*

Thomas voulait s'écraser la tête contre sa table de cours. C'était vraiment l'enfer, elle était l'enfer en personne et le brun était à deux doigts de se repentir pour l'intégralité de ses péchés - bon sang il était désolé, promis il ne mangerait plus jamais de nouilles aux crevettes en pleine nuit, il le jurait. Mais une petite voix bien, raisonna dans sa tête, lui hurlant qu'il ne fallait pas qu'il cède face à cette vieille harpie ; qu'il devait être fort, beaucoup plus fort qu'elle et son horrible façon de rouler les « r ».

Edison espérait si fort qu'elle s'étouffe en roulant cette stupide lettre pendant qu'elle lui postillonnait au visage. Il pensait pourtant qu'elle aurait compris, que l'illumination l'aurait frappé en ces six mois de cours d'espagnol, et qu'elle aurait compris qu'il ne pouvait pas voir cette langue en peinture, ni l'entendre sans que ses frêles oreilles en pâtissent et encore moins la parler. Et pourtant, elle continuait à s'acharner sur lui et lui faisait vivre un véritable enfer, et peut-être qu'en y réfléchissant bien, c'était cela sa punition divine : vivre inlassablement des cours d'espagnol avec cette maudite prof et voir Minho le regarder en se marrant comme le foutu asiatique qu'il était pour l'éternité, tel était son châtiment div – oh mon dieu stop, il devait se dépêcher de terminer Saint Seiya.

D'ailleurs, parlons-en de Minho, ce fichu asiatique lâcheur, pendant qu'il y pensait. Cet idiot, huit tables plus loin fricotait avec la petite sœur de Newt, Sonya, pendant que lui se faisait encore secouer comme un prunier alors que Minho était autant une bille que lui. Thomas allait hurler au scandale, calomnie c'était forcément un complot ! Il devait sûrement être maudit sur deux-cent cinquante générations parce qu'il capta que Minho sourire en coin rangeait son portable dans sa poche, oh sacre bleu Thomas était cuit. Déjà il se permettait de s'asseoir avec Sonya – alors qu'il était totalement conscient que Newt lui avait mis la pression pour qu'il éloigne Minho de sa sœur – mais en plus, ce soit disant meilleur-ami se permettait de prévenir Newt de ce qu'il se passait en classe ? Thomas allait définitivement mourir parce que Newt allait l'égorger, l'étriper, le dépecer ; le tuer en de plus simples termes. Et si jamais il survivait, il se faisait la promesse de personnellement tuer Minho. En attendant, il laissa sa tête s'éclater contre sa table, augmentant d'un décibel de plus les réprimandes de la vieille harpie.

« Oh, Monsieur Isaac », s'interrompit sa professeur d'espagnol.

Monsieur Isaac ? Oh par Hadès, Newt n'allait jamais aussi vite, il allait définitivement mourir ; Thomas partait de ce pas creuser sa propre tombe. Et il sentait et pouvait clairement voir l'onde d'énervement autour du corps du blond, et le regard qu'il lui lança le fît péniblement déglutir et lui promettait mille souffrances.

« Bonjour, Madame, désolée d'interrompre votre cours, je viens chercher Monsieur Edison pour le proviseur. », déclara le blond dans l'encadrement de la porte tout sourire. « Et qu'il prenne ses affaires », ajouta-t-il.

Thomas était cuit, cuit, cuit, cuit.

Il n'avait jamais ranger ses affaires de cours aussi rapidement qu'aujourd'hui. Il était debout et prêt à partir en un temps record, droit et osant à peine respirer en passant dans les rangées pour rejoindre la porte. Quand il passa à côté de Minho, l'asiatique lui défonça gentiment le mollet pour attirer son attention, tout sourire lui offrant même un clin d'œil.

𝐑𝐞𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥 𝐝'𝐎𝐒 𝐍𝐞𝐰𝐭 & 𝐓𝐡𝐨𝐦𝐚𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant